Auberge du Raisin
On se sent à l’abri du monde, installé sur une banquette en cuir, dans la salle à manger boisée de cette vénérable bâtisse – une affaire de famille sise au cœur du village vigneron – devant la grande cheminée fonctionnelle où l’on rôtit coquelets, gigots et côtes de bœuf. Ici, on prendra soin de votre appétit sur un mode classique, fiable et de bonne facture, à l’image de la cave solide et du service dynamique. Carte inspirée des saisons, mets intemporels et produits de première qualité sont les atouts que le savoir-faire de Julien Ostertag met en scène. A table donc! Elle est promptement garnie de gressins, d’un choix de pains et de beurre et d’un joli amuse-bouche, un coulis rouge tomate et les miches noires d’un étonnant pain au charbon. Dans l’esprit du jardin, on apprécie les petits artichauts sautés à l’huile d’olive et posés sur une salade aux accents du Sud, pousses de roquette, tomates séchées et parmesan. Et on se délecte des parfums et textures des morilles farcies aux rates et aux petits pois, rôties au beurre et garnies de petits pois frais, une vraie gourmandise. Le coquelet suspendu devant les braises rougeoyantes du foyer ayant fini de rôtir, il arrive découpé en quatre morceaux grillés et juteux, discrètement assaisonné de citron et de romarin, savoureux à souhait. Les fameux filets de perche du lac sont d’une cuisson parfaite, servis avec une sauce tartare et une bonne salade verte, mais des frites manquant d’allant. Pour terminer, un beau millefeuille aux fraises gariguettes (un peu fades) fait son effet, alternant une pâte sèche, une douce crème de mascarpone aux baies et les fruits frais, accompagné d’un savoureux sorbet aux fraises déposé sur des éclats de pistaches. Conclusion cosy autour d’un bon café et de mignardises, le temps de revenir aux contingences.
On se sent à l’abri du monde, installé sur une banquette en cuir, dans la salle à manger boisée de cette vénérable bâtisse – une affaire de famille sise au cœur du village vigneron – devant la grande cheminée fonctionnelle où l’on rôtit coquelets, gigots et côtes de bœuf. Ici, on prendra soin de votre appétit sur un mode classique, fiable et de bonne facture, à l’image de la cave solide et du service dynamique. Carte inspirée des saisons, mets intemporels et produits de première qualité sont les atouts que le savoir-faire de Julien Ostertag met en scène. A table donc! Elle est promptement garnie de gressins, d’un choix de pains et de beurre et d’un joli amuse-bouche, un coulis rouge tomate et les miches noires d’un étonnant pain au charbon. Dans l’esprit du jardin, on apprécie les petits artichauts sautés à l’huile d’olive et posés sur une salade aux accents du Sud, pousses de roquette, tomates séchées et parmesan. Et on se délecte des parfums et textures des morilles farcies aux rates et aux petits pois, rôties au beurre et garnies de petits pois frais, une vraie gourmandise. Le coquelet suspendu devant les braises rougeoyantes du foyer ayant fini de rôtir, il arrive découpé en quatre morceaux grillés et juteux, discrètement assaisonné de citron et de romarin, savoureux à souhait. Les fameux filets de perche du lac sont d’une cuisson parfaite, servis avec une sauce tartare et une bonne salade verte, mais des frites manquant d’allant. Pour terminer, un beau millefeuille aux fraises gariguettes (un peu fades) fait son effet, alternant une pâte sèche, une douce crème de mascarpone aux baies et les fruits frais, accompagné d’un savoureux sorbet aux fraises déposé sur des éclats de pistaches. Conclusion cosy autour d’un bon café et de mignardises, le temps de revenir aux contingences.