
Auberge de la Gare
Pourquoi chercher plus loin les ingrédients d’un plaisir simple et garanti? Le décor est sans chichi, mais lumineux, comme la terrasse qui offre une belle vue sur le lac et les vignes. Le service dirigé par Raymonde Delessert est chaleureusement efficace, souriant et rapide. Enfin, la cuisine de son mari Philippe décline des classiques depuis bientôt deux décennies sans se lasser, avec des plats savoureux, gourmands, presque réconfortants.
Comme cette simple croûte aux morilles, où les champignons sont posés sur une belle tranche de pain avec leur sauce où l’on devine la tomate et sans doute du cognac. Le goût est là, et au diable les régimes! La pochouse du lac, présentée dans un bocal de conserve, mélange perche, boya, féra et omble chevalier dans un fumet un poil discret, mais la rouille qui l’accompagne relève la chose. Une jolie salade mêle rampon et endives à des échalotes confites, un œuf parfait pané au panko et des copeaux de fromage de chèvre pour une belle explosion de saveurs.
Les filets de perche peuvent être du lac comme de l’élevage de Frutigen, selon les arrivages, offerts soit meunière, soit avec un beurre aux amandes. Parmi le large choix de viandes, l’araignée de veau, morceau de choix, se pare d’une «sauce Zézette» (le nom d’une amie du patron) qui fait un peu penser à un Café de Paris. Et les frites sont croquantes à souhait.
La carte des desserts suit ce mouvement classique à côté d’un choix de glaces et de sorbets du voisin Artisan Glacier. Quant à la cave, elle bichonne le meilleur de Lavaux, mais n’en oublie pas le reste du canton, de la Suisse et de l’Europe.


Pourquoi chercher plus loin les ingrédients d’un plaisir simple et garanti? Le décor est sans chichi, mais lumineux, comme la terrasse qui offre une belle vue sur le lac et les vignes. Le service dirigé par Raymonde Delessert est chaleureusement efficace, souriant et rapide. Enfin, la cuisine de son mari Philippe décline des classiques depuis bientôt deux décennies sans se lasser, avec des plats savoureux, gourmands, presque réconfortants.
Comme cette simple croûte aux morilles, où les champignons sont posés sur une belle tranche de pain avec leur sauce où l’on devine la tomate et sans doute du cognac. Le goût est là, et au diable les régimes! La pochouse du lac, présentée dans un bocal de conserve, mélange perche, boya, féra et omble chevalier dans un fumet un poil discret, mais la rouille qui l’accompagne relève la chose. Une jolie salade mêle rampon et endives à des échalotes confites, un œuf parfait pané au panko et des copeaux de fromage de chèvre pour une belle explosion de saveurs.
Les filets de perche peuvent être du lac comme de l’élevage de Frutigen, selon les arrivages, offerts soit meunière, soit avec un beurre aux amandes. Parmi le large choix de viandes, l’araignée de veau, morceau de choix, se pare d’une «sauce Zézette» (le nom d’une amie du patron) qui fait un peu penser à un Café de Paris. Et les frites sont croquantes à souhait.
La carte des desserts suit ce mouvement classique à côté d’un choix de glaces et de sorbets du voisin Artisan Glacier. Quant à la cave, elle bichonne le meilleur de Lavaux, mais n’en oublie pas le reste du canton, de la Suisse et de l’Europe.

