Tout un Monde
Il ne faut pas en faire tout un monde. Et pourtant, l’adresse, dont la qualité des mets n’a d’égale que la vue imprenable sur le Léman, vaut indubitablement le détour. Que ce soit sur la terrasse par une belle soirée d’été ou dans l’élégante véranda ouverte sur les cuisines, le client y est chouchouté. Seul le tintement des cloches de la tour Saint-Nicolas, bâtiment emblématique du village abritant une partie du restaurant, saurait interrompre cette quiétude.
Un crémeux de pommes de terre juste agrémenté de poudre de cèpes vient éveiller les papilles. Ici, le couple Gsponer travaille main dans la main avec les producteurs de la région. La bière brune de la Brasserie des 3 Mousses au Mont-sur-Lausanne se transforme ainsi en émulsion. Elle escorte ricotta fumée, oignons rouges et betterave pour un joli résultat sucré-salé. De son côté, la cuchaule de la Boulangerie Martin à Cully est servie avec une purée de patates douces et des cromesquis de pied de cochon croustillants à souhait. Quelques oignons vinaigrés donnent un coup de fouet bienvenu à l’ensemble. Le chef aime également arroser ses créations d’eaux-de-vie. Bénéficiant tous deux de cuissons idéales, le suprême de chapon aux marrons s’associe au Corçalignac (cognac de Corcelles-le-Jorat) et la selle d’agneau du Val-de-Travers à l’absinthe. C’est bon et bien dosé. En accompagnements, on apprécie la texture fondante des carottes fanes et l’originalité des churros de pommes de terre bien que ceux-ci soient extrêmement gras. Côté mer, l’aile de raie meunière peine en revanche à convaincre, éclipsée par une sauce ravigote aux œufs de poisson trop présente.
Les amateurs de fromages se laisseront tenter par les créations de la maison Duttweiler à Forel et les becs à bonbons par la tarte Tatin aux poires. Un classique de la pâtisserie librement revisité avec son sablé breton et ses éclats de noisettes, parfaitement exécuté jusque dans la caramélisation des fruits. Quant à la carte des vins, exclusivement dédiée aux crus de Lavaux, elle renferme quelques perles. A l’image de ce superbe assemblage de Constant Jomini élevé trente-six mois en fût de chêne. De quoi refaire le monde!
Il ne faut pas en faire tout un monde. Et pourtant, l’adresse, dont la qualité des mets n’a d’égale que la vue imprenable sur le Léman, vaut indubitablement le détour. Que ce soit sur la terrasse par une belle soirée d’été ou dans l’élégante véranda ouverte sur les cuisines, le client y est chouchouté. Seul le tintement des cloches de la tour Saint-Nicolas, bâtiment emblématique du village abritant une partie du restaurant, saurait interrompre cette quiétude.
Un crémeux de pommes de terre juste agrémenté de poudre de cèpes vient éveiller les papilles. Ici, le couple Gsponer travaille main dans la main avec les producteurs de la région. La bière brune de la Brasserie des 3 Mousses au Mont-sur-Lausanne se transforme ainsi en émulsion. Elle escorte ricotta fumée, oignons rouges et betterave pour un joli résultat sucré-salé. De son côté, la cuchaule de la Boulangerie Martin à Cully est servie avec une purée de patates douces et des cromesquis de pied de cochon croustillants à souhait. Quelques oignons vinaigrés donnent un coup de fouet bienvenu à l’ensemble. Le chef aime également arroser ses créations d’eaux-de-vie. Bénéficiant tous deux de cuissons idéales, le suprême de chapon aux marrons s’associe au Corçalignac (cognac de Corcelles-le-Jorat) et la selle d’agneau du Val-de-Travers à l’absinthe. C’est bon et bien dosé. En accompagnements, on apprécie la texture fondante des carottes fanes et l’originalité des churros de pommes de terre bien que ceux-ci soient extrêmement gras. Côté mer, l’aile de raie meunière peine en revanche à convaincre, éclipsée par une sauce ravigote aux œufs de poisson trop présente.
Les amateurs de fromages se laisseront tenter par les créations de la maison Duttweiler à Forel et les becs à bonbons par la tarte Tatin aux poires. Un classique de la pâtisserie librement revisité avec son sablé breton et ses éclats de noisettes, parfaitement exécuté jusque dans la caramélisation des fruits. Quant à la carte des vins, exclusivement dédiée aux crus de Lavaux, elle renferme quelques perles. A l’image de ce superbe assemblage de Constant Jomini élevé trente-six mois en fût de chêne. De quoi refaire le monde!