Aïda Hôtel & Spa
Si vous comptez opter pour le menu «Grand Partage», mangez léger à midi. Car, dans ce restaurant cosy aux murs de pierres apparentes, ledit menu est composé de… 16 plats. Heureusement que le concept est de partager ces assiettes, car le chef Gioele Marzola, dont la carte est supervisée par Franck Reynaud de l’Hostellerie du Pas de l’Ours (18/20 et 14/20), n’est pas avare.
Ici, la carte est italienne. Mais basta les pasta-pizza: l’italianità est assumée et réussie. Une feuille de focaccia soutient une ventrèche de thon et sa sauce aux tomates rôties, l’artichaut façon César se présente rôti et en salade à la vinaigrette aux agrumes et les boulettes de bœuf se couchent sur un crémeux aux oignons. Une réconfortante crème au fromage d’alpage vient les napper à table.
Entre les plats, l’attente est longue (une demi-heure à chaque fois). Mais la grosse croquette de poulpe au panko est relevée d’une crème de poivrons et d’un coulis à l’encre de seiche, les tagliatelles au homard bleu profitent d’une sauce aux tomates d’un léger gras. Lié à la moelle, le risotto au safran est al dente. Fallait-il vraiment l’agrémenter de paillettes dorées?
Coup de cœur du repas, les ravioletti d’agneau arrivent en cassolette et barbotent dans une excellente demi-glace doublée d’une sauce au yogourt et ciboulette qui balance en acidité. Arrive ensuite le millefeuille au visuel grossier et fourré d’une somptueuse crème à la noisette. Singulier, sans esbroufe: ici, le goût du produit l’emporte sur le visuel aux pincettes.


Si vous comptez opter pour le menu «Grand Partage», mangez léger à midi. Car, dans ce restaurant cosy aux murs de pierres apparentes, ledit menu est composé de… 16 plats. Heureusement que le concept est de partager ces assiettes, car le chef Gioele Marzola, dont la carte est supervisée par Franck Reynaud de l’Hostellerie du Pas de l’Ours (18/20 et 14/20), n’est pas avare.
Ici, la carte est italienne. Mais basta les pasta-pizza: l’italianità est assumée et réussie. Une feuille de focaccia soutient une ventrèche de thon et sa sauce aux tomates rôties, l’artichaut façon César se présente rôti et en salade à la vinaigrette aux agrumes et les boulettes de bœuf se couchent sur un crémeux aux oignons. Une réconfortante crème au fromage d’alpage vient les napper à table.
Entre les plats, l’attente est longue (une demi-heure à chaque fois). Mais la grosse croquette de poulpe au panko est relevée d’une crème de poivrons et d’un coulis à l’encre de seiche, les tagliatelles au homard bleu profitent d’une sauce aux tomates d’un léger gras. Lié à la moelle, le risotto au safran est al dente. Fallait-il vraiment l’agrémenter de paillettes dorées?
Coup de cœur du repas, les ravioletti d’agneau arrivent en cassolette et barbotent dans une excellente demi-glace doublée d’une sauce au yogourt et ciboulette qui balance en acidité. Arrive ensuite le millefeuille au visuel grossier et fourré d’une somptueuse crème à la noisette. Singulier, sans esbroufe: ici, le goût du produit l’emporte sur le visuel aux pincettes.