Texte: Siméon Calame | Photos: The Woodward Geneva
Des desserts haute couture. Pas faim pour le dessert? Prenez-le tout de même et emportez-le à la maison! Car les pièces sucrées de Titouan Claudet, le chef pâtissier de l'hôtel The Woodward, à Genève, sont trop esthétiques et gourmandes pour être ignorées. En saison, sa tartelette aux pêches garnie de crémeux à la fleur d’oranger et de confit à la nectarine est une ode à la fraîcheur: une explosion de saveurs. Dans ce palace ouvert en 2021, on découvre aussi la cuisine d’Olivier Jean, le chef exécutif qui supervise L’Atelier Robuchon et Le Jardinier, tous deux notés 15/20 au GaultMillau.
(Grande photo ci-dessus: à gauche, la truite aux petits pois, raifort et algue kombu, à droite, l'omble chevalier aux brocolettis, agrumes et quinoa)
La tartelette aux pêches et fleur d’oranger.
Titouan Claudet travaille au Woodward depuis l'ouverture en 2021.
Le voile de meringue révèle notamment une crème à l'agastache et un sorbet à la framboise.
Mocktail et cuisine explosive. Au Jardinier, la carte est riche et comprend notamment un business lunch de trois plats facturé 75 francs (inclut le service voiturier et le café). En admirant la vue sur la rade et les Alpes françaises, on se délecte d’un frais mocktail au basilic et mousse d’eau de pois chiches. Dans l’assiette, l’œuf mollet pané aux amandes se dévoile très réussi: la purée et les tronçons de carottes sont parfaitement assaisonnés et légèrement relevés de piment fumé. Les tomates anciennes valaisannes, elles, côtoient une burrata fondante et des graines de grenade qui craquent sous la dent. La vinaigrette est à se damner, on la sauce avec un morceau de pain aux céréales, encore tiède.
Extrêmement lumineuse et décorée avec goût, la salle du Jardinier se prolonge d'une agréable terrasse.
Monaco, Paris, Taïwan: Olivier Jean a travaillé dans de multiples métropoles, et c'est à Genève qu'il s'est révélé.
Un millefeuille au plat principal! Au Woodward, si la cuisine est célébrée, le service n’est pas en reste, l’équipe de salle restant très attentive et bienveillante. On apprécie d’autant plus le moment privilégié que l’on passe face au lac. Ensuite arrive le bœuf en merveille de cuisson saignante, croustillant sur les bords et fondant à l’intérieur. Tendrissime, la volaille cuite sous-vide se drape d’une sauce suprême légèrement acidulée et s’accompagne d’un rouleau de riz croustillant. Surprenant mais efficace! De quoi donner envie de revenir le soir, afin de profiter de la douceur de la nuit genevoise dans ce petit coin de paradis.
La volaille, sa sauce suprême légèrement acidulée et son millefeuille de légumes.
L’œuf mollet pané aux amandes et sa purée de carottes pimentée.
Le filet de bœuf et sa déclinaison de carottes.
The place to b. À midi, le business lunch comporte deux (65 francs) ou trois (75 francs) plats ainsi que le service voiturier et le café. Le soir, c’est un menu de cinq plats (140 francs) que le chef propose. Vous souhaitez prendre un apéritif ou un digestif? Optez pour le salon lounge intérieur, dans lequel une merveille de mobilier vous accueille confortablement. Note GaultMillau: 15 points.
GaultMillau et son partenaire UBS présentent chaque semaine une «Place to b.»: les meilleures adresses pour des business lunchs, brunchs, et dîners aux chandelles! Cliquez ici pour découvrir les autre «Places to b.» déjà publiés.
