Week-end gourmand. Le ski, c’est bien. Le brunch du Chalet d’Adrien, c’est peut-être encore mieux. Rendez-vous le dimanche, sur la terrasse quand il fait beau, pour voir l’équipe de cuisine cuire les pâtes devant vous, déguster des fruits de mer et, pourquoi pas, finir par une raclette. La Table d’Adrien, elle, continue à affiner son offre gastronomique (15/20) et Le Grenier, relooké pour la saison, a réorienté sa carte vers une offre plus «montagne» (quenelle de brochet, lapin en sauce et spätzlis).
Chef connu. Depuis un an, La Channe, un élégant restaurant looké du centre de la station, s’est assuré le talent de Marco Bassi, un chef qui avait fait les beaux jours du Chalet d’Adrien, puis de la Cordée des Alpes. Comme le chef, la carte a l’accent italien, avec des intitulés qui font saliver tous les gourmets: calamaretti, langoustines, puntarelle, poivre de Calabre, olives taggiasche… L’Italie près des sommets.
En altitude. Pas loin de là, La Cordée des Alpes, justement, se profile avec sa gastronomie fine (15/20) et sa Table du chef, qui permet de manger tout en observant la brigade à l’œuvre; pensez à réserver, car c’est pris d’assaut! Le même groupe gère aussi le Mouton noir, sur les pistes, à 2200 mètres d’altitude, où un self-service et un resto traditionnel se complètent. Nouveaux à la carte cet hiver: les ribs, à déguster face à un panorama magnifique.
Exotique. C’est toujours le même groupe, KV Hotels, qui vient d’ouvrir un restaurant indien, le Gun Powder Curry Co.; avec un chef srilankais en cuisine, l’authenticité du menu semble acquise: petites natures s’abstenir! Et pour rester dans le domaine de l’évasion, le Silk sert de l’exotisme asiatique revisité aux joyeux vacanciers à Korcula, Split et Hvar… mais aussi à Verbier. Du côté du W Verbier aussi, on voyage: aux commandes du Sushi Bar cet hiver, Alexis Savanxayadeth, un chef franco-laotien qui proposera son interprétation de la cuisine fusion: Cambodge, Laos, Thaïlande et Chine figureront au menu. Tout un voyage.
Gin après-ski. C’est carrément les skis aux pieds que l’on s’initiera à la mixologie juste en face de l’hôtel, devant le bar après-ski qui illustre à fond la devise de W, «detox, retox, repeat». Gin&tonic sont au programme de cet hiver. Cheers! Et pour continuer la soirée, le W Kitchen (14/20) continue à séduire les gourmets avec une gastronomie inventive et décontractée, raffinée et basée sur des produits souvent locaux.
Local. Dans un registre local, on s’attable volontiers à La Grange de Thierry Corthay. Une valeur sûre (13/20) au décor montagne-chic et à la carte riche en tentations. Ici, à la Pinte et au restaurant, sur la terrasse ou dedans, on célèbre la cuisine classique et bien faite: viandes en sauces voluptueuses, mais aussi spécialités helvétiques de la meilleure veine. Pour la raclette au feu de bois, il y a aussi Les Chamois (hotel-chamois.ch), plein de charme boisé et récemment repris. Le Raclett’House à Bruson reste évidemment une référence en la matière.
Côté bistronomie valaisanne, Le Carrefour annonce du tout maison avec une carte gourmande qui passe des escargots au génépi au tartare de saumon et d’une sélection de röstis aux grillades. De son côté, Le Rouge affiche une carte courte et inspirée, végétarienne parfois, bio souvent. Et pour un repas événement, le Vie Montagne vaut la visite: c’est un restaurant, un club, mais aussi une brasserie qui fabrique de la bière sur place (visite et dégustation à 30 fr. par personne). En cuisine: un chef franco-suisse, Jérôme Henry, qui a travaillé à New York et en Ecosse avant de venir ici épater son public.