Maître et élève réunis. Chef du Restaurant de l’Hôtel DuPeyrou (15/20), à Neuchâtel, Edmond Bavois est l’un des nombreux cuisiniers qui ont appris leur métier à la Maison du Prussien (16/20), chez Jean-Yves Drevet, membre d'honneur des Jeunes Restaurateurs d'Europe. Ce dernier ne tarit pas d’éloges sur son ancien élève qu’il s’apprête à accueillir le 10 mars prochain, pour un repas à quatre mains lors du Festin neuchâtelois, ce fameux événement qui met chaque année à l’honneur les produits du canton. «Nous mettrons en avant le terroir de diverses manières, explique Jean-Yves Drevet. Pot au feu en trois services, saucisson neuchâtelois comme un papet, brochets et écrevisses du lac, chapelon des Ponts-de-Martel… le tout avec des vins du canton, évidemment.»
Deux visions du terroir. Entre les cochons pata negra des Frères Alcala à Vaumarcus, les bœufs de chez Perroud à La Chaux-de-Fonds ou encore les poissons du lac de Neuchâtel, Jean-Yves Drevet traverse collines, prairies et lac de son canton d’adoption depuis le 1er mars 2000, le jour où il a repris les rênes du Prussien. Venu de Clermont-Ferrand, en France, il a commencé par découvrir la cuisine moléculaire et approfondir ses techniques: «Ce qui m’a permis de faire parler ma créativité, de repousser mes limites», explique le chef. Une vision partagée avec Edmond Bavois. D’ailleurs, à l’occasion du Festin neuchâtelois 2025, c’est à l’Hôtel DuPeyrou que se tiendra un nouveau quatre mains entre les deux chefs.
