Première. C’était le premier d’une série de rendez-vous sur le thème des terroirs viticoles. Un jeu de rencontres et d’échanges sur le thème des vins. L’OVV vient d’inviter cinq vigneronnes bourguignonnes à venir à la rencontre des consommateurs et des professionnels suisses lors d’une dégustation (ouverte au public, mais sur réservation, pensez-y) et d’un repas. Au menu, un joli jeu des contrastes et/ou des similitudes entre crus emblématiques bourguignons et vins fins du terroir vaudois qui ont pour dénominateur commun une signature féminine.

 

Rires. Avec cet humour qui fait sa signature, Pierre Keller a annoncé en riant que l’événement servait à faire mentir tous ceux qui prétendent qu’il «n’apprécie pas les femmes». En fait, cinq vigneronnes vaudoises et cinq vigneronnes bourguignonnes ont pu s’adonner à de passionnantes dégustations croisées pour la centaine de visiteurs venus à leur rencontre au Beau-Rivage Palace, à Ouchy: «C’est une magnifique occasion de comparer les styles et les terroirs, de découvrir des similitudes et des différences», s’est réjoui un visiteur, un verre de meursault à la main.

 

Repas. Le lendemain, la dégustation s’est poursuivie pour un public de professionnels à l’Auberge du Raisin, à Cully. Chaque plat était accompagné de deux vins, l’un vaudois, l’autre bourguignon. Quelques-unes des plus grandes signatures du vignoble de Lavaux, notamment, étaient de la fête. Et l’une des vigneronnes françaises de conclure: «J’ai réalisé que dans le canton de Vaud, exactement comme en Bourgogne, sont élaborés des vins de terroir. Nous avons une approche très similaire.» Et une qualité qui ne l’est pas moins.