W Verbier
Si vous craignez de faire tache à une table de palace, vous pouvez vous rendre le cœur léger à celle du W, à Verbier. Vous y croiserez une jet-set très internationale qui n’a que faire des codes. C’est en survêtement, griffé of course, qu’elle vient se sustenter dans l’atmosphère de bistrot moderne du W Kitchen, bercée par une musique assourdissante. Le chef, Emiliano Vignoni, et son équipe vous promettent de déguster une cuisine moderne et locale, inspirée de classiques revisités avec un soupçon de folie créative. Ne vous attendez pas à un périple gastronomique, mais à un bon steak-house avec un service jeune et sympa. Une fois le vin choisi, on vous le fera déguster. Avec le coefficient de 4,1 appliqué sur le prix départ cave, vous trouverez sans doute tous les qualificatifs élogieux pour apprécier ce nectar valaisan de très belle facture, mais pour le service, ce sera à vous de remplir vos verres, ambiance cool oblige…
Côté carte, il y a du local, certes, comme ce lard d’Orsières qui vient agrémenter une cassolette fort goûteuse d’escargots aux
champignons, vin blanc, crème d’ail et émulsion de cerfeuil. On s’échappe ensuite dans les Landes avec un foie gras poêlé, servi trop cuit et à peine coloré, sur un lit de purée de poires, coiffé d’une tombée de blettes. Quelques graines de moutarde et billes de balsamique relèvent cette entrée un peu terne dans l’assiette et en bouche.
On se laisse tenter par le bœuf d’Hérens, décliné en filet mignon au poivre vert et en tartare japonisant au yuzu et mélange d’épices togarashi. On applaudit la cuisson parfaite de la viande, demandée saignante. On se perd toutefois dans les saveurs trop multiples, entre poivre vert, épices japonaises, émulsion à l’estragon pour accompagner les pommes Pont-Neuf, champignons sautés et purée de carottes.
On se rassure avec le filet de canette. Ici, la simplicité est de mise. Pommes purée, sauce aux champignons et saladine de saison. Le dessert, lui, a des accents de grande table. Le topinambour aux saveurs d’artichaut est proposé en crème et en glace avec du sablé breton émietté, du chocolat blanc et un gel de pamplemousse. Magique!


Si vous craignez de faire tache à une table de palace, vous pouvez vous rendre le cœur léger à celle du W, à Verbier. Vous y croiserez une jet-set très internationale qui n’a que faire des codes. C’est en survêtement, griffé of course, qu’elle vient se sustenter dans l’atmosphère de bistrot moderne du W Kitchen, bercée par une musique assourdissante. Le chef, Emiliano Vignoni, et son équipe vous promettent de déguster une cuisine moderne et locale, inspirée de classiques revisités avec un soupçon de folie créative. Ne vous attendez pas à un périple gastronomique, mais à un bon steak-house avec un service jeune et sympa. Une fois le vin choisi, on vous le fera déguster. Avec le coefficient de 4,1 appliqué sur le prix départ cave, vous trouverez sans doute tous les qualificatifs élogieux pour apprécier ce nectar valaisan de très belle facture, mais pour le service, ce sera à vous de remplir vos verres, ambiance cool oblige…
Côté carte, il y a du local, certes, comme ce lard d’Orsières qui vient agrémenter une cassolette fort goûteuse d’escargots aux
champignons, vin blanc, crème d’ail et émulsion de cerfeuil. On s’échappe ensuite dans les Landes avec un foie gras poêlé, servi trop cuit et à peine coloré, sur un lit de purée de poires, coiffé d’une tombée de blettes. Quelques graines de moutarde et billes de balsamique relèvent cette entrée un peu terne dans l’assiette et en bouche.
On se laisse tenter par le bœuf d’Hérens, décliné en filet mignon au poivre vert et en tartare japonisant au yuzu et mélange d’épices togarashi. On applaudit la cuisson parfaite de la viande, demandée saignante. On se perd toutefois dans les saveurs trop multiples, entre poivre vert, épices japonaises, émulsion à l’estragon pour accompagner les pommes Pont-Neuf, champignons sautés et purée de carottes.
On se rassure avec le filet de canette. Ici, la simplicité est de mise. Pommes purée, sauce aux champignons et saladine de saison. Le dessert, lui, a des accents de grande table. Le topinambour aux saveurs d’artichaut est proposé en crème et en glace avec du sablé breton émietté, du chocolat blanc et un gel de pamplemousse. Magique!