W Verbier
L’ensemble de grands chalets au design élégant qui abrite le W est une réussite. Dans ce luxueux complexe, le W Kitchen fait face à un magnifique panorama. Ici, le chef Emiliano Vignoni est Italien, le personnel de salle français, la clientèle suédoise ou anglo-saxonne et la cuisine, annoncée «moderne et locale», est à l’image de ce puzzle. Au final, on se croirait à Londres, dans l’un de ces concepts bistrotiers un peu creux, où la musique est atroce, le service débordé et la carte (on vous l’apporte spontanément en anglais, of course) tellement modeuse qu’elle donne envie de repartir illico: pourquoi mêler confiture de fruits rouges et crème de taleggio autour d’une entrecôte d’agneau à la poudre de framboises? Et pourtant, dans les assiettes, le résultat est plutôt plaisant, parfois même enthousiasmant. Ainsi le foie gras poêlé en feuille de vigne est une merveille de tendreté et de volupté savoureuse. Excellent. L’œuf parfait en nuage de butternut aux champignons n’est pas mal non plus. Puis le filet mignon de bœuf d’Hérens aux châtaignes en diverses textures est convaincant. Tout comme le secret cut de Luma, même s’il arrive accompagné d’une sauce chimichurri terriblement amère. Pour finir, la pavlova aux petits fruits rouges (en mars!) et crème double est efficace.


L’ensemble de grands chalets au design élégant qui abrite le W est une réussite. Dans ce luxueux complexe, le W Kitchen fait face à un magnifique panorama. Ici, le chef Emiliano Vignoni est Italien, le personnel de salle français, la clientèle suédoise ou anglo-saxonne et la cuisine, annoncée «moderne et locale», est à l’image de ce puzzle. Au final, on se croirait à Londres, dans l’un de ces concepts bistrotiers un peu creux, où la musique est atroce, le service débordé et la carte (on vous l’apporte spontanément en anglais, of course) tellement modeuse qu’elle donne envie de repartir illico: pourquoi mêler confiture de fruits rouges et crème de taleggio autour d’une entrecôte d’agneau à la poudre de framboises? Et pourtant, dans les assiettes, le résultat est plutôt plaisant, parfois même enthousiasmant. Ainsi le foie gras poêlé en feuille de vigne est une merveille de tendreté et de volupté savoureuse. Excellent. L’œuf parfait en nuage de butternut aux champignons n’est pas mal non plus. Puis le filet mignon de bœuf d’Hérens aux châtaignes en diverses textures est convaincant. Tout comme le secret cut de Luma, même s’il arrive accompagné d’une sauce chimichurri terriblement amère. Pour finir, la pavlova aux petits fruits rouges (en mars!) et crème double est efficace.