Romantik Hôtel Le Vignier
La vue sur les verts pâturages et le lac de la Gruyère avec les Préalpes fribourgeoises en toile de fond est à couper le souffle depuis la terrasse ou les larges baies vitrées de ce restaurant.
Le «Menu découverte», unique, démarre avec un couteau et sa déclinaison de betterave rouge. Les petits cubes de chair sont malheureusement trop cuits et caoutchouteux. L’escalope de foie gras au salsifis arrive dressée sous la forme d’un champignon, avec un tronçon de légume en guise de pied, mais son cœur est froid. C’est d’autant plus dommage que la réduction au sureau qui l’accompagne est délicieuse. Plus aboutie, la queue de langouste, à la cuisson idéale, tient compagnie à un petit fagot de croquantes salicornes. On monte encore d’un cran avec le filet de sole à la chair fondante et translucide. Le poisson est parfaitement assaisonné et se plaît sur son lit de chou rouge. Des tranches de granny smith lui confèrent une touche d’acidité. Cap sur l’Irlande avec ce filet de bœuf black angus au whisky Lagavulin. La chair est tendre comme du beurre et les papilles se régalent des multiples saveurs. Mais, quel dommage, la mousseline de vitelottes qui l’accompagne est compacte et sèche. Et le dressage manque cruellement de panache: assiette et ingrédients forment un monochrome brun franchement terne. En dessert, les lamelles de truffe de Bourgogne peinent à apporter du relief aux saveurs de chocolat et de mandarine. Un repas en demi-teinte, donc, qui implique la perte d’un point.


La vue sur les verts pâturages et le lac de la Gruyère avec les Préalpes fribourgeoises en toile de fond est à couper le souffle depuis la terrasse ou les larges baies vitrées de ce restaurant.
Le «Menu découverte», unique, démarre avec un couteau et sa déclinaison de betterave rouge. Les petits cubes de chair sont malheureusement trop cuits et caoutchouteux. L’escalope de foie gras au salsifis arrive dressée sous la forme d’un champignon, avec un tronçon de légume en guise de pied, mais son cœur est froid. C’est d’autant plus dommage que la réduction au sureau qui l’accompagne est délicieuse. Plus aboutie, la queue de langouste, à la cuisson idéale, tient compagnie à un petit fagot de croquantes salicornes. On monte encore d’un cran avec le filet de sole à la chair fondante et translucide. Le poisson est parfaitement assaisonné et se plaît sur son lit de chou rouge. Des tranches de granny smith lui confèrent une touche d’acidité. Cap sur l’Irlande avec ce filet de bœuf black angus au whisky Lagavulin. La chair est tendre comme du beurre et les papilles se régalent des multiples saveurs. Mais, quel dommage, la mousseline de vitelottes qui l’accompagne est compacte et sèche. Et le dressage manque cruellement de panache: assiette et ingrédients forment un monochrome brun franchement terne. En dessert, les lamelles de truffe de Bourgogne peinent à apporter du relief aux saveurs de chocolat et de mandarine. Un repas en demi-teinte, donc, qui implique la perte d’un point.