Cheval Blanc
Le Cheval Blanc est aisément reconnaissable à sa devanture blanche – évidemment! – surmontée par sa grande terrasse. L’intérieur est décliné sur le même thème immaculé et offre une belle ambiance lumineuse rehaussée par la chaleur du parquet.
En maîtresse de maison, Anne-Marie Thürler y distille un accueil franc et chaleureux et veille sur le service discret et efficace. La carte égrène en quelques plats les classiques de la cuisine française et méditerranéenne, remaniés par André Thürler qui en fait des polychromies à la fois plaisantes à l’œil et gourmandes en bouche.
A commencer par une panna cotta d’asperges blanches accompagnée par une lamelle de cœur de saumon en gravlax, parfaite pour rafraîchir le palais.
Dans les classiques, il y a le foie gras poêlé, décliné soit avec des asperges en tatin agrémentées d’une hollandaise au balsamique, soit avec un suprême de pintade à l’armagnac. A la justesse de la cuisson du foie gras, caramélisé et fondant, répond la goûteuse ballottine et sa farce de volaille parfaitement maîtrisée. Le tout est porté par un jus de volaille crémeux et sapide.
Les produits de la mer sont également à l’honneur, avec cette composition de filets de rouget marinés à l’huile de citron, une saladine de supions et une gamba finement saisie. L’ensemble manque un peu de liant. Le pavé de sandre grillé est livré haut en couleur, avec ses tuiles verte et noire, sa chips de tomate et une crème de citronnelle qui harmonise le tout.
Les douceurs n’offrent pas la même maîtrise mais restent de très bonne facture.
On retiendra la crème brûlée à la verveine odorante, un peu trop compacte, accompagnée d’une glace à la verveine et d’un cannelé au rhum, qui aurait sa place dans les meilleures pâtisseries de Bordeaux.
La tartelette feuilletée à la rhubarbe, sorbet fraise et rhubarbe était une belle promesse qui finalement n’offre pas la fraîcheur escomptée.
La carte des vins propose une sélection succincte, mais bien choisie, de vins suisses et français, dont un merlot blanc tessinois de chez Brivio.
Le Cheval Blanc fait figure de classique, dans la pléthore d’adresses récemment ouvertes à Bulle.


Le Cheval Blanc est aisément reconnaissable à sa devanture blanche – évidemment! – surmontée par sa grande terrasse. L’intérieur est décliné sur le même thème immaculé et offre une belle ambiance lumineuse rehaussée par la chaleur du parquet.
En maîtresse de maison, Anne-Marie Thürler y distille un accueil franc et chaleureux et veille sur le service discret et efficace. La carte égrène en quelques plats les classiques de la cuisine française et méditerranéenne, remaniés par André Thürler qui en fait des polychromies à la fois plaisantes à l’œil et gourmandes en bouche.
A commencer par une panna cotta d’asperges blanches accompagnée par une lamelle de cœur de saumon en gravlax, parfaite pour rafraîchir le palais.
Dans les classiques, il y a le foie gras poêlé, décliné soit avec des asperges en tatin agrémentées d’une hollandaise au balsamique, soit avec un suprême de pintade à l’armagnac. A la justesse de la cuisson du foie gras, caramélisé et fondant, répond la goûteuse ballottine et sa farce de volaille parfaitement maîtrisée. Le tout est porté par un jus de volaille crémeux et sapide.
Les produits de la mer sont également à l’honneur, avec cette composition de filets de rouget marinés à l’huile de citron, une saladine de supions et une gamba finement saisie. L’ensemble manque un peu de liant. Le pavé de sandre grillé est livré haut en couleur, avec ses tuiles verte et noire, sa chips de tomate et une crème de citronnelle qui harmonise le tout.
Les douceurs n’offrent pas la même maîtrise mais restent de très bonne facture.
On retiendra la crème brûlée à la verveine odorante, un peu trop compacte, accompagnée d’une glace à la verveine et d’un cannelé au rhum, qui aurait sa place dans les meilleures pâtisseries de Bordeaux.
La tartelette feuilletée à la rhubarbe, sorbet fraise et rhubarbe était une belle promesse qui finalement n’offre pas la fraîcheur escomptée.
La carte des vins propose une sélection succincte, mais bien choisie, de vins suisses et français, dont un merlot blanc tessinois de chez Brivio.
Le Cheval Blanc fait figure de classique, dans la pléthore d’adresses récemment ouvertes à Bulle.