Com'ça
Dans un cadre mêlant bois naturel et éléments industriels, où la cuisine est grande ouverte sur la petite salle, le nouveau restaurant Com’ça joue l’agréable décontraction. Le menu unique, mettant en valeur des produits simples, pour la plupart régionaux, change chaque semaine en fonction des récoltes. Et c’est Jean-Marc Dedeyne, ex-directeur de la restauration de l’Hôtel Cailler, à Charmey, qui est en cuisine. Si tous les ingrédients sont ainsi réunis pour produire quelques prodiges, le début du repas est gourmand mais souffre de quelques couacs de cuisson et d’assaisonnements manquants. Un exemple: cette raviole ouverte à l’ail noir, recouvrant une truite légèrement trop cuite et de l’aubergine fondante. Le tout manque de puissance et de dynamisme malgré une belle sauce au vin blanc. La fine tarte aux tomates confites et tomme fraîche, elle, ne manque pas de fraîcheur grâce au vinaigre de framboise et à l’huile de racine de persil. Et le cochon d’alpage de l’assiette suivante est très séduisant grâce à sa cuisson rosée, sans oublier le soin apporté à la fleur de courgette farcie qui l’accompagne. Du côté des douceurs, on se régale d’un paris-brest sucré-salé où la crème pralinée fait des merveilles. Les vins sont nature, avec leur lot de pépites et d’excentricités.


Dans un cadre mêlant bois naturel et éléments industriels, où la cuisine est grande ouverte sur la petite salle, le nouveau restaurant Com’ça joue l’agréable décontraction. Le menu unique, mettant en valeur des produits simples, pour la plupart régionaux, change chaque semaine en fonction des récoltes. Et c’est Jean-Marc Dedeyne, ex-directeur de la restauration de l’Hôtel Cailler, à Charmey, qui est en cuisine. Si tous les ingrédients sont ainsi réunis pour produire quelques prodiges, le début du repas est gourmand mais souffre de quelques couacs de cuisson et d’assaisonnements manquants. Un exemple: cette raviole ouverte à l’ail noir, recouvrant une truite légèrement trop cuite et de l’aubergine fondante. Le tout manque de puissance et de dynamisme malgré une belle sauce au vin blanc. La fine tarte aux tomates confites et tomme fraîche, elle, ne manque pas de fraîcheur grâce au vinaigre de framboise et à l’huile de racine de persil. Et le cochon d’alpage de l’assiette suivante est très séduisant grâce à sa cuisson rosée, sans oublier le soin apporté à la fleur de courgette farcie qui l’accompagne. Du côté des douceurs, on se régale d’un paris-brest sucré-salé où la crème pralinée fait des merveilles. Les vins sont nature, avec leur lot de pépites et d’excentricités.