Café Paradiso
Une adresse de poche au cœur de Bulle. Voilà ce qu’offre ce Café Paradiso aux tables de bois brut. Ici, Georgy Blanchet apporte l’ardoise où les mets s’inscrivent à la craie. On commence par mordre dans le croquant et délicieux pain bio d’Antoine Junod et on choisit des portions à partager. Au service, le malicieux maître des lieux amène un verre de chenin audacieux de la Cuvée Les Jongleurs de la Loire. On apprécie la belle trame acide et la bouche d’agrumes. On goûte les fondantes et rutilantes panisses dans leur sauce tomate mijotée longtemps, confite et bien relevée. En contraste, les aubergines du Jardin d’Ogoz restent fermes. La cuisinière Virginie Tinembart, absente ce jour-là, a tout préparé la veille et cela resplendit en bouche grâce aux derniers ajustements apprêtés dans une petite cuisine ouverte. Tout arrive sur la table en même temps. On aime la cuisson radicale du saumon presque un peu brûlé et encore cru à l’intérieur. L’accompagnement de chou et de salicorne impose sa douceur et son croquant et le riz du Laos, juste ce qu’il faut de gluant, nappe les bouchées. Ensuite, la joue de cochon, délicate et impeccablement assaisonnée, entre en contraste avec une crème acidulée et quelques herbes sauvages. On succombe encore à un subtil velouté de navets où flottent des pleurotes grillés. Georgy Blanchet orchestre la farandole de saveurs, partage des anecdotes, laisse sourdre sa passion de faire plaisir et sert le vin nature rebelle de Fabien Vallélian. Les délicats fromages de chèvre de Heidi et une tarte aux pommes méli-mélo à la pâte fine et à la cuisson longue achèvent la ronde des beaux produits locaux. Un lien s’établit avec les habitués de la table ronde. On aime cet esprit bistronomique de grande ville en contraste avec la place du Marché de la petite cité gruérienne.
Une adresse de poche au cœur de Bulle. Voilà ce qu’offre ce Café Paradiso aux tables de bois brut. Ici, Georgy Blanchet apporte l’ardoise où les mets s’inscrivent à la craie. On commence par mordre dans le croquant et délicieux pain bio d’Antoine Junod et on choisit des portions à partager. Au service, le malicieux maître des lieux amène un verre de chenin audacieux de la Cuvée Les Jongleurs de la Loire. On apprécie la belle trame acide et la bouche d’agrumes. On goûte les fondantes et rutilantes panisses dans leur sauce tomate mijotée longtemps, confite et bien relevée. En contraste, les aubergines du Jardin d’Ogoz restent fermes. La cuisinière Virginie Tinembart, absente ce jour-là, a tout préparé la veille et cela resplendit en bouche grâce aux derniers ajustements apprêtés dans une petite cuisine ouverte. Tout arrive sur la table en même temps. On aime la cuisson radicale du saumon presque un peu brûlé et encore cru à l’intérieur. L’accompagnement de chou et de salicorne impose sa douceur et son croquant et le riz du Laos, juste ce qu’il faut de gluant, nappe les bouchées. Ensuite, la joue de cochon, délicate et impeccablement assaisonnée, entre en contraste avec une crème acidulée et quelques herbes sauvages. On succombe encore à un subtil velouté de navets où flottent des pleurotes grillés. Georgy Blanchet orchestre la farandole de saveurs, partage des anecdotes, laisse sourdre sa passion de faire plaisir et sert le vin nature rebelle de Fabien Vallélian. Les délicats fromages de chèvre de Heidi et une tarte aux pommes méli-mélo à la pâte fine et à la cuisson longue achèvent la ronde des beaux produits locaux. Un lien s’établit avec les habitués de la table ronde. On aime cet esprit bistronomique de grande ville en contraste avec la place du Marché de la petite cité gruérienne.