Restaurant Gerber Wyss
Au cœur d’Yverdon, le dynamique duo Gerber-Wyss a d’abord ouvert une boulangerie-chocolaterie fine prolongée d’un salon de thé. Puis s’est ajouté un restaurant de haut vol, membre des Jeunes restaurateurs, qui a recentré son concept pour se concentrer sur un menu unique, décliné en six à hui plats et composé exclusivement de produits locaux, bios et de saison. Dans la salle élégante, feutrée et baignée de lumière tamisée, les tables sont largement espacées. On peut aussi réserver la grande table qui appartenait à Philippe Rochat, ou celle située directement dans la grande cuisine vitrée. Il ne reste ensuite plus qu’à se laisser surprendre par un parcours de dégustation inventif et raffiné. En présentation artistique, chaque plat se décline de plusieurs façons: le produit est d’abord présenté dans sa version brute, puis transformée. Une tartelette fine d’accompagnement et une émulsion ajoutée au dernier moment complètent le tableau avec chic. Parmi les musts, on retient ce divin omble chevalier, présenté comme un sushi en feuille de capucine. Il arrive escorté d’une tarte de cressonnette relevée fort à propos d’œufs du même poisson. Puis la rose de pomme de terre fumée, réhaussée de truffe noire, barbote dans une eau de champignons fermentés, aux saveurs puissantes et acidulées. Le filet de canard bénéficie d’une cuisson parfaite. Jus de viande et d’orange amère lui donnent la réplique ainsi qu’une variation originale de carottes. On est moins emballé par la poire de terre, ce tubercule méconnu rappelant le topinambour, qui arrive en risotto un peu fade, mais relevé d’une étonnante émulsion citron-cumin. Puis le saumon fumé des Grisons arrive en beau millefeuille, mais un sabayon très riche (trop?) à la moutarde japonaise noie le tout. L’opulent plateau de fromages avec ses délicieux pains maison est suivi d’une quadrilogie autour du café: cosses en infusion, bricelets remplis de crème légère, tuiles graphiques et goûteuses, cœur praliné très gourmand. Enfin, l’assortiment de mignardises est proposé dans une belle armoire à cigares: ne pas manquer le chocolat maison au fruit de la passion! Sans oublier une étourdissante carte de vins suisses et français, au verre ou en bouteille, à travers laquelle le sommeiller vous guide avec un brio.
Au cœur d’Yverdon, le dynamique duo Gerber-Wyss a d’abord ouvert une boulangerie-chocolaterie fine prolongée d’un salon de thé. Puis s’est ajouté un restaurant de haut vol, membre des Jeunes restaurateurs, qui a recentré son concept pour se concentrer sur un menu unique, décliné en six à hui plats et composé exclusivement de produits locaux, bios et de saison. Dans la salle élégante, feutrée et baignée de lumière tamisée, les tables sont largement espacées. On peut aussi réserver la grande table qui appartenait à Philippe Rochat, ou celle située directement dans la grande cuisine vitrée. Il ne reste ensuite plus qu’à se laisser surprendre par un parcours de dégustation inventif et raffiné. En présentation artistique, chaque plat se décline de plusieurs façons: le produit est d’abord présenté dans sa version brute, puis transformée. Une tartelette fine d’accompagnement et une émulsion ajoutée au dernier moment complètent le tableau avec chic. Parmi les musts, on retient ce divin omble chevalier, présenté comme un sushi en feuille de capucine. Il arrive escorté d’une tarte de cressonnette relevée fort à propos d’œufs du même poisson. Puis la rose de pomme de terre fumée, réhaussée de truffe noire, barbote dans une eau de champignons fermentés, aux saveurs puissantes et acidulées. Le filet de canard bénéficie d’une cuisson parfaite. Jus de viande et d’orange amère lui donnent la réplique ainsi qu’une variation originale de carottes. On est moins emballé par la poire de terre, ce tubercule méconnu rappelant le topinambour, qui arrive en risotto un peu fade, mais relevé d’une étonnante émulsion citron-cumin. Puis le saumon fumé des Grisons arrive en beau millefeuille, mais un sabayon très riche (trop?) à la moutarde japonaise noie le tout. L’opulent plateau de fromages avec ses délicieux pains maison est suivi d’une quadrilogie autour du café: cosses en infusion, bricelets remplis de crème légère, tuiles graphiques et goûteuses, cœur praliné très gourmand. Enfin, l’assortiment de mignardises est proposé dans une belle armoire à cigares: ne pas manquer le chocolat maison au fruit de la passion! Sans oublier une étourdissante carte de vins suisses et français, au verre ou en bouteille, à travers laquelle le sommeiller vous guide avec un brio.