Du Lac
Le Pont se donne des airs de Riviera avec son quai animé et pavoisé de fanions multicolores qui incite à la promenade avant de prendre place sur la terrasse du restaurant face au panorama du lac de Joux dans toute sa longueur. Depuis vingt-deux ans, dans une adresse très familiale, Monsieur est aux fourneaux, accompagné depuis peu par son fils, et Madame est en salle. Les Biaggi proposent une cuisine simple mais authentique, axée sur la fraîcheur des produits locaux: des poissons pêchés le jour même, estampillés du nom du pêcheur, voilà toute leur force. La carte présente principalement des mets de brasserie et précise scrupuleusement l’origine des produits, le poids qu’on aura dans son assiette, les infos sur les allergies éventuelles (gluten, caséine, lactose, quantité de sel en grammes…). Après une mise en bouche fraîche et piquante sous forme de quinoa parfumé à la menthe et à l’ail arrive un vitello tonnato, peut-être coupé un peu trop finement, ponctué de gouttes de wasabi, de mousse de betterave rouge et d’houmous. On retrouve ce même décor autour du tartare de féra, au parfum de fumé, parsemé de jeunes pousses sous un trait d’encre de seiche. Les filets de féra meunière, avec leur julienne de tomates et d’oignons, fleurent bon l’estragon, de même que les filets de perche, sous une pluie de confettis de carottes, d’oignons et de persil. Deux plats qui sont un régal tant les saveurs sont relevées et la cuisson optimale. On termine avec deux délicieux desserts: des cubes d’ananas rôtis aux épices et un sorbet au pamplemousse, un peu exotiques pour la saison (fin du printemps), ou une part de tourte au kirsch d’origine zougoise certifiée.
Le Pont se donne des airs de Riviera avec son quai animé et pavoisé de fanions multicolores qui incite à la promenade avant de prendre place sur la terrasse du restaurant face au panorama du lac de Joux dans toute sa longueur. Depuis vingt-deux ans, dans une adresse très familiale, Monsieur est aux fourneaux, accompagné depuis peu par son fils, et Madame est en salle. Les Biaggi proposent une cuisine simple mais authentique, axée sur la fraîcheur des produits locaux: des poissons pêchés le jour même, estampillés du nom du pêcheur, voilà toute leur force. La carte présente principalement des mets de brasserie et précise scrupuleusement l’origine des produits, le poids qu’on aura dans son assiette, les infos sur les allergies éventuelles (gluten, caséine, lactose, quantité de sel en grammes…). Après une mise en bouche fraîche et piquante sous forme de quinoa parfumé à la menthe et à l’ail arrive un vitello tonnato, peut-être coupé un peu trop finement, ponctué de gouttes de wasabi, de mousse de betterave rouge et d’houmous. On retrouve ce même décor autour du tartare de féra, au parfum de fumé, parsemé de jeunes pousses sous un trait d’encre de seiche. Les filets de féra meunière, avec leur julienne de tomates et d’oignons, fleurent bon l’estragon, de même que les filets de perche, sous une pluie de confettis de carottes, d’oignons et de persil. Deux plats qui sont un régal tant les saveurs sont relevées et la cuisson optimale. On termine avec deux délicieux desserts: des cubes d’ananas rôtis aux épices et un sorbet au pamplemousse, un peu exotiques pour la saison (fin du printemps), ou une part de tourte au kirsch d’origine zougoise certifiée.