Restaurant de l'Hôtel de Ville Gerber Wyss
Après une ouverture fort remarquée en 2020, l’Hôtel de Ville a quelque peu modifié son concept, covid oblige. De 10 h à 17 h, c’est un salon de thé doublé d’une unique table d’hôte en cuisine, avec vue sur la confection des plats, et La Cave, une table plus intimiste et insolite au sous-sol. Le soir, en revanche, les gourmets ont le choix entre trois menus d’une cuisine raffinée et de saison, ainsi qu’un menu exclusivement végétarien. Et cette nouvelle organisation n’a en rien affecté l’excellence de l’offre. En cuisine, le talentueux chef Sébastien Rauch, venu du 57° Grill du Château d’Ouchy, mène la brigade avec brio, tandis que Grégory Wyss, chef pâtissier, assure la confection des douceurs. En salle, on retrouve le maître d’hôtel Guillaume Douane et un nouveau sommelier, Sébastien Chanson. A table, la prestation enthousiasme de l’amuse-bouche au dessert. On entre dans le vif du sujet avec une trilogie de bouchées, toutes aussi gourmandes les unes que les autres. Au malakoff fondant succèdent une fine tartelette aux petits pois, fraises et citron confit et un divin sablé au thym chapeauté d’une petite tomate vanillée.
Les légumes printaniers en tarte fine sont une merveille. Croquants à souhait, ils sont accompagnés d’un tube croustillant fourré de panna cotta citronnée. Les chanterelles et petits pois arrivent dans un écrin de petits macaronis avec un divin jus de volaille au vin jaune.
L’omble chevalier en vapeur de verveine est escorté de févettes à la française et d’une goûteuse réduction à la rhubarbe. Quant au mignon de veau et ses ris poêlés, ils affichent une cuisson parfaite et on se délecte d’une réduction de sauce teriyaki. Le céleri en millefeuille de champignons convaincrait les plus aguerris des carnivores de se muer en végétariens. Côté desserts, on frise l’extase tant avec les fraises parfumées à la verveine citronnelle agrémentées d’une crème glacée au citron vert et de biscuits craquants qu’avec un soufflé aérien en diable. A la carte des vins, les meilleurs vignerons de Suisse ont leur place. Ajoutez à tout cela un service prévenant et soigné, et vous avez là tous les ingrédients d’une très grande table à laquelle nous sommes ravis d’attribuer un point de plus cette année.
Après une ouverture fort remarquée en 2020, l’Hôtel de Ville a quelque peu modifié son concept, covid oblige. De 10 h à 17 h, c’est un salon de thé doublé d’une unique table d’hôte en cuisine, avec vue sur la confection des plats, et La Cave, une table plus intimiste et insolite au sous-sol. Le soir, en revanche, les gourmets ont le choix entre trois menus d’une cuisine raffinée et de saison, ainsi qu’un menu exclusivement végétarien. Et cette nouvelle organisation n’a en rien affecté l’excellence de l’offre. En cuisine, le talentueux chef Sébastien Rauch, venu du 57° Grill du Château d’Ouchy, mène la brigade avec brio, tandis que Grégory Wyss, chef pâtissier, assure la confection des douceurs. En salle, on retrouve le maître d’hôtel Guillaume Douane et un nouveau sommelier, Sébastien Chanson. A table, la prestation enthousiasme de l’amuse-bouche au dessert. On entre dans le vif du sujet avec une trilogie de bouchées, toutes aussi gourmandes les unes que les autres. Au malakoff fondant succèdent une fine tartelette aux petits pois, fraises et citron confit et un divin sablé au thym chapeauté d’une petite tomate vanillée.
Les légumes printaniers en tarte fine sont une merveille. Croquants à souhait, ils sont accompagnés d’un tube croustillant fourré de panna cotta citronnée. Les chanterelles et petits pois arrivent dans un écrin de petits macaronis avec un divin jus de volaille au vin jaune.
L’omble chevalier en vapeur de verveine est escorté de févettes à la française et d’une goûteuse réduction à la rhubarbe. Quant au mignon de veau et ses ris poêlés, ils affichent une cuisson parfaite et on se délecte d’une réduction de sauce teriyaki. Le céleri en millefeuille de champignons convaincrait les plus aguerris des carnivores de se muer en végétariens. Côté desserts, on frise l’extase tant avec les fraises parfumées à la verveine citronnelle agrémentées d’une crème glacée au citron vert et de biscuits craquants qu’avec un soufflé aérien en diable. A la carte des vins, les meilleurs vignerons de Suisse ont leur place. Ajoutez à tout cela un service prévenant et soigné, et vous avez là tous les ingrédients d’une très grande table à laquelle nous sommes ravis d’attribuer un point de plus cette année.