
Hôtel Président
C’est à la fois le lieu de rencontre des vedettes et celui d’un charme discret et confortable. Le restaurant gastronomique du palace genevois ne se contente d’ailleurs pas d’accueillir du beau monde, il en emploie aussi. Côté salle, Geoffrey Bentrari, «Sommelier de l’année» 2010, dirige un service efficace et sympathique, qui s’amuse à décliner les plats imaginés par le duo à la tête des cuisines.
Michel Roth, le chef exécutif et iconique des lieux, a placé au piano le finaliste de Top Chef Danny Khezzar, jeune prodige qui s’amuse à épater son monde avec des plats qui déclinent les produits en de multiples préparations. Le soir, le menu donne le choix entre sept ou dix plats, dans lequel on peut préférer le poisson ou la viande pour le plat principal. Commence ensuite un joli ballet au rythme bien dosé qui enchante les yeux autant que les papilles.
Ainsi ce bouillon aux pleurotes genevois, censé nettoyer la bouche avant d’attaquer. Les pleurotes, on les retrouve cachés dans un petit bonhomme en chocolat blanc que le service laisse tomber dans une crème fumée au sapin, qui dissimule aussi des noix de macadamia râpées. Arrive ensuite ce spaghetti enroulé en timbale pour enrober un œuf parfait à la truffe, des épinards et des crosnes, à côté duquel un bonbon praliné décline le même champignon et une brioche caramélisée à la purée de crosnes est là pour saucer.
Arrive ensuite une palette de peintre avec ses trois agrumes fermentés qu’on «peint» sur une chips pour déterminer lequel on préfère, agrume qui viendra ensuite parfumer une Saint-Jacques et son écrevisse panée, à côté d’un sabayon à l’huile d’écrevisse. Le service soulève ensuite l’assiette pour révéler une merveille de carpaccio des mêmes fruits de mer avec une crème double fumée au citron et wasabi.
L’omble s’accompagne d’une déclinaison d’oignon (dont la sauce elle-même), d’un dashi et d’un sorbet aux herbes, tandis que le chevreuil arrive fumé sous cloche pour se marier à des salsifis poudrés, à une pomme soufflée et à un bonbon goûteux à la même viande.
La créativité ne s’arrête pas au moment des desserts, comme cette déclinaison de poire sous toutes ses formes ou cette fausse tarte au citron meringuée déstructurée.
Evidemment, la cave du palace regorge de beaux crus pour accompagner la fête, dont de belles propositions au verre.
C’est à la fois le lieu de rencontre des vedettes et celui d’un charme discret et confortable. Le restaurant gastronomique du palace genevois ne se contente d’ailleurs pas d’accueillir du beau monde, il en emploie aussi. Côté salle, Geoffrey Bentrari, «Sommelier de l’année» 2010, dirige un service efficace et sympathique, qui s’amuse à décliner les plats imaginés par le duo à la tête des cuisines.
Michel Roth, le chef exécutif et iconique des lieux, a placé au piano le finaliste de Top Chef Danny Khezzar, jeune prodige qui s’amuse à épater son monde avec des plats qui déclinent les produits en de multiples préparations. Le soir, le menu donne le choix entre sept ou dix plats, dans lequel on peut préférer le poisson ou la viande pour le plat principal. Commence ensuite un joli ballet au rythme bien dosé qui enchante les yeux autant que les papilles.
Ainsi ce bouillon aux pleurotes genevois, censé nettoyer la bouche avant d’attaquer. Les pleurotes, on les retrouve cachés dans un petit bonhomme en chocolat blanc que le service laisse tomber dans une crème fumée au sapin, qui dissimule aussi des noix de macadamia râpées. Arrive ensuite ce spaghetti enroulé en timbale pour enrober un œuf parfait à la truffe, des épinards et des crosnes, à côté duquel un bonbon praliné décline le même champignon et une brioche caramélisée à la purée de crosnes est là pour saucer.
Arrive ensuite une palette de peintre avec ses trois agrumes fermentés qu’on «peint» sur une chips pour déterminer lequel on préfère, agrume qui viendra ensuite parfumer une Saint-Jacques et son écrevisse panée, à côté d’un sabayon à l’huile d’écrevisse. Le service soulève ensuite l’assiette pour révéler une merveille de carpaccio des mêmes fruits de mer avec une crème double fumée au citron et wasabi.
L’omble s’accompagne d’une déclinaison d’oignon (dont la sauce elle-même), d’un dashi et d’un sorbet aux herbes, tandis que le chevreuil arrive fumé sous cloche pour se marier à des salsifis poudrés, à une pomme soufflée et à un bonbon goûteux à la même viande.
La créativité ne s’arrête pas au moment des desserts, comme cette déclinaison de poire sous toutes ses formes ou cette fausse tarte au citron meringuée déstructurée.
Evidemment, la cave du palace regorge de beaux crus pour accompagner la fête, dont de belles propositions au verre.


