@paradise
Autrefois restaurant de piste, le Paradies, à Findeln, était (très bien) géré par le «roi du ravioli» Gaston Zeiter, parti au Zähringer, à Berne. A présent nommé @Paradise, il est à peine reconnaissable: un rêve turquoise avec d’énormes vases et un magnifique salon et une vue unique sur le Cervin. Loredana Zurbriggen est l’ange de ce paradis, avec son mari Elia. Le fils de Pirmin Zurbriggen participait encore récemment à la Coupe du monde de ski et passe manifestement sans effort de la piste au bar de piste. Le nom @Paradise en dit long: il s’agit de séduire une nouvelle clientèle, plus jeune et plus urbaine. Le cerveau de cette histoire s’appelle Max Cotting. C’est lui qui dirige Chez Vrony, à Findeln, avec sa femme. «@Paradise doit être différent de notre restaurant. Nous voulons offrir quelque chose d’inédit dans la région», explique le banquier à la retraite. Le lahmacun remplace donc le rösti. Un choix plutôt courageux. Mais si Joel Meier, le chef, est très jeune, il n’est pas un amateur: il a travaillé au Castello del Sole, à Ascona, après un apprentissage classique. Il est donc bien équipé pour se lancer dans l’expérience de la cuisine fusion. Et voilà ce que cela donne: pain pita, houmous au curcuma, tempura de légumes et merveilleuse soupe coco-carottes-gingembre pour commencer. Les non-végétariens peuvent agrémenter ces tapas de jambon pata negra et d’une exquise saucisse maison. Il y a aussi des pâtes: des bucatini fins à la cima di rapa, peperoncini et tomates. La viande hachée – de bœuf lahmacun à 2230 mètres d’altitude! – sur pain plat et crème aigre au citron vert et tabasco vert, c’est une trouvaille. Au plat du jour, les perches de Rarogne arrivent en véritable bouillabaisse au cabillaud et au saumon, dans un bouillon parfait. En hiver, le chef met les bouchées doubles et propose son coq au heida assorti d’une purée de racines de persil et de carottes multicolores.
Elia Zurbriggen sait bientôt tout faire, même actionner les canons à neige. C’est aussi lui qui veille sur la cave, qui recèle principalement des crus du top 150 du GaultMillau. Trois vigneronnes valaisannes exceptionnelles y jouent les premiers rôles: Marie-Thérèse Chappaz, Sandrine Caloz et Valentina Andrei.
Autrefois restaurant de piste, le Paradies, à Findeln, était (très bien) géré par le «roi du ravioli» Gaston Zeiter, parti au Zähringer, à Berne. A présent nommé @Paradise, il est à peine reconnaissable: un rêve turquoise avec d’énormes vases et un magnifique salon et une vue unique sur le Cervin. Loredana Zurbriggen est l’ange de ce paradis, avec son mari Elia. Le fils de Pirmin Zurbriggen participait encore récemment à la Coupe du monde de ski et passe manifestement sans effort de la piste au bar de piste. Le nom @Paradise en dit long: il s’agit de séduire une nouvelle clientèle, plus jeune et plus urbaine. Le cerveau de cette histoire s’appelle Max Cotting. C’est lui qui dirige Chez Vrony, à Findeln, avec sa femme. «@Paradise doit être différent de notre restaurant. Nous voulons offrir quelque chose d’inédit dans la région», explique le banquier à la retraite. Le lahmacun remplace donc le rösti. Un choix plutôt courageux. Mais si Joel Meier, le chef, est très jeune, il n’est pas un amateur: il a travaillé au Castello del Sole, à Ascona, après un apprentissage classique. Il est donc bien équipé pour se lancer dans l’expérience de la cuisine fusion. Et voilà ce que cela donne: pain pita, houmous au curcuma, tempura de légumes et merveilleuse soupe coco-carottes-gingembre pour commencer. Les non-végétariens peuvent agrémenter ces tapas de jambon pata negra et d’une exquise saucisse maison. Il y a aussi des pâtes: des bucatini fins à la cima di rapa, peperoncini et tomates. La viande hachée – de bœuf lahmacun à 2230 mètres d’altitude! – sur pain plat et crème aigre au citron vert et tabasco vert, c’est une trouvaille. Au plat du jour, les perches de Rarogne arrivent en véritable bouillabaisse au cabillaud et au saumon, dans un bouillon parfait. En hiver, le chef met les bouchées doubles et propose son coq au heida assorti d’une purée de racines de persil et de carottes multicolores.
Elia Zurbriggen sait bientôt tout faire, même actionner les canons à neige. C’est aussi lui qui veille sur la cave, qui recèle principalement des crus du top 150 du GaultMillau. Trois vigneronnes valaisannes exceptionnelles y jouent les premiers rôles: Marie-Thérèse Chappaz, Sandrine Caloz et Valentina Andrei.