Hôtel Palafitte
Le cadre est un tableau vivant, changeant au rythme du ciel et de l’eau. L’hôtel Palafitte tire son nom des habitats lacustres construits sur pilotis sur les rivages des lacs européens à l’âge du bronze. Et pour cause: l’établissement de luxe propose ses plus belles suites montées sur le lac, vestiges de l’Arteplage d’Expo.02. Côté gastronomique, la Table du Palafitte est dressée dans une générosité des saveurs et des couleurs par le chef Maxime Pot. Proposés à la carte, les plats s’agencent également dans des menus au rapport qualité-prix intéressant. «L’instant d’un moment» s’ouvre dans un éveil des papilles gourmand avec une panna cotta de légumes verts piquée d’un petit beignet de rascasse. Le carpaccio de Saint-Jacques, dont on salue la qualité, joue de la douce acidité de lamelles de pomme granny smith et d’une jolie mousse citronnée. On poursuit dans un camaïeu de vert décliné en une raviole de cresson de fontaine, relevée de citron confit, parfaitement al dente, qu’on a déposée sur un lit d’épinards et ponctuée d’une émulsion de poireaux. La tuile translucide et caramélisée de ce même légume y apporte du croustillant. Dans un terre-mer audacieux, la chair fine du bar de ligne s’acoquine avec le grillé d’un cep. L’algue wakamé et la salicorne y ajoutent leur touche salée et iodée, mêlée à l’onctuosité d’une sauce au Mauler rosé. Versée de façon trop généreuse, celle-ci finit par épuiser la délicatesse du plat. Le filet de bœuf «du pays», souhaité saignant, arrive un peu trop cuit, quelques copeaux de truffe noire du Périgord coiffant son «feuille-à-feuille» de pommes de terre et un petit foie gras poêlé. Le moment fromage honore un Bleuchâtel servi en mousse tiède sur un confit d’oignons rouges parsemée du délicieux croquant de noisettes torréfiées. Quant au dessert, c’est une ode galactique: le système solaire s’y déguste en décrochant la chair confite d’une clémentine drapée d’un sorbet au kalamansi. La lune en biscuit se constelle de crème à la vanille. La douceur, l’acidité, la fraîcheur, l’amertume, tout émoustille! L’accompagnement mets-vins permet de prendre toute l’ampleur de la richesse des vins de la région. A relever, enfin, le service jovial, parfois expéditif, au risque même de ne pas vous gratifier des dernières mignardises.
Le cadre est un tableau vivant, changeant au rythme du ciel et de l’eau. L’hôtel Palafitte tire son nom des habitats lacustres construits sur pilotis sur les rivages des lacs européens à l’âge du bronze. Et pour cause: l’établissement de luxe propose ses plus belles suites montées sur le lac, vestiges de l’Arteplage d’Expo.02. Côté gastronomique, la Table du Palafitte est dressée dans une générosité des saveurs et des couleurs par le chef Maxime Pot. Proposés à la carte, les plats s’agencent également dans des menus au rapport qualité-prix intéressant. «L’instant d’un moment» s’ouvre dans un éveil des papilles gourmand avec une panna cotta de légumes verts piquée d’un petit beignet de rascasse. Le carpaccio de Saint-Jacques, dont on salue la qualité, joue de la douce acidité de lamelles de pomme granny smith et d’une jolie mousse citronnée. On poursuit dans un camaïeu de vert décliné en une raviole de cresson de fontaine, relevée de citron confit, parfaitement al dente, qu’on a déposée sur un lit d’épinards et ponctuée d’une émulsion de poireaux. La tuile translucide et caramélisée de ce même légume y apporte du croustillant. Dans un terre-mer audacieux, la chair fine du bar de ligne s’acoquine avec le grillé d’un cep. L’algue wakamé et la salicorne y ajoutent leur touche salée et iodée, mêlée à l’onctuosité d’une sauce au Mauler rosé. Versée de façon trop généreuse, celle-ci finit par épuiser la délicatesse du plat. Le filet de bœuf «du pays», souhaité saignant, arrive un peu trop cuit, quelques copeaux de truffe noire du Périgord coiffant son «feuille-à-feuille» de pommes de terre et un petit foie gras poêlé. Le moment fromage honore un Bleuchâtel servi en mousse tiède sur un confit d’oignons rouges parsemée du délicieux croquant de noisettes torréfiées. Quant au dessert, c’est une ode galactique: le système solaire s’y déguste en décrochant la chair confite d’une clémentine drapée d’un sorbet au kalamansi. La lune en biscuit se constelle de crème à la vanille. La douceur, l’acidité, la fraîcheur, l’amertume, tout émoustille! L’accompagnement mets-vins permet de prendre toute l’ampleur de la richesse des vins de la région. A relever, enfin, le service jovial, parfois expéditif, au risque même de ne pas vous gratifier des dernières mignardises.