Ô Bistro de Lavaux
Depuis qu’il a repris ce restaurant perché au-dessus de Lutry, Michael Rochat s’amuse bien. D’autant qu’il a supprimé la carte écrite pour laisser son chef de salle annoncer le menu du jour et les quatre ou cinq propositions d’entrées puis de plats qui collent aux arrivages et aux envies du chef. En été, la terrasse est bucolique, plutôt ombragée et il y trône ces braséros très à la mode où Michael Rochat et son chef Alexandre Bouiniot grillent de belles choses, comme ces viandes de la boucherie Nardi de Cully. A l’intérieur, un restaurant entièrement vitré et un bistrot chaleureux complètent le décor.
Voici pour commencer cette soupe de melon Puits d’amour, un charentais haut de gamme assez goûteux, qu’on retrouve aussi en julienne dans l’assiette, le tout rehaussé au champagne. C’est frais, mais on aurait adoré y retrouver un peu plus de croquant, comme des chips de jambon cru, par exemple. Le tataki de bœuf juste coloré et mariné est déposé en fines tranches, parsemé de pousses et de quelques rondelles de légumes, pour s’apparier à une mayonnaise légère au miso. C’est très réussi.
Le tronçon de lotte lui aussi est parfaitement cuit, pour qu’il reste tendre et juteux, dans sa nage crémée qu’accompagnent des chanterelles d’été. Il s’accompagne d’une purée de pommes de terre bien coulante et d’une jolie déclinaison de légumes. Des légumes que l’on retrouve avec une des spécialités du chef, la côtelette de veau, tendrissime et goûteuse. La viande se parfume encore d’une sauce aux champignons qui fait déjà penser à l’automne alors que le soleil se couche sur le lac.
Le choix de desserts est également plutôt court et classique. L’entremets aux fruits rouges se pose sur un feuilletage parfait mais manque un peu de goût, malgré la présence de framboises dans le dessert, que surmontent quelques fines rondelles de fraise.
Le service est efficace à défaut d’être toujours chaleureux, et le sommelier aide à choisir dans une carte des vins assez fournie en vins suisses romands et alémaniques et un peu en crus étrangers.
Depuis qu’il a repris ce restaurant perché au-dessus de Lutry, Michael Rochat s’amuse bien. D’autant qu’il a supprimé la carte écrite pour laisser son chef de salle annoncer le menu du jour et les quatre ou cinq propositions d’entrées puis de plats qui collent aux arrivages et aux envies du chef. En été, la terrasse est bucolique, plutôt ombragée et il y trône ces braséros très à la mode où Michael Rochat et son chef Alexandre Bouiniot grillent de belles choses, comme ces viandes de la boucherie Nardi de Cully. A l’intérieur, un restaurant entièrement vitré et un bistrot chaleureux complètent le décor.
Voici pour commencer cette soupe de melon Puits d’amour, un charentais haut de gamme assez goûteux, qu’on retrouve aussi en julienne dans l’assiette, le tout rehaussé au champagne. C’est frais, mais on aurait adoré y retrouver un peu plus de croquant, comme des chips de jambon cru, par exemple. Le tataki de bœuf juste coloré et mariné est déposé en fines tranches, parsemé de pousses et de quelques rondelles de légumes, pour s’apparier à une mayonnaise légère au miso. C’est très réussi.
Le tronçon de lotte lui aussi est parfaitement cuit, pour qu’il reste tendre et juteux, dans sa nage crémée qu’accompagnent des chanterelles d’été. Il s’accompagne d’une purée de pommes de terre bien coulante et d’une jolie déclinaison de légumes. Des légumes que l’on retrouve avec une des spécialités du chef, la côtelette de veau, tendrissime et goûteuse. La viande se parfume encore d’une sauce aux champignons qui fait déjà penser à l’automne alors que le soleil se couche sur le lac.
Le choix de desserts est également plutôt court et classique. L’entremets aux fruits rouges se pose sur un feuilletage parfait mais manque un peu de goût, malgré la présence de framboises dans le dessert, que surmontent quelques fines rondelles de fraise.
Le service est efficace à défaut d’être toujours chaleureux, et le sommelier aide à choisir dans une carte des vins assez fournie en vins suisses romands et alémaniques et un peu en crus étrangers.