Auberge Communale
L’accueil de la patronne est quasi familial dans la claire salle à manger de ce restaurant de village à l’ombre du temple. Reprise en 2018 par Kathleen et Mehdi, l’auberge s’est parée d’entrée des 13 points qu’elle arbore toujours. On ne change pas un concept qui gagne: celui du chef repose sur une carte courte (quatre entrées, quatre suites, trois desserts) aux prix raisonnables, parfaitement maîtrisée, à laquelle on ne reprochera, pour chercher la petite bête, qu’un peu de timidité dans les saveurs des sauces.
Des saveurs recherchées, comme dans les généreuses ravioles de homard en pâte de riz de l’entrée, servies dans un jus émulsionné discrètement relevé de citronnelle et de combava. C’est joli, c’est délicat, et cela met de belle humeur pour recevoir en plat principal une désossée de caille farcie aux fines herbes nappée de zestes d’orange, dans une sauce sucrée-salée marquée de gingembre et de citron vert. Elle joue de ses tendres rondeurs sur une jardinière de légumes juste al dente.
En dessert, un financier à la fleur d’oranger, coiffé de suprêmes d’orange et d’une glace acidulée un peu indécise, clôt agréablement le repas.
La carte des vins fait une part large, mais sans être exclusive, aux crus de Lavaux. Elle comporte une offre au verre qui gagnerait à être un peu enrichie: deux blancs et deux rouges, c’est un peu court pour explorer une palette aussi bien construite de vins de cépage et d’assemblages choisis chez les bons producteurs et proposés à des prix, eux aussi, raisonnables.


L’accueil de la patronne est quasi familial dans la claire salle à manger de ce restaurant de village à l’ombre du temple. Reprise en 2018 par Kathleen et Mehdi, l’auberge s’est parée d’entrée des 13 points qu’elle arbore toujours. On ne change pas un concept qui gagne: celui du chef repose sur une carte courte (quatre entrées, quatre suites, trois desserts) aux prix raisonnables, parfaitement maîtrisée, à laquelle on ne reprochera, pour chercher la petite bête, qu’un peu de timidité dans les saveurs des sauces.
Des saveurs recherchées, comme dans les généreuses ravioles de homard en pâte de riz de l’entrée, servies dans un jus émulsionné discrètement relevé de citronnelle et de combava. C’est joli, c’est délicat, et cela met de belle humeur pour recevoir en plat principal une désossée de caille farcie aux fines herbes nappée de zestes d’orange, dans une sauce sucrée-salée marquée de gingembre et de citron vert. Elle joue de ses tendres rondeurs sur une jardinière de légumes juste al dente.
En dessert, un financier à la fleur d’oranger, coiffé de suprêmes d’orange et d’une glace acidulée un peu indécise, clôt agréablement le repas.
La carte des vins fait une part large, mais sans être exclusive, aux crus de Lavaux. Elle comporte une offre au verre qui gagnerait à être un peu enrichie: deux blancs et deux rouges, c’est un peu court pour explorer une palette aussi bien construite de vins de cépage et d’assemblages choisis chez les bons producteurs et proposés à des prix, eux aussi, raisonnables.