Le Vieux Chalet
Niché dans un quartier de chalets face à un panorama alpin imperturbable, ce restaurant au décor boisé inspire d’emblée la sympathie avec ses plantes vertes, sa collection de livres de cuisine inspirants et ses touches d’Orient. C’est le vétéran de la station, mais il a aimé rajeunir depuis que, en 2018, la cheffe Cléo Masson s’y est installée avec sa petite équipe. Son concept est clair et efficace, un menu unique bien nommé «Confiance», renouvelé toutes les trois semaines, que l’on peut aménager ou encore accompagner d’une proposition d’accords mets-boissons décoiffante. A propos, on salue l’état d’esprit, car, ici, on promeut l’eau de la carafe, délicieuse, locale et gratuite! On a hâte de découvrir la suite après qu’un amuse-bouche varié – glace à l’oignon rouge fondant dans une douce crème de topinambour, anneau de poireau et haddock fumé sauce gribiche et petit four de shiitaké au pain grillé – ait esquissé un style. Arrive la perche Loë, élevée à Rarogne, enrobée ici d’une tempura noire, à l’encre de seiche, et posée sur une sauce au vadouvan aux saveurs indiennes, relevée au yuzu, croustillante et délicate à souhait. Puis le mariage d’une crème de chou-fleur et de la pulpe d’une mandarine, enrichi des notes grillées de la cacahuète, est une merveille de finesse et de fraîcheur. Un bœuf grillé du val d’Hérens arrive en voisin, escorté d’une belle association de légumes anciens, cerfeuil tubéreux parfumé, fines purées de betteraves et de blettes aux couleurs profondes, dans lesquelles la réduction de jus de viande aromatisé au café viendra composer un saisissant tableau au fur et à mesure de la dégustation. Pour rafraîchir le palais, un joli petit sorbet à la faisselle et aux effluves de thé et de cerfeuil cache des dés de poire marinés au citron vert, on frissonne. Ce goût certain pour les mariages savoureux, les dialogues aromatiques et les compositions colorées et fleuries font de ce repas un joyeux voyage qui se termine dans les notes exotiques d’une tartelette gourmande déclinant l’ananas, le fruit de la passion et le faux poivre de Timut en réponse à la suavité d’une mousse au chocolat ivoire. Pour patienter, car le service est charmant mais l’attente un peu longue, on a aussi craqué pour les petits pains et beurres aromatisés. Vinothèque de crus nature et de qualité et carte alléchante de tapas complètent l'identité talentueuse du lieu.


Niché dans un quartier de chalets face à un panorama alpin imperturbable, ce restaurant au décor boisé inspire d’emblée la sympathie avec ses plantes vertes, sa collection de livres de cuisine inspirants et ses touches d’Orient. C’est le vétéran de la station, mais il a aimé rajeunir depuis que, en 2018, la cheffe Cléo Masson s’y est installée avec sa petite équipe. Son concept est clair et efficace, un menu unique bien nommé «Confiance», renouvelé toutes les trois semaines, que l’on peut aménager ou encore accompagner d’une proposition d’accords mets-boissons décoiffante. A propos, on salue l’état d’esprit, car, ici, on promeut l’eau de la carafe, délicieuse, locale et gratuite! On a hâte de découvrir la suite après qu’un amuse-bouche varié – glace à l’oignon rouge fondant dans une douce crème de topinambour, anneau de poireau et haddock fumé sauce gribiche et petit four de shiitaké au pain grillé – ait esquissé un style. Arrive la perche Loë, élevée à Rarogne, enrobée ici d’une tempura noire, à l’encre de seiche, et posée sur une sauce au vadouvan aux saveurs indiennes, relevée au yuzu, croustillante et délicate à souhait. Puis le mariage d’une crème de chou-fleur et de la pulpe d’une mandarine, enrichi des notes grillées de la cacahuète, est une merveille de finesse et de fraîcheur. Un bœuf grillé du val d’Hérens arrive en voisin, escorté d’une belle association de légumes anciens, cerfeuil tubéreux parfumé, fines purées de betteraves et de blettes aux couleurs profondes, dans lesquelles la réduction de jus de viande aromatisé au café viendra composer un saisissant tableau au fur et à mesure de la dégustation. Pour rafraîchir le palais, un joli petit sorbet à la faisselle et aux effluves de thé et de cerfeuil cache des dés de poire marinés au citron vert, on frissonne. Ce goût certain pour les mariages savoureux, les dialogues aromatiques et les compositions colorées et fleuries font de ce repas un joyeux voyage qui se termine dans les notes exotiques d’une tartelette gourmande déclinant l’ananas, le fruit de la passion et le faux poivre de Timut en réponse à la suavité d’une mousse au chocolat ivoire. Pour patienter, car le service est charmant mais l’attente un peu longue, on a aussi craqué pour les petits pains et beurres aromatisés. Vinothèque de crus nature et de qualité et carte alléchante de tapas complètent l'identité talentueuse du lieu.