
Le Paysan-Horloger
Le charme typique des Franches-Montagnes est parfaitement incarné au Paysan Horloger: un paisible paysage verdoyant et une petite bâtisse réunissant un musée consacré à l’horlogerie, quelques chambres d’hôtel et un restaurant gastronomique intimiste. L’ambiance y est chaleureuse et le décor mêle avec brio modernité et rusticité. Côté cuisine, le chef Bastien Meyrat propose des assiettes généreuses et esthétiques, privilégiant des produits le plus souvent locaux.
La première entrée, intitulée «Le jardin extraordinaire», est un trompe-l’œil élaboré, invitant à déguster un morceau de potager où se mêlent champignons, petits légumes, fleurs, herbes folles et terre comestible. Le résultat est espiègle et plutôt savoureux. Plus sérieuses, d’imposantes ravioles d’écrevisses et petits légumes nagent dans une bisque bien relevée, dommage que la pâte soit par endroits un peu trop ferme. En plat, un filet de truite saumonée à la plancha est accompagné d’une ludique déclinaison de chou-fleur et d’un risotto d’épeautre au lard fumé. Moins lisible, la belle caille farcie aux légumes de printemps est servie avec une sauce aux griottes et, en surplus, une myriade d’autres éléments. Les desserts sont de haut vol, à l’image d’une sublime mousse délicatement parfumée à l’estragon, enchâssant un cœur de rhubarbe confite à l’orange, surmontée d’un sorbet à l’orange sanguine.


Le charme typique des Franches-Montagnes est parfaitement incarné au Paysan Horloger: un paisible paysage verdoyant et une petite bâtisse réunissant un musée consacré à l’horlogerie, quelques chambres d’hôtel et un restaurant gastronomique intimiste. L’ambiance y est chaleureuse et le décor mêle avec brio modernité et rusticité. Côté cuisine, le chef Bastien Meyrat propose des assiettes généreuses et esthétiques, privilégiant des produits le plus souvent locaux.
La première entrée, intitulée «Le jardin extraordinaire», est un trompe-l’œil élaboré, invitant à déguster un morceau de potager où se mêlent champignons, petits légumes, fleurs, herbes folles et terre comestible. Le résultat est espiègle et plutôt savoureux. Plus sérieuses, d’imposantes ravioles d’écrevisses et petits légumes nagent dans une bisque bien relevée, dommage que la pâte soit par endroits un peu trop ferme. En plat, un filet de truite saumonée à la plancha est accompagné d’une ludique déclinaison de chou-fleur et d’un risotto d’épeautre au lard fumé. Moins lisible, la belle caille farcie aux légumes de printemps est servie avec une sauce aux griottes et, en surplus, une myriade d’autres éléments. Les desserts sont de haut vol, à l’image d’une sublime mousse délicatement parfumée à l’estragon, enchâssant un cœur de rhubarbe confite à l’orange, surmontée d’un sorbet à l’orange sanguine.


