Le Paysan Horloger
Bercée par le son des cloches des vaches qui paissent dans les prairies des Franches-Montagnes, cette jolie bâtisse réunit un restaurant, un hôtel et un musée. Les trois en version miniature. Dans ce cadre intimiste mêlant bois et pierre, Bastien Meyrat propose une cuisine aussi sincère que précise, travaillant de très beaux produits. A la carte ou en version dégustation, les menus se déclinent de trois à six services si l’on inclut le fromage. Les végétariens ne sont pas en reste avec un menu complet à leur disposition. Disons-le d’emblée, c’est une réussite de bout en bout. Pour preuve ces ravioles d’épiaire des bois (plante herbacée à l’arôme proche du cèpe) et ricotta. La raviole est bien cuite, le parmesan de la fromagerie voisine rehausse bien l’ensemble et le beurre noisette donne le côté rond au plat. Une belle prestation donc, tout comme la quenelle de brochet des côtes du Doubs à la texture parfaite. Le velouté aux crevettes salines de Bâle est aussi puissant que délicat et, bien que la tuile à l’encre de seiche (un peu trop épaisse) ne soit pas une réelle plus-value, le plaisir est clairement au rendez-vous. On poursuit avec le premier plat de viande: le suprême de pigeon et sa déclinaison de cerises et de pistaches. La sauce est aussi sublime que la réalisation du pigeon, tendre et rosé avec sa peau croustillante. Le taboulé de couscous et pêche accompagne bien le plat et l’harmonie sucré-salé fonctionne à merveille. L’entrecôte de chez Bilat (boucherie voisine) arrive ensuite accompagnée d’une sauce au sirop de sureau maison, de spätzlis aux orties et d’aubergines en différentes textures. La cuisson est idéale et la viande fond dans la bouche. Pour finir, les gourmands profitent d’un crémeux à la sauge fourré de cerises au cognac et accompagné d’une glace à la pistache: c’est équilibré et pas trop sucré. Le 14e point est indéniablement mérité!


Bercée par le son des cloches des vaches qui paissent dans les prairies des Franches-Montagnes, cette jolie bâtisse réunit un restaurant, un hôtel et un musée. Les trois en version miniature. Dans ce cadre intimiste mêlant bois et pierre, Bastien Meyrat propose une cuisine aussi sincère que précise, travaillant de très beaux produits. A la carte ou en version dégustation, les menus se déclinent de trois à six services si l’on inclut le fromage. Les végétariens ne sont pas en reste avec un menu complet à leur disposition. Disons-le d’emblée, c’est une réussite de bout en bout. Pour preuve ces ravioles d’épiaire des bois (plante herbacée à l’arôme proche du cèpe) et ricotta. La raviole est bien cuite, le parmesan de la fromagerie voisine rehausse bien l’ensemble et le beurre noisette donne le côté rond au plat. Une belle prestation donc, tout comme la quenelle de brochet des côtes du Doubs à la texture parfaite. Le velouté aux crevettes salines de Bâle est aussi puissant que délicat et, bien que la tuile à l’encre de seiche (un peu trop épaisse) ne soit pas une réelle plus-value, le plaisir est clairement au rendez-vous. On poursuit avec le premier plat de viande: le suprême de pigeon et sa déclinaison de cerises et de pistaches. La sauce est aussi sublime que la réalisation du pigeon, tendre et rosé avec sa peau croustillante. Le taboulé de couscous et pêche accompagne bien le plat et l’harmonie sucré-salé fonctionne à merveille. L’entrecôte de chez Bilat (boucherie voisine) arrive ensuite accompagnée d’une sauce au sirop de sureau maison, de spätzlis aux orties et d’aubergines en différentes textures. La cuisson est idéale et la viande fond dans la bouche. Pour finir, les gourmands profitent d’un crémeux à la sauge fourré de cerises au cognac et accompagné d’une glace à la pistache: c’est équilibré et pas trop sucré. Le 14e point est indéniablement mérité!