La Réserve Genève Hotel, Spa and Villa
A deux pas de Genève et du lac, La Réserve est un havre de calme qui joue la carte d’un hédonisme sans grandes contraintes financières. Il y a même une élégante vedette qui assure la navette entre le port privé de l’hôtel et le centre-ville. C’est ici, dans un décor qui n’est pas sans rappeler la Chine de Tintin et Le Lotus bleu que le chef Frank Xu nous propose sa réinterprétation esthétique et gourmande des plats traditionnels cantonais. Sur la riche carte parsemée des symboles qui indiquent les principales caractéristiques des plats – signature, végétariens, sans gluten, etc. – on retrouve les grands classiques de la cuisine chinoise, des dim sums à l’incontournable canard laqué proposé en deux services. Le menu «Emeraude» commence par une salade de concombre mariné au vinaigre Jiang, de longues bandes de cucurbitacée enroulées sur elles-mêmes en rouleaux aussi esthétiques que rafraîchissants. Les deux autres entrées, les rouleaux de printemps aux légumes agréablement croquants et l’assortiment de dim sums à la vapeur, se présentent sous la forme de jolies bouchées aisées à prendre avec les baguettes. Le bar sauté au gingembre était franchement décevant. Trop cuit, il a été élégamment remplacé, mais la seconde tentative était à peine meilleure, et le bœuf au basilic, très goûteux mais un peu coriace, n’a pas réussi à le faire oublier. Le poulet Sichuan était en revanche aussi tendre que délicieux. Bien qu’adapté à la sensibilité de nos papilles européennes, il reste toutefois à réserver aux palais habitués au feu. Il sera heureusement tempéré par le dessert, de sympathiques sphères moelleuses, crème montée et fruits frais, qui terminent agréablement ce repas. Service empressé et aimable avec tout de même un petit coup de griffe pour ce chablis servi en apéritif, délicieux certes, mais facturé 29 francs le verre sans avertissement. C’est trop. Bref, ce fut une soirée en demi-teinte, pas vraiment en adéquation avec les promesses du lieu.


A deux pas de Genève et du lac, La Réserve est un havre de calme qui joue la carte d’un hédonisme sans grandes contraintes financières. Il y a même une élégante vedette qui assure la navette entre le port privé de l’hôtel et le centre-ville. C’est ici, dans un décor qui n’est pas sans rappeler la Chine de Tintin et Le Lotus bleu que le chef Frank Xu nous propose sa réinterprétation esthétique et gourmande des plats traditionnels cantonais. Sur la riche carte parsemée des symboles qui indiquent les principales caractéristiques des plats – signature, végétariens, sans gluten, etc. – on retrouve les grands classiques de la cuisine chinoise, des dim sums à l’incontournable canard laqué proposé en deux services. Le menu «Emeraude» commence par une salade de concombre mariné au vinaigre Jiang, de longues bandes de cucurbitacée enroulées sur elles-mêmes en rouleaux aussi esthétiques que rafraîchissants. Les deux autres entrées, les rouleaux de printemps aux légumes agréablement croquants et l’assortiment de dim sums à la vapeur, se présentent sous la forme de jolies bouchées aisées à prendre avec les baguettes. Le bar sauté au gingembre était franchement décevant. Trop cuit, il a été élégamment remplacé, mais la seconde tentative était à peine meilleure, et le bœuf au basilic, très goûteux mais un peu coriace, n’a pas réussi à le faire oublier. Le poulet Sichuan était en revanche aussi tendre que délicieux. Bien qu’adapté à la sensibilité de nos papilles européennes, il reste toutefois à réserver aux palais habitués au feu. Il sera heureusement tempéré par le dessert, de sympathiques sphères moelleuses, crème montée et fruits frais, qui terminent agréablement ce repas. Service empressé et aimable avec tout de même un petit coup de griffe pour ce chablis servi en apéritif, délicieux certes, mais facturé 29 francs le verre sans avertissement. C’est trop. Bref, ce fut une soirée en demi-teinte, pas vraiment en adéquation avec les promesses du lieu.