
La Chaumière
Cette Chaumière a le charme d’une villa, l’atmosphère d’un bistrot convivial, l’avantage d’un service très précis et attentionné et la gourmandise d’une cuisine signée Serge Labrosse. Ce chef qui, au fil des ans, garde sa ligne, sa créativité et sa passion pour l’excellence. Que ce soit au jardin en été ou dans les salles confortables, la prestation est ici invariablement remarquable. Même si, du côté des bouchées apéritives, on est un peu désarçonné par cette féra aux framboises, mêlant fumé et sucré, ou par ces bricelets, également doux, mais aux herbes de Provence, la suite est de haut vol. On admire le dressage de la crème de chou-fleur, digne d’une très grande table. Elle est assortie d’ail noir et de haddock fumé. Exquis. Tout comme ce risotto à la truffe et aux cardons, tout simplement excellent. On se régale également d’un foie gras d’une beauté rare (une sorte d’élégant galet blanc et onctueux) entouré de gelée de café tout en subtilité ou d’un tourteau assorti d’une mousse de céleri, ravissant à l’œil et plaisant en bouche. La raviole de cèpes est de la même veine, voluptueuse, avec son jardin de chanterelles, de lard valaisan et de brocoli. Il n’y a que ce biscuit, un peu trop résistant, qui alourdit un peu le tout. Enfin, la volaille d’une ferme voisine arrive tout en souplesse, laquée et flanquée d’une feuille de chou farcie au foie gras préalablement entouré d’une masse un peu spongieuse et trop abondante. Le plateau de fromages est un modèle du genre. Le premier dessert est un trompe-l’œil de cèpes, ravissant, taquiné par la vanille et la fève tonka. Magnifique. Et pour terminer, le chocolat et la meringue donnent la réplique à la framboise et au caramel au beurre salé. Enfin, on salue la prestation de Dewald Coetsee, le jeune sommelier sud-africain venu du Chat-Botté et qui fait ici résonner avec talent vins et boissons sans alcool avec les différents mets.


Cette Chaumière a le charme d’une villa, l’atmosphère d’un bistrot convivial, l’avantage d’un service très précis et attentionné et la gourmandise d’une cuisine signée Serge Labrosse. Ce chef qui, au fil des ans, garde sa ligne, sa créativité et sa passion pour l’excellence. Que ce soit au jardin en été ou dans les salles confortables, la prestation est ici invariablement remarquable. Même si, du côté des bouchées apéritives, on est un peu désarçonné par cette féra aux framboises, mêlant fumé et sucré, ou par ces bricelets, également doux, mais aux herbes de Provence, la suite est de haut vol. On admire le dressage de la crème de chou-fleur, digne d’une très grande table. Elle est assortie d’ail noir et de haddock fumé. Exquis. Tout comme ce risotto à la truffe et aux cardons, tout simplement excellent. On se régale également d’un foie gras d’une beauté rare (une sorte d’élégant galet blanc et onctueux) entouré de gelée de café tout en subtilité ou d’un tourteau assorti d’une mousse de céleri, ravissant à l’œil et plaisant en bouche. La raviole de cèpes est de la même veine, voluptueuse, avec son jardin de chanterelles, de lard valaisan et de brocoli. Il n’y a que ce biscuit, un peu trop résistant, qui alourdit un peu le tout. Enfin, la volaille d’une ferme voisine arrive tout en souplesse, laquée et flanquée d’une feuille de chou farcie au foie gras préalablement entouré d’une masse un peu spongieuse et trop abondante. Le plateau de fromages est un modèle du genre. Le premier dessert est un trompe-l’œil de cèpes, ravissant, taquiné par la vanille et la fève tonka. Magnifique. Et pour terminer, le chocolat et la meringue donnent la réplique à la framboise et au caramel au beurre salé. Enfin, on salue la prestation de Dewald Coetsee, le jeune sommelier sud-africain venu du Chat-Botté et qui fait ici résonner avec talent vins et boissons sans alcool avec les différents mets.


