
La Bonne Auberge
Situé au cœur de la vieille ville, le bâtiment abrite une auberge depuis 1852. Rénovée avec douceur et doigté, la salle du premier étage voit ses tables nappées de blanc tandis qu’au rez, celles-ci répondent à un esprit plus rustique, mais confortable. Le regard s’attarde immanquablement sur l’imposante collection d’anciennes bouteilles à eau minérale. C’est dans ce lieu rassurant et chargé d’histoire qu’œuvre Joël Khalil, maître-queux, pendant qu’une équipe de salle souriante et efficace virevolte entre les tables. La cuisson des produits est parfaite, les assaisonnements dosés avec justesse et souvent témoins des riches expériences glanées par le chef lors de ses séjours à l’étranger, comme ces calamaretti agréablement qui résistent sous la dent, fleurant bon la cuisine du bord de mer, escortés d’une salade de mâche parsemée de petits légumes en pickles. Tout en rondeur, la terrine de foie gras maison flatte le palais de ses saveurs multiples, accompagnée de brioche tiède et de compotée de fruits maison. C’est simplement délicieux. La savoureuse sauce au vin jaune et morilles sauve la mise au suprême de poulet à la chair légèrement asséchée. La composition reste tout à fait agréable avec le lit de pommes de terre écrasées et les légumes frais et croquants. Plus voyageur, le tataki de thon juste saisi, garni de graines de sésame et kimchi nous emmène au Pays du Soleil levant, accompagné de sa salade croquante de chou chinois. C’est diablement bon et rapicolant. La carte des douceurs est courte. Glaces et sorbets côtoient quelques créations plus originales. Crème brûlée et tarte Tatin sont deux valeurs sûres. La première est fine et exquise, la deuxième parfaitement réalisée avec sa pâte légèrement croquante et ses pommes fondantes.


Situé au cœur de la vieille ville, le bâtiment abrite une auberge depuis 1852. Rénovée avec douceur et doigté, la salle du premier étage voit ses tables nappées de blanc tandis qu’au rez, celles-ci répondent à un esprit plus rustique, mais confortable. Le regard s’attarde immanquablement sur l’imposante collection d’anciennes bouteilles à eau minérale. C’est dans ce lieu rassurant et chargé d’histoire qu’œuvre Joël Khalil, maître-queux, pendant qu’une équipe de salle souriante et efficace virevolte entre les tables. La cuisson des produits est parfaite, les assaisonnements dosés avec justesse et souvent témoins des riches expériences glanées par le chef lors de ses séjours à l’étranger, comme ces calamaretti agréablement qui résistent sous la dent, fleurant bon la cuisine du bord de mer, escortés d’une salade de mâche parsemée de petits légumes en pickles. Tout en rondeur, la terrine de foie gras maison flatte le palais de ses saveurs multiples, accompagnée de brioche tiède et de compotée de fruits maison. C’est simplement délicieux. La savoureuse sauce au vin jaune et morilles sauve la mise au suprême de poulet à la chair légèrement asséchée. La composition reste tout à fait agréable avec le lit de pommes de terre écrasées et les légumes frais et croquants. Plus voyageur, le tataki de thon juste saisi, garni de graines de sésame et kimchi nous emmène au Pays du Soleil levant, accompagné de sa salade croquante de chou chinois. C’est diablement bon et rapicolant. La carte des douceurs est courte. Glaces et sorbets côtoient quelques créations plus originales. Crème brûlée et tarte Tatin sont deux valeurs sûres. La première est fine et exquise, la deuxième parfaitement réalisée avec sa pâte légèrement croquante et ses pommes fondantes.


