La Bonne Auberge
La Bonne Auberge est une adresse incontournable au cœur de la vieille ville de Delémont. Elle y trône à l’ombre du clocher de l’église depuis le XIXe siècle. Le chef Joël Khalil a conservé l’ambiance du lieu tout en y apportant de subtiles touches de modernité bienvenues. L’endroit est couru hiver comme été lorsque la grande terrasse déploie ses amples parasols. La carte oscille entre cuisine bourgeoise et déclinaisons bistronomiques. L’auberge s’est dotée depuis quelque temps d’une petite épicerie de spécialités diverses et prometteuses.
Comme à l’accoutumée, le poulpe saisi sur son aubergine confite, escorté de fenouil croquant et d'un écrasé de pommes de terre au chorizo, est d’ure rare tendreté. Les saveurs comme les textures se complètent harmonieusement. Quant à la terrine de foie gras d'oie maison, avec sa brioche et son chutney, elle vaut à elle seule le détour. La suite comporte une cuisse de canard idéalement confite et croustillante comme promis, accompagnée de pommes boulangères et de légumes de saison. Petit bémol ensuite avec le secreto de porc ibérique saisi minute, jus au thym, pommes de terre suédoises, légumes de saison. Si la saveur caractéristique de cette pièce de viande était bien au rendez-vous, la cuisson, de son côté, manquait de justesse… un chouïa trop coriace. Et globalement, en cuisine, on a la main un peu lourde sur le sel. Ce défaut est vite oublié lorsque le dessert arrive, sous la forme d’un chou craquelin maison, pommes à la cannelle, déposé sur un crémeux de châtaignes, noix caramélisées, glace à la cannelle. Là, le sucre est justement dosé, les arômes se frôlent et l’onctuosité est remarquable. La carte des vins propose un grand assortiment de crus notamment suisses et français.
La Bonne Auberge est une adresse incontournable au cœur de la vieille ville de Delémont. Elle y trône à l’ombre du clocher de l’église depuis le XIXe siècle. Le chef Joël Khalil a conservé l’ambiance du lieu tout en y apportant de subtiles touches de modernité bienvenues. L’endroit est couru hiver comme été lorsque la grande terrasse déploie ses amples parasols. La carte oscille entre cuisine bourgeoise et déclinaisons bistronomiques. L’auberge s’est dotée depuis quelque temps d’une petite épicerie de spécialités diverses et prometteuses.
Comme à l’accoutumée, le poulpe saisi sur son aubergine confite, escorté de fenouil croquant et d'un écrasé de pommes de terre au chorizo, est d’ure rare tendreté. Les saveurs comme les textures se complètent harmonieusement. Quant à la terrine de foie gras d'oie maison, avec sa brioche et son chutney, elle vaut à elle seule le détour. La suite comporte une cuisse de canard idéalement confite et croustillante comme promis, accompagnée de pommes boulangères et de légumes de saison. Petit bémol ensuite avec le secreto de porc ibérique saisi minute, jus au thym, pommes de terre suédoises, légumes de saison. Si la saveur caractéristique de cette pièce de viande était bien au rendez-vous, la cuisson, de son côté, manquait de justesse… un chouïa trop coriace. Et globalement, en cuisine, on a la main un peu lourde sur le sel. Ce défaut est vite oublié lorsque le dessert arrive, sous la forme d’un chou craquelin maison, pommes à la cannelle, déposé sur un crémeux de châtaignes, noix caramélisées, glace à la cannelle. Là, le sucre est justement dosé, les arômes se frôlent et l’onctuosité est remarquable. La carte des vins propose un grand assortiment de crus notamment suisses et français.