La Bonne Auberge
Au cœur de la vieille ville de Delémont, l’étroite façade de la Bonne Auberge dissimule un restaurant depuis le XIXe siècle. Joël Khalil y officie depuis maintenant dix ans, après s’être enrichi d’expériences à travers le monde. La cuisine se veut moderne avec un fort ancrage bourgeois. L’attention du chef se concentre sur les sauces savoureuses et les textures ludiques, mais néglige hélas la précision des cuissons.
Les entrées sont excellentes, à l’image d’une audacieuse crème brûlée de fromage de chèvre bien crémeuse et amusante ou de quelques tentacules de poulpe saisis sur une aubergine fondante accompagnés d’un équilibré écrasé de pommes de terre au chorizo. La suite est moins précise, comme ce filet de dorade rendu sec par une cuisson interminable, escorté par une bonne crème d’artichaut, des lentilles beluga un peu pâteuses et du chou-fleur peu croquant. Même constat avec un suprême de pintade trop rôti dont la sauce au foie gras ne sauve pas à elle seule le plat ou encore avec un paleron de veau cuisson lente qui manque de fondant, tout comme les pommes de terre au four qui l’accompagnent. Le dessert remet du baume au cœur avec notamment un excellent éclair maison praliné-orange dont la pâte à choux est idéalement fondante.


Au cœur de la vieille ville de Delémont, l’étroite façade de la Bonne Auberge dissimule un restaurant depuis le XIXe siècle. Joël Khalil y officie depuis maintenant dix ans, après s’être enrichi d’expériences à travers le monde. La cuisine se veut moderne avec un fort ancrage bourgeois. L’attention du chef se concentre sur les sauces savoureuses et les textures ludiques, mais néglige hélas la précision des cuissons.
Les entrées sont excellentes, à l’image d’une audacieuse crème brûlée de fromage de chèvre bien crémeuse et amusante ou de quelques tentacules de poulpe saisis sur une aubergine fondante accompagnés d’un équilibré écrasé de pommes de terre au chorizo. La suite est moins précise, comme ce filet de dorade rendu sec par une cuisson interminable, escorté par une bonne crème d’artichaut, des lentilles beluga un peu pâteuses et du chou-fleur peu croquant. Même constat avec un suprême de pintade trop rôti dont la sauce au foie gras ne sauve pas à elle seule le plat ou encore avec un paleron de veau cuisson lente qui manque de fondant, tout comme les pommes de terre au four qui l’accompagnent. Le dessert remet du baume au cœur avec notamment un excellent éclair maison praliné-orange dont la pâte à choux est idéalement fondante.