Hôtel de Ville Rue
La plus petite ville d’Europe, comme ses habitants aiment à l’appeler, abrite également l’une des meilleures tables de la Glâne. Trônant au pied du château médiéval, l’Hôtel de Ville est devenu une adresse gourmande incontournable où l’accueil est vraiment chaleureux. La vaste salle à manger, avec ses boiseries claires et son carrelage rosé, est décorée avec goût et simplicité. Et si le projet de terrasse à l’arrière du bâtiment se concrétise, la vue dégagée sur les pâturages environnants n’en sera que décuplée.
Ici, pas de carte mais deux menus variant au gré des saisons et des inspirations du chef. La mise en bouche, un ciselé de bœuf à l’huile de truffe sur son gressin au romarin, est une jolie entrée en matière. On salue également les ravioles d’asperges blanches du Valais et l’idée d’y incorporer quelques éclats de noisettes pour le jeu des textures. On regrette en revanche le manque de générosité avec le foie gras, présent en quantité microscopique. Côté lac, la roulade de sandre fourrée aux épinards est joliment présentée mais manque cruellement d’assaisonnement. Idem pour l’émulsion aux primevères qui l’accompagne. Dommage. Plus marqués en goût et cuits avec précision, le filet et le confit de canard fermier d’Appenzell s’apprécient avec quelques pommes Darphin et petits pois. Un plat à marier avec un rouge à la fois dense et élégant, à l’image de ce Merlotissima du Domaine de la Pierre Latine à Yvorne. Une merveille!
Le plateau de fromages valdo-fribourgeois joue la carte de la qualité et non de la quantité, avec un coup de cœur pour ce chèvre fourré aux abricots. Après un prédessert vivifiant autour du fenouil et du citron, on termine avec une glace au lait et un entremets fraises-rhubarbe prétérité par un biscuit sans consistance. Des détails à soigner pour prétendre à l’échelon supérieur.
La plus petite ville d’Europe, comme ses habitants aiment à l’appeler, abrite également l’une des meilleures tables de la Glâne. Trônant au pied du château médiéval, l’Hôtel de Ville est devenu une adresse gourmande incontournable où l’accueil est vraiment chaleureux. La vaste salle à manger, avec ses boiseries claires et son carrelage rosé, est décorée avec goût et simplicité. Et si le projet de terrasse à l’arrière du bâtiment se concrétise, la vue dégagée sur les pâturages environnants n’en sera que décuplée.
Ici, pas de carte mais deux menus variant au gré des saisons et des inspirations du chef. La mise en bouche, un ciselé de bœuf à l’huile de truffe sur son gressin au romarin, est une jolie entrée en matière. On salue également les ravioles d’asperges blanches du Valais et l’idée d’y incorporer quelques éclats de noisettes pour le jeu des textures. On regrette en revanche le manque de générosité avec le foie gras, présent en quantité microscopique. Côté lac, la roulade de sandre fourrée aux épinards est joliment présentée mais manque cruellement d’assaisonnement. Idem pour l’émulsion aux primevères qui l’accompagne. Dommage. Plus marqués en goût et cuits avec précision, le filet et le confit de canard fermier d’Appenzell s’apprécient avec quelques pommes Darphin et petits pois. Un plat à marier avec un rouge à la fois dense et élégant, à l’image de ce Merlotissima du Domaine de la Pierre Latine à Yvorne. Une merveille!
Le plateau de fromages valdo-fribourgeois joue la carte de la qualité et non de la quantité, avec un coup de cœur pour ce chèvre fourré aux abricots. Après un prédessert vivifiant autour du fenouil et du citron, on termine avec une glace au lait et un entremets fraises-rhubarbe prétérité par un biscuit sans consistance. Des détails à soigner pour prétendre à l’échelon supérieur.