Hôtel de la Gare
Ici, les clients sont majoritairement des habitués (le conseiller fédéral Guy Parmelin notamment), mais tout le monde est traité en ami. Le restaurant de Pierrick et Jane-Lise Suter incarne le parfait mariage entre une auberge de village et une grande table. En salle, comme en cuisine, l’irrésistible convivialité, la générosité et la gourmandise sont intemporelles et la magie opère loin des courants avant-gardistes du Grand Nord. Le thon mi-cuit se présente en joli dressage, agrémenté de wasabi en écume. Le gambero rosso arrive décliné en trois façons: tartare, carpaccio et roulade à la délicate mousse d’herbes surmontée d’une quenelle de caviar. Et tout cela est équilibré, fédérateur et délicieusement traditionnel. Tout comme l’est le foie gras idéalement saisi pour lui conférer ce croustillant sublime et ce fondant voluptueux qui en font une délicatesse absolue. Il arrive en heureuse compagnie d’un cannelloni, d’une morille confite et d’une pointe d’asperge. Un aérien velouté d’asperges au porto blanc et à l’ail des ours nappe le tout. Voici le turbot à la cuisson parfaite, en bouillabaisse rehaussée de curry rouge. Ode à la tradition, les cuisses de grenouilles en persillade sont une délectation. Elles précèdent le pigeonneau à la peau dorée et à la chair rosée, qu’une sauce au thym titille avec bonheur. Un tian de légumes et des pommes Anna (un gâteau de pommes de terre émincées et abondamment beurré) lui donnent la réplique. Le plateau de fromages en compte 28, parfaitement affinés. Enfin, le dessert associe, en une savante construction où croquant et moelleux se répondent, la fraise, la rhubarbe et la pistache. Les Suter sont des collectionneurs de vins, leur cave est épatante et les accords mets-vins proposés par Paolo Scano, le maître d’hôtel et sommelier, d’une originalité et d'une pertinence remarquables.


Ici, les clients sont majoritairement des habitués (le conseiller fédéral Guy Parmelin notamment), mais tout le monde est traité en ami. Le restaurant de Pierrick et Jane-Lise Suter incarne le parfait mariage entre une auberge de village et une grande table. En salle, comme en cuisine, l’irrésistible convivialité, la générosité et la gourmandise sont intemporelles et la magie opère loin des courants avant-gardistes du Grand Nord. Le thon mi-cuit se présente en joli dressage, agrémenté de wasabi en écume. Le gambero rosso arrive décliné en trois façons: tartare, carpaccio et roulade à la délicate mousse d’herbes surmontée d’une quenelle de caviar. Et tout cela est équilibré, fédérateur et délicieusement traditionnel. Tout comme l’est le foie gras idéalement saisi pour lui conférer ce croustillant sublime et ce fondant voluptueux qui en font une délicatesse absolue. Il arrive en heureuse compagnie d’un cannelloni, d’une morille confite et d’une pointe d’asperge. Un aérien velouté d’asperges au porto blanc et à l’ail des ours nappe le tout. Voici le turbot à la cuisson parfaite, en bouillabaisse rehaussée de curry rouge. Ode à la tradition, les cuisses de grenouilles en persillade sont une délectation. Elles précèdent le pigeonneau à la peau dorée et à la chair rosée, qu’une sauce au thym titille avec bonheur. Un tian de légumes et des pommes Anna (un gâteau de pommes de terre émincées et abondamment beurré) lui donnent la réplique. Le plateau de fromages en compte 28, parfaitement affinés. Enfin, le dessert associe, en une savante construction où croquant et moelleux se répondent, la fraise, la rhubarbe et la pistache. Les Suter sont des collectionneurs de vins, leur cave est épatante et les accords mets-vins proposés par Paolo Scano, le maître d’hôtel et sommelier, d’une originalité et d'une pertinence remarquables.