Hôtel de la Gare
Cet ancien Hôtel de la Gare a de joyeux airs de Provence avec ses cyprès et sa jolie façade ocre. La salle à manger, intimiste, est agrémentée d’aériens mobiles contemporains qui lui confèrent un petit air de galerie d’art. Au service, Paolo Scano, le prévenant et volubile maître d’hôtel, fait la paire avec Jane-Lise Suter, l’élégante patronne, pour conseiller des vins tirés d’une cave aux trésors: un insolite Gabi di Gabi toscan, un superbe chardonnay neuchâtelois signé Alain Gerber, à Hauterive, mais aussi des bordeaux hors catégorie ou des pinots noirs des Grisons. Les Suter sont de vrais collectionneurs!
En cuisine, Pierrick poursuit sur sa lancée d’excellence avec une déclinaison de menus. Et quand on lui laisse carte blanche, il épate son public avec des apprêts d’un remarquable raffinement. Ainsi ce homard en tartare coiffé d’une rouelle de gelée de bisque intense. Agrémenté de pétales, de caviar osciètre et d’un point de mayonnaise au safran, c’est une poésie iodée et rafraîchissante. Juste avant, les moules en aérienne et gourmande émulsion mousseuse au cresson avaient annoncé la couleur d’un repas tout en subtilité délicieuse et en équilibre. La lasagne ouverte au foie gras poêlé, par exemple: ce petit chef-d’œuvre de volupté se pare d’une pertinente émulsion au porto. On applaudit et l’on se réjouit de la suite: l’aile de raie, absolument parfaite, qui emmène les convives sur les rivages de l’Atlantique. Et tout cela bien loin de l’océan, à Lucens, un mercredi de février. Le carré d’agneau d’Ecosse est merveilleusement tendre et rosé, habillé d’une croûte d’herbes et escorté d’un joli coussin de chou farci (un peu dominé par le lard, si l’on tient vraiment à lui trouver un défaut). Le dessert au chocolat et à l’orange sanguine arrive en plaisante construction suave et colorée. Remarquable carte de cafés et de thés.


Cet ancien Hôtel de la Gare a de joyeux airs de Provence avec ses cyprès et sa jolie façade ocre. La salle à manger, intimiste, est agrémentée d’aériens mobiles contemporains qui lui confèrent un petit air de galerie d’art. Au service, Paolo Scano, le prévenant et volubile maître d’hôtel, fait la paire avec Jane-Lise Suter, l’élégante patronne, pour conseiller des vins tirés d’une cave aux trésors: un insolite Gabi di Gabi toscan, un superbe chardonnay neuchâtelois signé Alain Gerber, à Hauterive, mais aussi des bordeaux hors catégorie ou des pinots noirs des Grisons. Les Suter sont de vrais collectionneurs!
En cuisine, Pierrick poursuit sur sa lancée d’excellence avec une déclinaison de menus. Et quand on lui laisse carte blanche, il épate son public avec des apprêts d’un remarquable raffinement. Ainsi ce homard en tartare coiffé d’une rouelle de gelée de bisque intense. Agrémenté de pétales, de caviar osciètre et d’un point de mayonnaise au safran, c’est une poésie iodée et rafraîchissante. Juste avant, les moules en aérienne et gourmande émulsion mousseuse au cresson avaient annoncé la couleur d’un repas tout en subtilité délicieuse et en équilibre. La lasagne ouverte au foie gras poêlé, par exemple: ce petit chef-d’œuvre de volupté se pare d’une pertinente émulsion au porto. On applaudit et l’on se réjouit de la suite: l’aile de raie, absolument parfaite, qui emmène les convives sur les rivages de l’Atlantique. Et tout cela bien loin de l’océan, à Lucens, un mercredi de février. Le carré d’agneau d’Ecosse est merveilleusement tendre et rosé, habillé d’une croûte d’herbes et escorté d’un joli coussin de chou farci (un peu dominé par le lard, si l’on tient vraiment à lui trouver un défaut). Le dessert au chocolat et à l’orange sanguine arrive en plaisante construction suave et colorée. Remarquable carte de cafés et de thés.