Brasserie Notre-Dame
Sitôt la porte de la Brasserie Notre-Dame, à Payerne, franchie, vous serez chaleureusement accueilli par le maître de maison, Vitor Coelho. Ce dernier, mixologue récompensé, vous proposera avec fierté un apéritif de sa création en vous tendant la carte des mets.
Lors de notre dernière visite, un soir d’hiver, les entrées étaient des pépites culinaires. Ainsi, la croquette de joue de porc mêlait parfaitement croustillant et onctuosité pour s’accorder idéalement à un jus réduit au genièvre tempéré par une réconfortante compote de pommes. Dans l’assiette voisine, de moelleuses quenelles de brochet s’installent sur un feuilleté au carvi en compagnie d’une crème aux herbes, le tout agréablement réveillé par des pickles d’échalote. En plat, le généreux pavé de saumon, mariné au bourbon et savamment grillé, est hélas un peu empêtré dans une mousseline de panais et patates douces rapidement lassante. De son côté, la caille confite est simplement servie entière, abandonnée sur le flanc; gare aux petits os et aux hauts-le-cœur. Tout est pardonné une fois les magnifiques desserts apportés, à l’image d’une étonnante construction cubiste associant une délicate mousse noisette, un insert chocolat croquant, une émulsion cacao intense et une crème pralin. Signalons encore la belle carte des vins 100% suisse et l’addition raisonnable.
Sitôt la porte de la Brasserie Notre-Dame, à Payerne, franchie, vous serez chaleureusement accueilli par le maître de maison, Vitor Coelho. Ce dernier, mixologue récompensé, vous proposera avec fierté un apéritif de sa création en vous tendant la carte des mets.
Lors de notre dernière visite, un soir d’hiver, les entrées étaient des pépites culinaires. Ainsi, la croquette de joue de porc mêlait parfaitement croustillant et onctuosité pour s’accorder idéalement à un jus réduit au genièvre tempéré par une réconfortante compote de pommes. Dans l’assiette voisine, de moelleuses quenelles de brochet s’installent sur un feuilleté au carvi en compagnie d’une crème aux herbes, le tout agréablement réveillé par des pickles d’échalote. En plat, le généreux pavé de saumon, mariné au bourbon et savamment grillé, est hélas un peu empêtré dans une mousseline de panais et patates douces rapidement lassante. De son côté, la caille confite est simplement servie entière, abandonnée sur le flanc; gare aux petits os et aux hauts-le-cœur. Tout est pardonné une fois les magnifiques desserts apportés, à l’image d’une étonnante construction cubiste associant une délicate mousse noisette, un insert chocolat croquant, une émulsion cacao intense et une crème pralin. Signalons encore la belle carte des vins 100% suisse et l’addition raisonnable.