Château Salavaux
L’histoire de ce gracieux château serti dans un parc fleuri débute à sa construction, en 1592. Il en garde une belle tour, une imposante cheminée, une magnifique cave voûtée et de beaux espaces dédiés aux banquets, notamment. Son histoire gastronomique est plus courte. Rénové avec soin il y a quelques années, le château (qui compte d’ailleurs de ravissantes chambres) a connu des hauts et des bas. Mais avec l’arrivée du jeune couple enthousiaste Neila et Flavio Benedetto à sa tête et de Philippe Bouteille, le chef qui a notamment fait les beaux jours de l’Hôtel de Rougemont, son avenir semble entre de très bonnes mains. Si l’établissement a fait son retour un peu timide dans nos pages l’année passée avec 12 points, il en gagne deux d’un coup cette année.
Dans l’élégante salle à manger ouverte sur le jardin, les tables sont agréablement espacées, l’accueil chaleureux se révèle d’une parfaite courtoisie et la carte décline de jolis plats à midi, alors que, le soir, ce sont des menus à géométrie variable (trois, quatre ou cinq plats) qui prennent le relais, assortis de très jolis crus de la région. Ces derniers ont comme avantage complémentaire d’être proposés à des prix très raisonnables.
On commence par piocher dans le pain et dans les beurres à l’épicéa et à l’ail des ours (au printemps), avant de se délecter d’un malakoff inoubliable au fromage du Vully rehaussé de kirsch local. Ils sont servis dans un joli nid de paille. Puis il y a ces gyozas de blettes du Vully, d’une absolue gourmandise. Et ce n’est que l’amuse-bouche. Alors on se réjouit de voir arriver les asperges vertes, crues et cuites, assorties d’un cylindre de fromage frais provenant d’une ferme située à 15 kilomètres de là. Sauce vierge, pousses, pétales et jolies nuances de fumé en font une apprêt délicieusement complexe. Passons au crémeux de chou-fleur de Salavaux qui escorte la dorade à la belle cuisson en aérienne émulsion d’ail des ours. Délectable. C’est alors qu’arrive le filet de veau, tendre et goûteux. A ses côtés, la pomme de terre agria arrive en délicieuse galette pressée, en mousseline et dauphine. Blettes rouges et jus réduit magnifiquement intense terminent ce bel équipage. Le menu s’achève avec meringue et crème double dressées avec raffinement, assorties de gel de citron en billes et de poudre d’agrumes. C’est simple mais exquis.
Aperitivo tous les dimanches après-midi (au jardin, s’il fait beau) et soirées barbecue le mercredis d’été.
L’histoire de ce gracieux château serti dans un parc fleuri débute à sa construction, en 1592. Il en garde une belle tour, une imposante cheminée, une magnifique cave voûtée et de beaux espaces dédiés aux banquets, notamment. Son histoire gastronomique est plus courte. Rénové avec soin il y a quelques années, le château (qui compte d’ailleurs de ravissantes chambres) a connu des hauts et des bas. Mais avec l’arrivée du jeune couple enthousiaste Neila et Flavio Benedetto à sa tête et de Philippe Bouteille, le chef qui a notamment fait les beaux jours de l’Hôtel de Rougemont, son avenir semble entre de très bonnes mains. Si l’établissement a fait son retour un peu timide dans nos pages l’année passée avec 12 points, il en gagne deux d’un coup cette année.
Dans l’élégante salle à manger ouverte sur le jardin, les tables sont agréablement espacées, l’accueil chaleureux se révèle d’une parfaite courtoisie et la carte décline de jolis plats à midi, alors que, le soir, ce sont des menus à géométrie variable (trois, quatre ou cinq plats) qui prennent le relais, assortis de très jolis crus de la région. Ces derniers ont comme avantage complémentaire d’être proposés à des prix très raisonnables.
On commence par piocher dans le pain et dans les beurres à l’épicéa et à l’ail des ours (au printemps), avant de se délecter d’un malakoff inoubliable au fromage du Vully rehaussé de kirsch local. Ils sont servis dans un joli nid de paille. Puis il y a ces gyozas de blettes du Vully, d’une absolue gourmandise. Et ce n’est que l’amuse-bouche. Alors on se réjouit de voir arriver les asperges vertes, crues et cuites, assorties d’un cylindre de fromage frais provenant d’une ferme située à 15 kilomètres de là. Sauce vierge, pousses, pétales et jolies nuances de fumé en font une apprêt délicieusement complexe. Passons au crémeux de chou-fleur de Salavaux qui escorte la dorade à la belle cuisson en aérienne émulsion d’ail des ours. Délectable. C’est alors qu’arrive le filet de veau, tendre et goûteux. A ses côtés, la pomme de terre agria arrive en délicieuse galette pressée, en mousseline et dauphine. Blettes rouges et jus réduit magnifiquement intense terminent ce bel équipage. Le menu s’achève avec meringue et crème double dressées avec raffinement, assorties de gel de citron en billes et de poudre d’agrumes. C’est simple mais exquis.
Aperitivo tous les dimanches après-midi (au jardin, s’il fait beau) et soirées barbecue le mercredis d’été.