Romantik Hôtel de l’Ours
La charmante et paisible demeure abritant le restaurant et l’hôtel se situe à quelques pas du romantique canal de la Broye. Le cadre chaleureux invite à savourer une belle bouteille de vin du Vully, soigneusement sélectionnée dans la cave bien fournie.
Côté assiettes, les propositions, centrées sur le terroir, sont globalement de bonne facture. Ainsi, la moelleuse gaufre à la farine de châtaigne, joliment recouverte d’un crémeux à la truffe et aux bolets, est réveillée par une vinaigrette au lichen d’Islande. Le tartare de bœuf à l’italienne, enrichi de parmesan et de petits oignons aigres-doux, est savoureux dans un registre sucré-salé. L’ensemble des plats souffre un peu d’une sucrosité qui tend à fatiguer le palais. Malgré une douceur encore plus marquée, les poireaux vinaigrette au miso sont délectables, malgré une présentation peu engageante. En plat principal, la trilogie de porc – joue confite au pinot noir, poitrine laquée au vin cuit et secreto grillé – est un peu trop sauvage pour un palais civilisé. De son côté, l’entrecôte de bœuf, qui n’a de la tagliata italienne que le nom, est tendre, mais souffre d’une absence de sauce; la laitue grillée qui l’accompagne est sucrée par de l’orange et des noix de cajou caramélisées. En dessert, le parfait au fruit de la passion et sa crème au citron réveille les papilles pour finir sur une note dynamique. PS: le 15 février 2026, l'actuel Romantik Hôtel de L'Ours fermera définitivement ses portes. La suite? À suivre sur www.gaultMillau.ch


La charmante et paisible demeure abritant le restaurant et l’hôtel se situe à quelques pas du romantique canal de la Broye. Le cadre chaleureux invite à savourer une belle bouteille de vin du Vully, soigneusement sélectionnée dans la cave bien fournie.
Côté assiettes, les propositions, centrées sur le terroir, sont globalement de bonne facture. Ainsi, la moelleuse gaufre à la farine de châtaigne, joliment recouverte d’un crémeux à la truffe et aux bolets, est réveillée par une vinaigrette au lichen d’Islande. Le tartare de bœuf à l’italienne, enrichi de parmesan et de petits oignons aigres-doux, est savoureux dans un registre sucré-salé. L’ensemble des plats souffre un peu d’une sucrosité qui tend à fatiguer le palais. Malgré une douceur encore plus marquée, les poireaux vinaigrette au miso sont délectables, malgré une présentation peu engageante. En plat principal, la trilogie de porc – joue confite au pinot noir, poitrine laquée au vin cuit et secreto grillé – est un peu trop sauvage pour un palais civilisé. De son côté, l’entrecôte de bœuf, qui n’a de la tagliata italienne que le nom, est tendre, mais souffre d’une absence de sauce; la laitue grillée qui l’accompagne est sucrée par de l’orange et des noix de cajou caramélisées. En dessert, le parfait au fruit de la passion et sa crème au citron réveille les papilles pour finir sur une note dynamique. PS: le 15 février 2026, l'actuel Romantik Hôtel de L'Ours fermera définitivement ses portes. La suite? À suivre sur www.gaultMillau.ch