Hotel Cailler
A flanc de colline, l’Hôtel Cailler jouit d’une vue panoramique sur un paysage d’une infinie douceur ainsi que sur les Bains de Charmey auxquels il est relié. Le soir, étoffant l’offre du Bistrot, un menu gastronomique unique est servi dans l’espace des Quatre Saisons. Une proposition qui permet à Jean-Marie Pelletier de mettre le terroir fribourgeois à l’honneur. Un service bon enfant, efficace et souriant annonce un amuse-bouche en trois étapes des plus élégants. Primo, un blanc-manger de petits pois aux amandes tout en finesse. Secundo, un bricelet fribourgeois roulé sur des rillettes de truite fumée, souligné de pomme granny smith, en mikado cru mais aussi en gelée. Un vrai régal. Enfin, un sushi, ou presque: une lichette de bœuf en guise de feuille d’algue qui enveloppe une crevette bleue à peine citronnée. Et ensuite? Deux asperges vertes un brin surcuites, tatouées de caviar de Frutigen et ponctuées de crème d’estragon et de perles de gelée de citron. Elles sont poudrées de jaune d’œuf dur pulvérisé et piquées d’une mini-pensée à croquer, clin d’œil au printemps. C’est très beau, oui, mais ça ne fait pas un plat.
On reste également sur notre faim avec les morilles maousses et sans saveur farcies d’une mousse de filets de perche du Léman. Un mariage qui ne fonctionne pas vraiment, d’autant qu’il s’accompagne d’une sauce au curry vert aussi parfumée qu’ardente, les vermicelles de légumes croquants qui s’y noient nous laissant sur la rive. On attend donc la suite avec impatience. La côte de veau du canton est au rendez-vous avec sa cuisson impeccablement rosée, son jus intense, velouté et gourmand où pointe une note de réglisse. Elle est accompagnée d’un millefeuille d’artichaut et de pomme de terre fondant et d’une carotte dans tous ses états, véritable ode à ce légume quotidien, un très beau plat.
On continue en douceur avec un impeccable soufflé glacé au nougat coiffé d’une tuile façon rayon de miel, peigné d’un toupet de mousse au chocolat au lait. Une pluie de verveine en gouttelettes pour la fraîcheur, l’équilibre est parfait. Très inspiré, mais moins abouti, ce copeau de chocolat noir posé sur une crème à l’orange relevée d’huile d’olive et zébrée d’une fine julienne de zeste encore croquante. L’évanescent sorbet carotte-orange qui l’accompagne file une claque de fraîcheur à l’ensemble et rince le palais avant les mignonnes mignardises qui escortent le café. Beau choix de vins au verre.


A flanc de colline, l’Hôtel Cailler jouit d’une vue panoramique sur un paysage d’une infinie douceur ainsi que sur les Bains de Charmey auxquels il est relié. Le soir, étoffant l’offre du Bistrot, un menu gastronomique unique est servi dans l’espace des Quatre Saisons. Une proposition qui permet à Jean-Marie Pelletier de mettre le terroir fribourgeois à l’honneur. Un service bon enfant, efficace et souriant annonce un amuse-bouche en trois étapes des plus élégants. Primo, un blanc-manger de petits pois aux amandes tout en finesse. Secundo, un bricelet fribourgeois roulé sur des rillettes de truite fumée, souligné de pomme granny smith, en mikado cru mais aussi en gelée. Un vrai régal. Enfin, un sushi, ou presque: une lichette de bœuf en guise de feuille d’algue qui enveloppe une crevette bleue à peine citronnée. Et ensuite? Deux asperges vertes un brin surcuites, tatouées de caviar de Frutigen et ponctuées de crème d’estragon et de perles de gelée de citron. Elles sont poudrées de jaune d’œuf dur pulvérisé et piquées d’une mini-pensée à croquer, clin d’œil au printemps. C’est très beau, oui, mais ça ne fait pas un plat.
On reste également sur notre faim avec les morilles maousses et sans saveur farcies d’une mousse de filets de perche du Léman. Un mariage qui ne fonctionne pas vraiment, d’autant qu’il s’accompagne d’une sauce au curry vert aussi parfumée qu’ardente, les vermicelles de légumes croquants qui s’y noient nous laissant sur la rive. On attend donc la suite avec impatience. La côte de veau du canton est au rendez-vous avec sa cuisson impeccablement rosée, son jus intense, velouté et gourmand où pointe une note de réglisse. Elle est accompagnée d’un millefeuille d’artichaut et de pomme de terre fondant et d’une carotte dans tous ses états, véritable ode à ce légume quotidien, un très beau plat.
On continue en douceur avec un impeccable soufflé glacé au nougat coiffé d’une tuile façon rayon de miel, peigné d’un toupet de mousse au chocolat au lait. Une pluie de verveine en gouttelettes pour la fraîcheur, l’équilibre est parfait. Très inspiré, mais moins abouti, ce copeau de chocolat noir posé sur une crème à l’orange relevée d’huile d’olive et zébrée d’une fine julienne de zeste encore croquante. L’évanescent sorbet carotte-orange qui l’accompagne file une claque de fraîcheur à l’ensemble et rince le palais avant les mignonnes mignardises qui escortent le café. Beau choix de vins au verre.