Hotel Cailler
Le restaurant gastronomique Quatre Saisons se trouve dans la continuité du bistrot de l’Hôtel Cailler à Charmey. La grande véranda offre une vue sur un paysage montagneux admirable en toute saison. Le menu unique, servi exclusivement en soirée, promet de belles assiettes. Mais, cette fois, il s’est révélé passablement décevant. Ainsi ce thon mi-cuit, accompagné d’agrumes et de radis: si la préparation est aguichante, le goût du poisson disparaît sous les attaques acides et amères non maîtrisées des agrumes. L’assiette suivante, une quenelle de brochet, passablement fade, prise en sandwich entre deux fins toasts noircis, est définitivement réduite au silence par le verre de Lirac alcoolisé étrangement suggéré avec ce plat. Pour la viande, la cuisine impose une cuisson moyenne à l’entrecôte de bœuf angus. Heureusement, celle-ci reste tendre et sa sauce betterave-cassis est agréable, sans oublier les très fines lamelles de truffe qui accompagnent des rouelles de pommes de terre. Le prédessert, des pommes et des poires rôties sous une émulsion au cidre, est simple et efficace. Plus élaborée, la fraîcheur d’agrumes en texture regroupe un biscuit moelleux, un sorbet à la mandarine, des pointes de crème au citron et un amusant cylindre de meringue zestée. La prestation n’en demeure pas moins décevante, d’autant plus que la note paraît plutôt salée. Une baisse de régime que l’on imagine volontiers passagère, mais qui implique quand même la perte d’un point cette année.
Le restaurant gastronomique Quatre Saisons se trouve dans la continuité du bistrot de l’Hôtel Cailler à Charmey. La grande véranda offre une vue sur un paysage montagneux admirable en toute saison. Le menu unique, servi exclusivement en soirée, promet de belles assiettes. Mais, cette fois, il s’est révélé passablement décevant. Ainsi ce thon mi-cuit, accompagné d’agrumes et de radis: si la préparation est aguichante, le goût du poisson disparaît sous les attaques acides et amères non maîtrisées des agrumes. L’assiette suivante, une quenelle de brochet, passablement fade, prise en sandwich entre deux fins toasts noircis, est définitivement réduite au silence par le verre de Lirac alcoolisé étrangement suggéré avec ce plat. Pour la viande, la cuisine impose une cuisson moyenne à l’entrecôte de bœuf angus. Heureusement, celle-ci reste tendre et sa sauce betterave-cassis est agréable, sans oublier les très fines lamelles de truffe qui accompagnent des rouelles de pommes de terre. Le prédessert, des pommes et des poires rôties sous une émulsion au cidre, est simple et efficace. Plus élaborée, la fraîcheur d’agrumes en texture regroupe un biscuit moelleux, un sorbet à la mandarine, des pointes de crème au citron et un amusant cylindre de meringue zestée. La prestation n’en demeure pas moins décevante, d’autant plus que la note paraît plutôt salée. Une baisse de régime que l’on imagine volontiers passagère, mais qui implique quand même la perte d’un point cette année.