
Hotel Cailler
Classe et hors du temps, cette halte gastronomique propose une cuisine colorée et enthousiaste comme les peintures conçues pour le lieu par Jacques Cesa. Dès les amuse-bouches, on découvre de beaux produits régionaux comme cette chips d’ortie ou ce biscuit de féra et d’amande. Depuis très longtemps aux fourneaux de l’établissement, le chef Jean-Marie Pelletier décline ses classiques. Il propose une belle langoustine et une éblouissante asperge, aux cuissons parfaites, servies sur une gelée d’asperges vertes, accompagnées de purée de citron et recouvertes de caviar de Frutigen. Les goûts se marient en une seule bouchée élégante. La gelée surprend par sa texture de pudding. Le plat de pâtes farcies très al dente permet d’entrer pleinement dans des goûts forestiers. Délicat et gourmand, le jus de morilles s’accorde bien avec la légère émulsion au vin jaune. En plat, le produit resplendit. Une côte de veau du pays cuite à l’étouffoir, technique très maîtrisée, qui relève les goûts de la viande. Très bon jus, bien dosé, dommage que la bonne idée d’aromatisation à la réglisse ne soit pas plus poussée. Puis viennent les desserts du pâtissier Nicolas Bertherin. Mention spéciale à son sorbet framboises-griottes, qui s’accorde agréablement avec le croustillant de noix de coco. Son savoir-faire sur le chocolat reste indiscutable. L’ensemble du repas plaît par une maîtrise des techniques de la gastronomie française et une ribambelle de goûts soyeux. Il ne manque qu’une touche d’audace et de folie.


Classe et hors du temps, cette halte gastronomique propose une cuisine colorée et enthousiaste comme les peintures conçues pour le lieu par Jacques Cesa. Dès les amuse-bouches, on découvre de beaux produits régionaux comme cette chips d’ortie ou ce biscuit de féra et d’amande. Depuis très longtemps aux fourneaux de l’établissement, le chef Jean-Marie Pelletier décline ses classiques. Il propose une belle langoustine et une éblouissante asperge, aux cuissons parfaites, servies sur une gelée d’asperges vertes, accompagnées de purée de citron et recouvertes de caviar de Frutigen. Les goûts se marient en une seule bouchée élégante. La gelée surprend par sa texture de pudding. Le plat de pâtes farcies très al dente permet d’entrer pleinement dans des goûts forestiers. Délicat et gourmand, le jus de morilles s’accorde bien avec la légère émulsion au vin jaune. En plat, le produit resplendit. Une côte de veau du pays cuite à l’étouffoir, technique très maîtrisée, qui relève les goûts de la viande. Très bon jus, bien dosé, dommage que la bonne idée d’aromatisation à la réglisse ne soit pas plus poussée. Puis viennent les desserts du pâtissier Nicolas Bertherin. Mention spéciale à son sorbet framboises-griottes, qui s’accorde agréablement avec le croustillant de noix de coco. Son savoir-faire sur le chocolat reste indiscutable. L’ensemble du repas plaît par une maîtrise des techniques de la gastronomie française et une ribambelle de goûts soyeux. Il ne manque qu’une touche d’audace et de folie.


