Hôtel Alpes et Lac
La terrasse offre une vue spectaculaire, le service est empreint d’humour et de délicatesse et l’intitulé des plats peut faire sourire. Comme ce «Porc bien élevé des Ponts-de-Martel». La cuisine, elle, gagne en épure, autour de nobles produits de la région. Les deux entrées proposent un grand écart dans la présentation. D’un côté, une très classique crème d’asperges blanches avec un vieux gruyère de La Joux-du-Plane au goût franc. Mais le fromage forme quelques grumeaux et l’aspect filandreux du légume dérange.
De l’autre côté, un tartare de truite du lac bien découpé servi dans un audacieux plat bleu. Le chef l’accorde avec de la mangue et du fruit de la passion, cela amène comme un shot de fraîcheur. Mais ces saveurs nous éloignent du lac de Neuchâtel et anesthésient la belle chair rosée de la truite. Puis on craque donc pour le «porc bien élevé», à la cuisson un peu trop affirmée. Par contre, la légère nappe de miel se marie au parfait risotto venere, à la mousseline de chou-fleur et aux endives juste braisées. Quant au plat végétarien de rösti, le voilà efficace, direct, mais il manque de caramélisation. Tout reste calme sur les papilles, un peu trop.
On termine par une forêt-noire minute aux raisinets servie comme une barette pas trop sucrée, bien équilibrée. Le seul véritable élément extraterrestre du repas reste ce très rare pinot noir Les Rissieux de Jacques Tatasciore au parfum envoûtant de griottes.
La terrasse offre une vue spectaculaire, le service est empreint d’humour et de délicatesse et l’intitulé des plats peut faire sourire. Comme ce «Porc bien élevé des Ponts-de-Martel». La cuisine, elle, gagne en épure, autour de nobles produits de la région. Les deux entrées proposent un grand écart dans la présentation. D’un côté, une très classique crème d’asperges blanches avec un vieux gruyère de La Joux-du-Plane au goût franc. Mais le fromage forme quelques grumeaux et l’aspect filandreux du légume dérange.
De l’autre côté, un tartare de truite du lac bien découpé servi dans un audacieux plat bleu. Le chef l’accorde avec de la mangue et du fruit de la passion, cela amène comme un shot de fraîcheur. Mais ces saveurs nous éloignent du lac de Neuchâtel et anesthésient la belle chair rosée de la truite. Puis on craque donc pour le «porc bien élevé», à la cuisson un peu trop affirmée. Par contre, la légère nappe de miel se marie au parfait risotto venere, à la mousseline de chou-fleur et aux endives juste braisées. Quant au plat végétarien de rösti, le voilà efficace, direct, mais il manque de caramélisation. Tout reste calme sur les papilles, un peu trop.
On termine par une forêt-noire minute aux raisinets servie comme une barette pas trop sucrée, bien équilibrée. Le seul véritable élément extraterrestre du repas reste ce très rare pinot noir Les Rissieux de Jacques Tatasciore au parfum envoûtant de griottes.