Chez Philippe
Même le dimanche soir, cette belle et vaste brasserie new-yorkaise est pleine jusqu’au dernier siège. Il faut dire que le service est particulièrement efficace et empressé, que la carte des vins est une invitation aux excès (avec néanmoins d’excellents crus au verre, comme cette mondeuse de Valentina Andrei) et que, au menu, les tentations sont nombreuses. On reste dans un registre simple, mais impeccablement réalisé dans l’ensemble. Ainsi, ce tartare de thon, avocat et soja est exemplaire; agrémenté d’oignons frits, c’est un régal. Le crab cake n’est pas mal non plus, avec sa sucrine juste coupée en deux, comme à New York (de ce côté de l’Atlantique, on se dit qu’il y a des garnitures plus subtiles). Puis on se délecte du quasi d’agneau qui arrive avec panache sous une cloche, fumé au bois de cerisier. La mousseline en accompagnement est voluptueuse et beurrée. Quant au filet de bœuf (tiré d’un éventail qui balaie les meilleures productions sur plusieurs continents), il est idéalement cuit et accompagné d’une laitue aux agrumes absolument délectable. Avant le café et ses amandes grillées irrésistibles, on peut se laisser tenter par un dessert, comme le baba, sympathique mais un peu timide en saveur et noyé dans un sirop qui dilue les arômes du rhum.
Même le dimanche soir, cette belle et vaste brasserie new-yorkaise est pleine jusqu’au dernier siège. Il faut dire que le service est particulièrement efficace et empressé, que la carte des vins est une invitation aux excès (avec néanmoins d’excellents crus au verre, comme cette mondeuse de Valentina Andrei) et que, au menu, les tentations sont nombreuses. On reste dans un registre simple, mais impeccablement réalisé dans l’ensemble. Ainsi, ce tartare de thon, avocat et soja est exemplaire; agrémenté d’oignons frits, c’est un régal. Le crab cake n’est pas mal non plus, avec sa sucrine juste coupée en deux, comme à New York (de ce côté de l’Atlantique, on se dit qu’il y a des garnitures plus subtiles). Puis on se délecte du quasi d’agneau qui arrive avec panache sous une cloche, fumé au bois de cerisier. La mousseline en accompagnement est voluptueuse et beurrée. Quant au filet de bœuf (tiré d’un éventail qui balaie les meilleures productions sur plusieurs continents), il est idéalement cuit et accompagné d’une laitue aux agrumes absolument délectable. Avant le café et ses amandes grillées irrésistibles, on peut se laisser tenter par un dessert, comme le baba, sympathique mais un peu timide en saveur et noyé dans un sirop qui dilue les arômes du rhum.