Café Restaurant du Quai
Après avoir tutoyé les sommets (17/20!) à l’Hôtel de la Paix à Genève, Jérôme Manifacier avait décidé de prendre un peu de recul en abandonnant la gastronomie de palace pour revenir ici à une cuisine plus simple, mais de qualité. Avec son épouse, il avait repris cette maison villageoise, rénovée avec doigté, qui regarde le lac qui clapote au pied de la belle terrasse. Un bonheur. Revenu d’un passage comme chef – en parallèle avec ici – au Parc des Eaux-Vives, le talentueux Jérôme Manifacier ne renie pas les incontournables des bords du Léman, comme ces filets de perche aussi frais que savoureux. Mais sa carte recèle des pépites bien plus originales.
Ainsi cette cigale de mer décortiquée et servie sur une ciabatta fine aux tomates confites. C’est goûteux et plein de saveurs, rehaussé de piquillos bienvenus.
Les légumes printaniers, lentilles et chèvre frais pourraient être simplets, mais l’équilibre des goûts en fait une merveille.
On poursuit avec les poissons. L’omble chevalier à la cuisson maîtrisée est posé sur une semoule épicée et une onctueuse purée de carottes. Le lac rencontre ici la Méditerranée pour un mariage très réussi. Côté haute mer, le dos de cabillaud est parfait et sa chair translucide. Enrobé d’une croûte aux herbes qui le parfume délicatement, il est rehaussé d’une sauce au chardonnay, en espuma, tout en finesse.
D’un bout à l’autre du repas, le constat s’impose: la maîtrise des cuissons et des assaisonnements est celle d’un chef de talent.
Pour terminer, la carte des desserts est courte mais gourmande. Avec ce baba au rhum agrémenté de mini-cubes d’ananas et d’une crème chantilly voluptueuse, par exemple.
A signaler encore, la qualité du service: sous la conduite de la maîtresse de maison, il est invariablement souriant, efficace et plein de gentillesse. De plus, il sait proposer d’intéressantes suggestions de vins au verre. Quelle belle adresse!


Après avoir tutoyé les sommets (17/20!) à l’Hôtel de la Paix à Genève, Jérôme Manifacier avait décidé de prendre un peu de recul en abandonnant la gastronomie de palace pour revenir ici à une cuisine plus simple, mais de qualité. Avec son épouse, il avait repris cette maison villageoise, rénovée avec doigté, qui regarde le lac qui clapote au pied de la belle terrasse. Un bonheur. Revenu d’un passage comme chef – en parallèle avec ici – au Parc des Eaux-Vives, le talentueux Jérôme Manifacier ne renie pas les incontournables des bords du Léman, comme ces filets de perche aussi frais que savoureux. Mais sa carte recèle des pépites bien plus originales.
Ainsi cette cigale de mer décortiquée et servie sur une ciabatta fine aux tomates confites. C’est goûteux et plein de saveurs, rehaussé de piquillos bienvenus.
Les légumes printaniers, lentilles et chèvre frais pourraient être simplets, mais l’équilibre des goûts en fait une merveille.
On poursuit avec les poissons. L’omble chevalier à la cuisson maîtrisée est posé sur une semoule épicée et une onctueuse purée de carottes. Le lac rencontre ici la Méditerranée pour un mariage très réussi. Côté haute mer, le dos de cabillaud est parfait et sa chair translucide. Enrobé d’une croûte aux herbes qui le parfume délicatement, il est rehaussé d’une sauce au chardonnay, en espuma, tout en finesse.
D’un bout à l’autre du repas, le constat s’impose: la maîtrise des cuissons et des assaisonnements est celle d’un chef de talent.
Pour terminer, la carte des desserts est courte mais gourmande. Avec ce baba au rhum agrémenté de mini-cubes d’ananas et d’une crème chantilly voluptueuse, par exemple.
A signaler encore, la qualité du service: sous la conduite de la maîtresse de maison, il est invariablement souriant, efficace et plein de gentillesse. De plus, il sait proposer d’intéressantes suggestions de vins au verre. Quelle belle adresse!