Café de la Réunion
Quelle meilleure preuve de reconnaissance qu’une longévité de plus de trente ans? Si le local est un peu obscur, la terrasse est spacieuse et lumineuse. Et l’accueil cordial reflète bien les valeurs d’authenticité de la cuisine du chef, Patrick Laporte, souvent inspiré par le Pays basque, dont il est originaire. Caroline, son épouse, est en salle, avec ses aides tout en écoute et en efficacité. En mise en bouche, une demi-sphère de crêpe croustillante cache un cube de saumon cru sur un lit de «guakiwi», un guacamole mêlant avocat et chair de kiwi. Suivra une rouelle de foie gras sur pain maison toasté et un chutney aux figues et aux pruneaux. Une entrée des plus classiques, mais très gourmande. Plus exotique, voici l’unilatérale de Saint-Jacques sur une tombée de cubes d’ananas et de fenouil, nappée d’une émulsion de sudachi, un agrume japonais alliant douceur et acidité vivifiante. On découvre ensuite une brochette d’araignée de bœuf au vin rouge, un morceau de boucher rarement proposé, servi saignant et d’une tendreté exquise avec des pommes grenailles et des légumes sautés. Ou le suprême de pintade avec sa sauce Albuféra onctueuse, une purée où le bon beurre ne manque pas et des navets et carottes croquants, taillés en sifflets. Parsemé de petites pousses de shiso, ce plat diffuse des saveurs de basilic, de menthe et de gingembre. Les desserts sont aussi dans le ton: un biscuit moelleux aux agrumes accompagné d’un sorbet à la madeleine évoquant la vanille et l’amande amère ou un cookie au chocolat et sa salade de fruits rouges et un sorbet à la fraise des bois. Chaque mois, sur inscription, plusieurs soirées à thème, en écho avec la saison, sont proposées.
Quelle meilleure preuve de reconnaissance qu’une longévité de plus de trente ans? Si le local est un peu obscur, la terrasse est spacieuse et lumineuse. Et l’accueil cordial reflète bien les valeurs d’authenticité de la cuisine du chef, Patrick Laporte, souvent inspiré par le Pays basque, dont il est originaire. Caroline, son épouse, est en salle, avec ses aides tout en écoute et en efficacité. En mise en bouche, une demi-sphère de crêpe croustillante cache un cube de saumon cru sur un lit de «guakiwi», un guacamole mêlant avocat et chair de kiwi. Suivra une rouelle de foie gras sur pain maison toasté et un chutney aux figues et aux pruneaux. Une entrée des plus classiques, mais très gourmande. Plus exotique, voici l’unilatérale de Saint-Jacques sur une tombée de cubes d’ananas et de fenouil, nappée d’une émulsion de sudachi, un agrume japonais alliant douceur et acidité vivifiante. On découvre ensuite une brochette d’araignée de bœuf au vin rouge, un morceau de boucher rarement proposé, servi saignant et d’une tendreté exquise avec des pommes grenailles et des légumes sautés. Ou le suprême de pintade avec sa sauce Albuféra onctueuse, une purée où le bon beurre ne manque pas et des navets et carottes croquants, taillés en sifflets. Parsemé de petites pousses de shiso, ce plat diffuse des saveurs de basilic, de menthe et de gingembre. Les desserts sont aussi dans le ton: un biscuit moelleux aux agrumes accompagné d’un sorbet à la madeleine évoquant la vanille et l’amande amère ou un cookie au chocolat et sa salade de fruits rouges et un sorbet à la fraise des bois. Chaque mois, sur inscription, plusieurs soirées à thème, en écho avec la saison, sont proposées.