Auberge du Chalet-des-Enfants
Cette ferme, située dans une vaste clairière des bois du Jorat, a marqué des générations de Lausannois. Au cours de la dernière décennie, elle est devenue moins rurale et plus pimpante. Et sa carte demeure un recueil du patrimoine culinaire vaudois. La qualité des ingrédients, tout comme l’interprétation des recettes traditionnelles, confère aux mets une saveur particulière. La soupe d’orties, comme celle des brigands, en référence aux groupes de «bandits sociaux» qui ont multiplié les attaques durant des siècles dans la région, se distingue par son goût profond et complexe. L’onglet de bœuf offre une magnifique tendreté, accompagné de gros morceaux de légumes savoureux. Il y a une forme de rusticité, mais de celles qui donnent la sensation de nous reconnecter à l’essentiel. Même la croûte au fromage, pourtant tout à fait traditionnelle, bénéficie de cette petite attention qui confère à l’établissement sa pertinence et son charme. Seuls les desserts sont en retrait, en particulier les tartes, qui ont pourtant contribué jadis à la renommée de ce lieu. Le service, quelque peu désinvolte et sans grande implication, contraste avec les efforts menés en cuisine pour redonner un parfum au patrimoine du canton. L’équipe du Chalet des Enfants est supervisée par celle qui tient l’Abbaye de Montheron, à 2 kilomètres de là.
Cette ferme, située dans une vaste clairière des bois du Jorat, a marqué des générations de Lausannois. Au cours de la dernière décennie, elle est devenue moins rurale et plus pimpante. Et sa carte demeure un recueil du patrimoine culinaire vaudois. La qualité des ingrédients, tout comme l’interprétation des recettes traditionnelles, confère aux mets une saveur particulière. La soupe d’orties, comme celle des brigands, en référence aux groupes de «bandits sociaux» qui ont multiplié les attaques durant des siècles dans la région, se distingue par son goût profond et complexe. L’onglet de bœuf offre une magnifique tendreté, accompagné de gros morceaux de légumes savoureux. Il y a une forme de rusticité, mais de celles qui donnent la sensation de nous reconnecter à l’essentiel. Même la croûte au fromage, pourtant tout à fait traditionnelle, bénéficie de cette petite attention qui confère à l’établissement sa pertinence et son charme. Seuls les desserts sont en retrait, en particulier les tartes, qui ont pourtant contribué jadis à la renommée de ce lieu. Le service, quelque peu désinvolte et sans grande implication, contraste avec les efforts menés en cuisine pour redonner un parfum au patrimoine du canton. L’équipe du Chalet des Enfants est supervisée par celle qui tient l’Abbaye de Montheron, à 2 kilomètres de là.