Auberge Communale
Cette aimable auberge est située au calme, avec sa décoration sobre et claire, sa terrasse loin de la circulation, son coin boutique qui propose produits et plats à l’emporter. Normal, le patron est Meilleur Ouvrier de France charcutier-traiteur. Fabien Pairon a enseigné à l’Ecole hôtelière de Lausanne et il en a conservé le goût de l’excellence.
En salle, sa femme dirige avec grâce un service très attentif et souriant. Bref, on se sent bien.
Le récital commence par des gougères aériennes au gruyère et des bricelets au cumin parfaits. Dans une carte qui change toutes les six semaines, le chef propose des plats ciselés, gourmands et attentifs au climat, avec des ingrédients fournis par des fournisseurs locaux qui sont cités dans la carte.
Voici déjà cette pressée de joue de bœuf et de foie gras, présentée en deux tranches très élégantes, qu’accompagnent une vinaigrette aux cornichons malossol et au cerfeuil, ainsi qu’une tranche de pain toastée. Parfait. Les malakoffs ont remporté le concours de l’association Lausanne à table, légers, croquants, coulants à l’intérieur par la grâce d’un mélange de gruyère et de vacherin fribourgeois. Ils sont agrémentés de pickles de légumes au gel de chasselas qui apportent une acidité agréable.
Le plat végétarien du moment associait des légumes d’hiver, crosnes et tranches de salsifis sautés, al dente et fondants, posés sur un crémeux d’épinards à la moutarde, mélangés à des noix de cajou torréfiées, le tout s’enrichissant encore d’une espuma au thym et à l’ail. Et les célèbres pâtés du chef? Voici le «Pantin», sorte de chausson d’un feuilletage aérien cachant une farce de veau juteuse et goûteuse. Un paillasson de pommes de terre macaire, quelques morceaux de betteraves jaunes et rouges acidulées et un petit jus jouaient les faire-valoir.
On peut prolonger par une jolie assiette de deux fromages locaux, par un des desserts classiques, comme ce tiramisu à l’amaretto impeccable, ou par les glaces fournies par l’Artisan Glacier. Et on arrose tout ça d’une jolie carte des vins suisses et français aux tarifs plutôt doux. Tout ça mérite un point supplémentaire.


Cette aimable auberge est située au calme, avec sa décoration sobre et claire, sa terrasse loin de la circulation, son coin boutique qui propose produits et plats à l’emporter. Normal, le patron est Meilleur Ouvrier de France charcutier-traiteur. Fabien Pairon a enseigné à l’Ecole hôtelière de Lausanne et il en a conservé le goût de l’excellence.
En salle, sa femme dirige avec grâce un service très attentif et souriant. Bref, on se sent bien.
Le récital commence par des gougères aériennes au gruyère et des bricelets au cumin parfaits. Dans une carte qui change toutes les six semaines, le chef propose des plats ciselés, gourmands et attentifs au climat, avec des ingrédients fournis par des fournisseurs locaux qui sont cités dans la carte.
Voici déjà cette pressée de joue de bœuf et de foie gras, présentée en deux tranches très élégantes, qu’accompagnent une vinaigrette aux cornichons malossol et au cerfeuil, ainsi qu’une tranche de pain toastée. Parfait. Les malakoffs ont remporté le concours de l’association Lausanne à table, légers, croquants, coulants à l’intérieur par la grâce d’un mélange de gruyère et de vacherin fribourgeois. Ils sont agrémentés de pickles de légumes au gel de chasselas qui apportent une acidité agréable.
Le plat végétarien du moment associait des légumes d’hiver, crosnes et tranches de salsifis sautés, al dente et fondants, posés sur un crémeux d’épinards à la moutarde, mélangés à des noix de cajou torréfiées, le tout s’enrichissant encore d’une espuma au thym et à l’ail. Et les célèbres pâtés du chef? Voici le «Pantin», sorte de chausson d’un feuilletage aérien cachant une farce de veau juteuse et goûteuse. Un paillasson de pommes de terre macaire, quelques morceaux de betteraves jaunes et rouges acidulées et un petit jus jouaient les faire-valoir.
On peut prolonger par une jolie assiette de deux fromages locaux, par un des desserts classiques, comme ce tiramisu à l’amaretto impeccable, ou par les glaces fournies par l’Artisan Glacier. Et on arrose tout ça d’une jolie carte des vins suisses et français aux tarifs plutôt doux. Tout ça mérite un point supplémentaire.