Rénovation complète de L'Aparté. Depuis son ouverture en 2016, le chef Armel Bedouet enchante les gastronomes à L’Aparté. Sous sa direction experte, ce petit écrin culinaire a décroché, cette année encore, 17 points au guide GaultMillau 2025, ainsi qu'une étoile Michelin. Presque une décennie après sa création, ce restaurant confidentiel s’est offert une renaissance. Après une fermeture estivale, il rouvre ses portes, révélant un nouvel univers à la fois intimiste, confortable et luxueux.
Désormais, L'Aparté bénéficie de sa propre entrée, indépendante du bar et du bistrot de l'hôtel, et a élargi sa capacité pour accueillir jusqu'à 24 convives. De gracieuses claustras en bois séparent harmonieusement les tables, créant des espaces chaleureux et privés. Au cœur de ce nouvel écrin se trouve une table d’hôte imposante, sublimée par une pluie de suspensions sur mesure, prête à accueillir de futurs moments de partage et de gourmandise. La palette de couleurs évolue désormais entre des nuances de bleu et d'orange aux intensités variées, insufflant à l'espace une atmosphère raffinée. Pour ajouter une touche de convivialité, une fausse cheminée, nichée au fond de la salle, laisse échapper de petites flammes dansantes. L'ensemble est magnifié par des luminaires d'exception et quelques œuvres d'art, allégories modernes de la mer et de la nature, un clin d'œil aux origines bretonnes du chef.
Nouveau défi. Plus qu’un nouveau décor, le chef relève ici un nouveau défi dont il se réjouit grandement: «Nous avons doublé la capacité d'accueil du restaurant. Et, pour maintenir la qualité, le niveau d’exigence et la constance que nous avons tenue jusqu’ici, ce n’est pas si facile!». Pour relever ce défi, le chef a renforcé son équipe. Il s’entoure désormais, en cuisine comme en salle, d'une jeune brigade passionnée, au verbe facile, qui accueille les clients «comme à la maison». Les menus, quant à eux, oscillent entre 69 et 159 francs, offrant notamment une expérience « carte blanche » en huit temps, pour le plus grand plaisir des épicuriens.
Variations d’intensité. Pour le menu surprise du moment, comme à son habitude, Armel Bedouet exprime la saison avec minutie et une technicité impeccable. Une partition culinaire sensible qui monte en intensité, jusqu’au plat de chasse, un filet de chamois d’Autriche accompagné de betterave, qui allie puissance, acidité, et qui est balancé par une légère pointe de sucrosité. Auparavant, la tartelette d’araignée de mer et miso blanc, surmontée de billes de concombre marinées croquantes, toute en délicatesse, était juste parfaite pour un départ en douceur. La langoustine réconfortante, le parfait filet de Saint-Pierre et les jolis desserts n’auront pas fait défaut à ce voyage culinaire particulièrement plaisant, désormais servi dans un écrin parfaitement à la hauteur de cette belle cuisine.
Photos: Guillaume Cottancin