Photos: Sedrik Nemeth (titre), Ecole Professionnelle de Montreux

Pâté funky. «Nous voulions valoriser les compétences de chacun autour d’un produit commun et favoriser l’enseignement par la pratique concrète», explique Stéphane Devallonné, responsable du projet et maître principal de la section boucherie-charcuterie à l’Ecole Professionnelle de Montreux (EPM). Avec son collègue Martial Stoky, ils ont donc proposé à neuf classes d’apprentis et à leurs enseignants de réinventer le pâté vaudois.

 

Ni une, ni deux, les cinq différents corps de métiers concernés se sont mis au boulot pour créer leur pâté parfait: les meuniers ont choisi la meilleure farine et préparé des contenus pédagogiques afin d’expliquer leur travail aux autres élèves; les boulangers-pâtissiers se sont chargés des différentes pâtes; les bouchers-charcutiers des farces (avec ou sans porc); les apprentis PAI (prolongation d’apprentissage pour l’intégration) du chutney à la rhubarbe; les cuisiniers des gelées et de la salade de lentilles.

Pâté vaudois

Les apprentis ont développé deux pâtés, avec ou sans porc.

Service et marketing. Les apprentis en service ont quant à eux pu travailler sur l’accord des mets et des boissons, du dressage d’une table, du dressage sur assiette en salle et de la partie publicitaire en produisant des flyers dédiés. Toutes les classes de l’EPM auront l’occasion de participer aux différents ateliers organisés autour de ce pâté durant la dernière semaine de cours, du 20 au 24 juin. Durant des ateliers spécifiques, chacun pourra ensuite fabriquer ses propres pâtés. Et puisqu’un produit alimentaire ne se vend pas sans une bonne communication, une classe de l’Ecole romande d’arts et de communication (Eracom) s’est occupée du marketing et du packaging de ce «pâté vaudois parfait». Envie d’y goûter? Voici la recette.