Texte: Kathia Baltisberger Photos: Tina Sturzenegger/Andrea Badrutt/Urs Wyss
Passages souterrains. Si la Haute-Engadine est connue et appréciée, la Basse-Engadine a également des atouts à faire valoir. Le boutique-hôtel Guarda Val à Scuol, par exemple. Ou encore le Belvédère, avec ses airs de grand hôtel, où les familles avec enfants sont les bienvenues. En plus, les deux établissements sont reliés par des passages souterrains: ainsi, les hôtes de l'un peuvent également profiter des commodités de l'autre. Situé à proximité immédiate des bains thermaux Bogn Engiadina, le Belvair fait également partie de ce réseau. Il est actuellement fermé puisque l'établissement thermal l'est également – y compris pour les hôtes de l'hôtel. «Les bains constituent évidemment le principal attrait pour les hôtes du Belvair. Nous avons eu de nombreuses annulations et avons ainsi dû prendre la décision de fermer temporairement l'hôtel », explique René Stoye, le directeur du Belvédère. Le secteur wellness du Belvédère et le spa du Gurda Val restent cependant accessibles aux hôtes des deux hôtels.
De cuisinier à chef. Depuis mai 2020, René Stoye est responsable de l'ensemble de ces hôtels. Il était auparavant chef de cuisine au restaurant Guarda Val (15 points). «Je suis toujours responsable du Guarda Val et présent en cuisine tous les soirs. Pour la production et la conduite opérationnelle, j'ai passé le relais à mon chef de cuisine, Vincent Dettling, explique René Stoye. La famille Baumgartner, propriétaire, m’a approché et j'ai accepté avec plaisir cette fonction.»
L'embarras du choix. Mais revenons-en à la gastronomie. Au Guarda Val, le «Menu dégustation» est renouvelé quatre fois par année. On y trouve par exemple une truite de Landquart marinée, un esturgeon de Frutigen accompagné d'une choucroute au champagne ou un bœuf bouilli fondant à souhait. René Stoye privilégie les produits de la région alpine. L'offre à la carte comprend une belle variété de propositions: un choix de tartares, différentes pièces de bœuf de pâturage, des poissons et des plats végétariens. Au restaurant Allegra, le choix est vaste, allant des traditionnels capuns grisons à l'escalope viennoise. Le Nam Thai propose une cuisine thaïlandaise authentique également disponible à l'emporter. «Le vaste choix de restaurants représente indéniablement un avantage pour nous dans les circonstances actuelles.»
Pique-nique gourmand. C'est exactement ce type d’offres que les hôteliers devraient développer en ce moment. Ainsi, à Scuol, les billets pour les trains de montagne sont compris dans le prix de l'hôtel. «Nous essayons également de concevoir un programme d'activés extérieures attrayant: des randonnées guidées ou des tours à skis, par exemple. Parfois, nous emmenons nos hôtes sur les pistes fraîchement damées, à 8 h 30», raconte René Stoye. Et l'hôtel propose alors un sac à dos gourmand, garni de salsiz Hatecke (un saucisson grison), de fromage de Tschlin, de yogourt et de tourte aux noix des Grisons.