Yeast
Un an après une entrée remarquée dans le guide, l’euphorie est devenue plus timide au Yeast. Est-ce dû au départ du chef Freddy Garanjoud? Peut-être. Pourtant, l’adresse – qui abrite également une épicerie – a tout pour plaire. De sa jolie devanture urbaine à ses tables jaunes en formica, en passant par des murs en pierre et des poutres apparentes, le lieu a du cachet. Mais il manque le soin apporté aux détails, le service se révèle approximatif et la présentation de certains plats est minimaliste.
La carte des vins, forte de quelque 250 références, recèle des crus inconnus du grand public, dont une vaste sélection de vins orange. Le pain, de taille XXL et tranché sur le bar, est un délice. Quant au menu, il s’affiche sur un gigantesque tableau noir digne de ceux des salles de classe du siècle passé.
Ici, on encourage à partager. C’est le cas de cette merveille de saucisson en croûte. Sa farce et surtout sa «sauce HP» maison lui confèrent caractère et originalité. Joli! L’effilochée d’araignée de mer est délicate, juste relevée par quelques fèves et oignons ciselés. Seule la rhubarbe annoncée passe inaperçue. A déguster à deux, la demi-selle d’agneau rôtie aux herbes est irrégulièrement cuite. Bien rosée en son centre mais sèche sur les bords, elle déçoit. Le bœuf maturé, vendu au poids, est tendre et bien assaisonné. Quant aux accompagnements, ils se résument en une émulsion de poireaux, petits pois et ricotta.
On termine sur une note positive avec ce chou à la croûte bien croustillante renfermant crème pâtissière à la vanille, coulis de mangue et sésame. Une belle association à la fois douce et acidulée qui ne permet toutefois pas d’éviter la sanction.
Un an après une entrée remarquée dans le guide, l’euphorie est devenue plus timide au Yeast. Est-ce dû au départ du chef Freddy Garanjoud? Peut-être. Pourtant, l’adresse – qui abrite également une épicerie – a tout pour plaire. De sa jolie devanture urbaine à ses tables jaunes en formica, en passant par des murs en pierre et des poutres apparentes, le lieu a du cachet. Mais il manque le soin apporté aux détails, le service se révèle approximatif et la présentation de certains plats est minimaliste.
La carte des vins, forte de quelque 250 références, recèle des crus inconnus du grand public, dont une vaste sélection de vins orange. Le pain, de taille XXL et tranché sur le bar, est un délice. Quant au menu, il s’affiche sur un gigantesque tableau noir digne de ceux des salles de classe du siècle passé.
Ici, on encourage à partager. C’est le cas de cette merveille de saucisson en croûte. Sa farce et surtout sa «sauce HP» maison lui confèrent caractère et originalité. Joli! L’effilochée d’araignée de mer est délicate, juste relevée par quelques fèves et oignons ciselés. Seule la rhubarbe annoncée passe inaperçue. A déguster à deux, la demi-selle d’agneau rôtie aux herbes est irrégulièrement cuite. Bien rosée en son centre mais sèche sur les bords, elle déçoit. Le bœuf maturé, vendu au poids, est tendre et bien assaisonné. Quant aux accompagnements, ils se résument en une émulsion de poireaux, petits pois et ricotta.
On termine sur une note positive avec ce chou à la croûte bien croustillante renfermant crème pâtissière à la vanille, coulis de mangue et sésame. Une belle association à la fois douce et acidulée qui ne permet toutefois pas d’éviter la sanction.