Ivy 23
Au 23 de la rue Ancienne, à Carouge, pousse l’esprit du lierre (ivy en anglais), amour, créativité et durabilité, dans une arcade aux murs de briques rouges composée de deux espaces. L’un où casser la croûte debout en sirotant crus au verre ou cocktails sur mesure. L’autre, plus bistrotier, pour se restaurer assis. Aux manettes, Mickael Duprey aux petits soins en salle et Vincent Betton en cuisine.
Sa carte des mets est courte et tout fait envie. Et pour cause: produits locaux de saison, bon sens, gaieté et originalité sont à l’honneur. Sur la table, les assiettes colorées offrent des saveurs marquées ponctuées de ce twist qui fait d’une lame de pâté de canard maison un festin. Il faut dire qu’elle est fleurie de pétales d’oignon en pickles rose vif et bien croquants et qu’elle s’accompagne d’un génial condiment, version moelleuse de la sauce ravigote, merci à la moutarde en grains, aux herbes fraîches et au raifort. On se délecte aussi d’une simple salade de betterave parfaitement assaisonnée, adoucie par une quenelle de chèvre frais onctueuse et zébrée de traits de coulis de cresson. Un régal de fin d’hiver plein de tonus.
Puis l’on sourit d’aise devant la côte de cochon croustillante et rosée. Elle est flanquée d’un écrasé de pommes de terre picoté de ciboulette et d’oignons frits ainsi que d’une pommade d’oignons compotés avant d’avoir été roussis. A la gourmandise d’un plat canaille répond un bouillon exotique d’une incroyable légèreté, relevé de gingembre et de galanga. Un méli-mélo de légumes croquants de toutes les couleurs y barbote, entourant un médaillon de filet de lieu jaune roulé, un rien surcuit.
Enfin, l’éclair pistache-passion, tout en volupté, croque de pistaches caramélisées là où la soupe de fraises, soulignée de citron confit et de marjolaine, réveille les papilles. Une tuile évanescente parsemée de zestes de citron vert frais ajoute encore une touche de peps à ce dessert minceur.
Vous pouvez courir loin pour trouver une cuisine de cette trempe à des prix aussi doux. A noter que, l’été, une ambiance de ginguette s’invite dans la petite cour à l’abri du trafic nichée à l’arrière du bistrot.


Au 23 de la rue Ancienne, à Carouge, pousse l’esprit du lierre (ivy en anglais), amour, créativité et durabilité, dans une arcade aux murs de briques rouges composée de deux espaces. L’un où casser la croûte debout en sirotant crus au verre ou cocktails sur mesure. L’autre, plus bistrotier, pour se restaurer assis. Aux manettes, Mickael Duprey aux petits soins en salle et Vincent Betton en cuisine.
Sa carte des mets est courte et tout fait envie. Et pour cause: produits locaux de saison, bon sens, gaieté et originalité sont à l’honneur. Sur la table, les assiettes colorées offrent des saveurs marquées ponctuées de ce twist qui fait d’une lame de pâté de canard maison un festin. Il faut dire qu’elle est fleurie de pétales d’oignon en pickles rose vif et bien croquants et qu’elle s’accompagne d’un génial condiment, version moelleuse de la sauce ravigote, merci à la moutarde en grains, aux herbes fraîches et au raifort. On se délecte aussi d’une simple salade de betterave parfaitement assaisonnée, adoucie par une quenelle de chèvre frais onctueuse et zébrée de traits de coulis de cresson. Un régal de fin d’hiver plein de tonus.
Puis l’on sourit d’aise devant la côte de cochon croustillante et rosée. Elle est flanquée d’un écrasé de pommes de terre picoté de ciboulette et d’oignons frits ainsi que d’une pommade d’oignons compotés avant d’avoir été roussis. A la gourmandise d’un plat canaille répond un bouillon exotique d’une incroyable légèreté, relevé de gingembre et de galanga. Un méli-mélo de légumes croquants de toutes les couleurs y barbote, entourant un médaillon de filet de lieu jaune roulé, un rien surcuit.
Enfin, l’éclair pistache-passion, tout en volupté, croque de pistaches caramélisées là où la soupe de fraises, soulignée de citron confit et de marjolaine, réveille les papilles. Une tuile évanescente parsemée de zestes de citron vert frais ajoute encore une touche de peps à ce dessert minceur.
Vous pouvez courir loin pour trouver une cuisine de cette trempe à des prix aussi doux. A noter que, l’été, une ambiance de ginguette s’invite dans la petite cour à l’abri du trafic nichée à l’arrière du bistrot.