O'Vertige
Non loin d’Yverdon, l’adresse est bien connue des gastronomes. On aime son cadre sobre et sa charmante terrasse les beaux jours venus. Aux fourneaux, le jeune chef Romain Lecuyer, d’origine bretonne, a su se faire un nom dans la région depuis son apparition dans ce guide en 2021.
Lors de notre dernière visite hivernale, l’établissement était bondé et le service brouillon. En guise de mise en bouche, une crème de chou-fleur farineuse, annoncée au céleri, nappait une raviole supposée contenir de la truffe que l’on cherche encore. Chou-fleur que l’on retrouve en bavarois avec des cubes de foie gras lourdement salés sous un voile aux champignons fortement dosé en agar-agar.
Les gambas d’Argovie sont exquises, mais on déplore le manque de travail dans l’assiette. Les crustacés sont servis crus, juste décortiqués, avec un trait de vinaigrette umami.
Quant aux roulades de courge et de cerf ibérique fumé, elles étaient elles aussi salées à outrance. Puis le chef a cette fois oublié l’assaisonnement du sandre suisse servi avec du poireau et de la pomme de terre réchauffés. Autre déception avec ce pavé de maigre accompagné d’une purée de panais élastique qui colle au palais.
On se console avec le veau de Mutrux cuit à la perfection et son jus à la raisinée. Et l’on apprécie également la ballottine de volaille patte noire de la Gruyère enrobée d’algue nori, accompagnée de sucrine et d’une purée de lentilles beluga.
Desserts réconfortants, avec notamment ce baba au chasselas.
Quant au choix des vins, on notera un bel effort régional à des prix raisonnables.
Non loin d’Yverdon, l’adresse est bien connue des gastronomes. On aime son cadre sobre et sa charmante terrasse les beaux jours venus. Aux fourneaux, le jeune chef Romain Lecuyer, d’origine bretonne, a su se faire un nom dans la région depuis son apparition dans ce guide en 2021.
Lors de notre dernière visite hivernale, l’établissement était bondé et le service brouillon. En guise de mise en bouche, une crème de chou-fleur farineuse, annoncée au céleri, nappait une raviole supposée contenir de la truffe que l’on cherche encore. Chou-fleur que l’on retrouve en bavarois avec des cubes de foie gras lourdement salés sous un voile aux champignons fortement dosé en agar-agar.
Les gambas d’Argovie sont exquises, mais on déplore le manque de travail dans l’assiette. Les crustacés sont servis crus, juste décortiqués, avec un trait de vinaigrette umami.
Quant aux roulades de courge et de cerf ibérique fumé, elles étaient elles aussi salées à outrance. Puis le chef a cette fois oublié l’assaisonnement du sandre suisse servi avec du poireau et de la pomme de terre réchauffés. Autre déception avec ce pavé de maigre accompagné d’une purée de panais élastique qui colle au palais.
On se console avec le veau de Mutrux cuit à la perfection et son jus à la raisinée. Et l’on apprécie également la ballottine de volaille patte noire de la Gruyère enrobée d’algue nori, accompagnée de sucrine et d’une purée de lentilles beluga.
Desserts réconfortants, avec notamment ce baba au chasselas.
Quant au choix des vins, on notera un bel effort régional à des prix raisonnables.