O'Vertige
Aux portes d’Yverdon-les-Bains, O’Vertige offre un cadre cosy et une petite terrasse villageoise aux beaux jours. Romain Lecuyer y travaille des produits de qualité, privilégiant le terroir, dans une grande maîtrise technique. Et ça part fort avec cette soupe à l’oignon revisitée. Presque confit, le bulbe doux se présente comme une rose. Les pétales torréfiés sur le dessus contiennent en leur cœur une préparation crémeuse, faisant barrage au bouillon très salé. Et c’est bluffant: le tout déconstruit révèle une saveur harmonieuse. Le saumon annoncé «dry-aged» est parfait, aspect cuir en surface, tendre au cœur. Il arrive sur un carpaccio de radis verts et roses, avec un sponge cake rosé et quelques pointes de compotée de pommes. Les ravioles de homard en berlingot sur leur coulis d’épinards, bisque de homard et émulsion de salicorne sont très réussies. En quenelle dans une coque croustillante, la bondelle du lac de Neuchâtel est onctueuse, mais sa mousseline de pommes de terre truffée est trop froide. Le légume est à la fête: la betterave, en cubes, en coulis et en crumble, sublime un bœuf angus tendre au goût léger de noisette. La carotte croquante, rouge et jaune, joue la réplique à l’omble fondant, le marron et la courge à l’agneau présenté en deux façons (filet rosé et effilochée prise en samoussa). On se régale! Les desserts ravissent eux aussi par leur technicité, à l’instar de la «Poire de l’agrumier»: la conférence (qui aurait pu être un peu plus mûre), taillée en bouquet biseauté, est dotée d’un sorbet au yuzu de chez Niels Rodin, d’une délicate émulsion de tagettes, de pointes de citron vert et jaune au poivre du Sichuan. Quant à la carte des vins, elle fait honneur aux crus locaux. On a aussi aimé le service précis et attentif.
Aux portes d’Yverdon-les-Bains, O’Vertige offre un cadre cosy et une petite terrasse villageoise aux beaux jours. Romain Lecuyer y travaille des produits de qualité, privilégiant le terroir, dans une grande maîtrise technique. Et ça part fort avec cette soupe à l’oignon revisitée. Presque confit, le bulbe doux se présente comme une rose. Les pétales torréfiés sur le dessus contiennent en leur cœur une préparation crémeuse, faisant barrage au bouillon très salé. Et c’est bluffant: le tout déconstruit révèle une saveur harmonieuse. Le saumon annoncé «dry-aged» est parfait, aspect cuir en surface, tendre au cœur. Il arrive sur un carpaccio de radis verts et roses, avec un sponge cake rosé et quelques pointes de compotée de pommes. Les ravioles de homard en berlingot sur leur coulis d’épinards, bisque de homard et émulsion de salicorne sont très réussies. En quenelle dans une coque croustillante, la bondelle du lac de Neuchâtel est onctueuse, mais sa mousseline de pommes de terre truffée est trop froide. Le légume est à la fête: la betterave, en cubes, en coulis et en crumble, sublime un bœuf angus tendre au goût léger de noisette. La carotte croquante, rouge et jaune, joue la réplique à l’omble fondant, le marron et la courge à l’agneau présenté en deux façons (filet rosé et effilochée prise en samoussa). On se régale! Les desserts ravissent eux aussi par leur technicité, à l’instar de la «Poire de l’agrumier»: la conférence (qui aurait pu être un peu plus mûre), taillée en bouquet biseauté, est dotée d’un sorbet au yuzu de chez Niels Rodin, d’une délicate émulsion de tagettes, de pointes de citron vert et jaune au poivre du Sichuan. Quant à la carte des vins, elle fait honneur aux crus locaux. On a aussi aimé le service précis et attentif.