Les Jardins de la Tour
C’est une maison enchantée, où les bougies éclairent les boiseries et le mobilier patiné. Le jardin, à l’ombre de la tour qui donne son nom au restaurant, est magique. Il y pousse fleurs et herbettes, que Patrick Gazeau intègre à ses plats. Des plats graphiques et gourmands. A commencer par cet amuse-bouche qui flamboie sous l’effet d’une peau de tomate séchée. Au rouge vif de cette flamme répond le violet d’une fleur de bourrache. Le tout au service d’un caviar d’aubergine assorti d’une poêlée de champignons: que c’est beau et bon! On poursuit avec la quenelle de carotte à l’orange accompagnée de celle d’un sérac grillé: joli jeu de textures. Une espuma aux herbes, une couronne de fleurs de fenouil et le rose vif d’une gueule-de-loup achèvent ce petit tableau gourmand. Puis le foie gras est somptueux sur sa tatin de pêche, que l’on retrouve aussi en fin tartare et en sorbet. La lavande et la verveine leur donnent la réplique en un joli contraste aigre-doux. Les perches Loë se parent de chanterelles et d’un jus de basilic. Quant au tendre bœuf sur os, il se plaît dans une réduction intense, entouré d’une kyrielle de légumes du coin, des premiers bolets de l’automne et de truffe italienne: le tout en un dressage végétal qui rend hommage au jardin. Alors on poursuit dans le registre jardinier avec ces figues, ce sorbet aux petits fruits et cette crème de mascarpone tout en volupté. Merci à Barbara qui, au fil des ans, assure une atmosphère si merveilleusement accueillante et sereine dans la salle décorée de découpages du Pays-d’Enhaut. C’est elle aussi qui assortit mets et vins en proposant des crus choisis avec discernement et amour. Oui, cette maison est incontestablement enchantée.


C’est une maison enchantée, où les bougies éclairent les boiseries et le mobilier patiné. Le jardin, à l’ombre de la tour qui donne son nom au restaurant, est magique. Il y pousse fleurs et herbettes, que Patrick Gazeau intègre à ses plats. Des plats graphiques et gourmands. A commencer par cet amuse-bouche qui flamboie sous l’effet d’une peau de tomate séchée. Au rouge vif de cette flamme répond le violet d’une fleur de bourrache. Le tout au service d’un caviar d’aubergine assorti d’une poêlée de champignons: que c’est beau et bon! On poursuit avec la quenelle de carotte à l’orange accompagnée de celle d’un sérac grillé: joli jeu de textures. Une espuma aux herbes, une couronne de fleurs de fenouil et le rose vif d’une gueule-de-loup achèvent ce petit tableau gourmand. Puis le foie gras est somptueux sur sa tatin de pêche, que l’on retrouve aussi en fin tartare et en sorbet. La lavande et la verveine leur donnent la réplique en un joli contraste aigre-doux. Les perches Loë se parent de chanterelles et d’un jus de basilic. Quant au tendre bœuf sur os, il se plaît dans une réduction intense, entouré d’une kyrielle de légumes du coin, des premiers bolets de l’automne et de truffe italienne: le tout en un dressage végétal qui rend hommage au jardin. Alors on poursuit dans le registre jardinier avec ces figues, ce sorbet aux petits fruits et cette crème de mascarpone tout en volupté. Merci à Barbara qui, au fil des ans, assure une atmosphère si merveilleusement accueillante et sereine dans la salle décorée de découpages du Pays-d’Enhaut. C’est elle aussi qui assortit mets et vins en proposant des crus choisis avec discernement et amour. Oui, cette maison est incontestablement enchantée.