LeCrans
Musique live le week-end en saison, service attentionné, cadre flatteur et vue sublime jusqu’au Mont-Blanc: ce restaurant reste le plus élégant de la station. Et Yannick Crepaux, chef depuis cinq ans, y propose de petits miracles de bouchées délectables et gourmandes, raffinées et créatives. Aussitôt la commande notée, le chef appelle ses hôtes en cuisine où s’affaire sa brigade. C’est là qu’il sert des amuse-bouches: petite soupe de courge au curry et combava à boire au flacon, espiègle rail de sucre pétillant à aspirer à la paille, bonbon au chocolat blanc bergamote et poire, agrémenté de caviar, et, enfin, excellent tartare de bœuf enroulé dans une feuille d’algue noire croquante. De retour à table, les convives voient arriver le pain de maïs et son beurre à la truffe ainsi qu’un houmous à la carotte. Ils annoncent l’aérienne brioche gourmande et laiteuse assortie d’un condiment au sirop d’érable acidulé et fumé. Un plat tout à fait délectable et généreusement garni d’une râpée de truffe. On applaudit. On poursuit avec la Saint-Jacques en croûte de racine de persil, nappée de sauce au cornalin très (trop?) douce et d’une râpée de boule de Belp. Le ris de veau à la betterave arrive ensuite nappé d’un caramel de têtes de crevettes au poivre de Tasmanie. C’est fondant, plaisant, même si la chair aurait peut-être mérité un peu de coloration et de croquant supplémentaires. Envie de terminer sur un fromage? Voici le vacherin en mousse et en très joli dressage, assorti de fruits secs, de pistaches et de graines de moutarde. Après la poire au caramel et son exquise glace au sésame, le chocolat fait son entrée en scène à côté d’une barbe à papa et de pétales de patate douce au citron caviar: une petite révélation pour terminer en beauté.


Musique live le week-end en saison, service attentionné, cadre flatteur et vue sublime jusqu’au Mont-Blanc: ce restaurant reste le plus élégant de la station. Et Yannick Crepaux, chef depuis cinq ans, y propose de petits miracles de bouchées délectables et gourmandes, raffinées et créatives. Aussitôt la commande notée, le chef appelle ses hôtes en cuisine où s’affaire sa brigade. C’est là qu’il sert des amuse-bouches: petite soupe de courge au curry et combava à boire au flacon, espiègle rail de sucre pétillant à aspirer à la paille, bonbon au chocolat blanc bergamote et poire, agrémenté de caviar, et, enfin, excellent tartare de bœuf enroulé dans une feuille d’algue noire croquante. De retour à table, les convives voient arriver le pain de maïs et son beurre à la truffe ainsi qu’un houmous à la carotte. Ils annoncent l’aérienne brioche gourmande et laiteuse assortie d’un condiment au sirop d’érable acidulé et fumé. Un plat tout à fait délectable et généreusement garni d’une râpée de truffe. On applaudit. On poursuit avec la Saint-Jacques en croûte de racine de persil, nappée de sauce au cornalin très (trop?) douce et d’une râpée de boule de Belp. Le ris de veau à la betterave arrive ensuite nappé d’un caramel de têtes de crevettes au poivre de Tasmanie. C’est fondant, plaisant, même si la chair aurait peut-être mérité un peu de coloration et de croquant supplémentaires. Envie de terminer sur un fromage? Voici le vacherin en mousse et en très joli dressage, assorti de fruits secs, de pistaches et de graines de moutarde. Après la poire au caramel et son exquise glace au sésame, le chocolat fait son entrée en scène à côté d’une barbe à papa et de pétales de patate douce au citron caviar: une petite révélation pour terminer en beauté.