LeCrans Hotel & Spa
LeCrans, c’est d’abord une situation privilégiée. Bâti sur les hauteurs de la station (à Plans-Mayens), ce chalet de luxe jouit d’une tranquillité absolue. C’est ensuite une vue imprenable sur les sommets alpins, parmi lesquels le Mont-Blanc, nom du restaurant dirigé de main de maître par Yannick Crepaux. C’est enfin et surtout la cuisine impeccable du chef de Seine-et-Marne qui, tout en respectant les codes de la gastronomie française, s’autorise quelques détours en Asie.
Tiré du proverbe japonais «Une demi-heure d’un soir de printemps vaut mille pièces d’or», le menu dégustation en est le parfait exemple. Les mises en bouche vont de la panna cotta au céleri et poivre de Tasmanie aux rillettes de truite, betterave jaune et tapioca, en passant par la burrata, coulis de betteraves et éclats de noisettes. C’est fin, vif, coloré, harmonieux, juste de quoi éveiller les papilles. Un beurre traditionnel ainsi que quelques ballons blancs, curcuma-carottes et abricots-noisettes viennent accompagner le repas. Arrive alors une éprouvette remplie d’un coulis beige dont on doit démasquer les ingrédients. Verdict? Une association céleri-citron-pomme, agréable mais sans véritable valeur ajoutée.
Les choses sérieuses démarrent avec un délicat tartare de langoustines présenté dans une tartelette de pâte sablée (trop) salée. Bien que l’on perde quelque peu la saveur du crustacé, l’idée de l’associer à de l’orange, à de la verveine et à des petits pois s’avère payante. Idem avec l’omble chevalier fumé. Plus marqué en goût, il se marie à merveille avec la douceur et l’acidité de la framboise, du sakura et de la mélisse. Un régal! Des asperges blanches croquantes à souhait, de belles morilles et une touche d’estragon assurent la transition jusqu’à l’arrivée du filet de sandre. Bénéficiant d’une cuisson idéale et d’une peau bien croustillante, il est relevé par du vadouvan (mélange d’épices et de condiments indiens) justement dosé. Un sorbet citron-estragon-framboise – dont la composition est également à deviner – et voici le jarret de veau qui apparaît. Magnifique de tendreté, il est sublimé par de l’ail des ours et du poivre sansho. Quelques asperges vertes et un pain perdu tout sauf indispensable jouent les accompagnements.
Les estomacs XXL se laisseront tenter par un brie de Meaux alors que les autres passeront directement au dessert signature du chef pâtissier Antoine Idenn. Baptisé «LeMontBlanc» et servi dans une assiette creuse en ardoise, il se compose d’un dôme à la meringue entouré d’une émulsion au citron. Un coup de cuillère pour briser la coque et ce sont des senteurs de fève tonka et de vanille ainsi que des morceaux de poire pour le jeu des textures qui surgissent. Réalisation devant laquelle on ne peut que rester bouche bée par le design, le travail et le goût! Les traditionnelles barbes à papa de la maison, escortées de mini-nougats et de pâtes de fruits à l’ananas, viennent clore un repas d’une grande justesse.


LeCrans, c’est d’abord une situation privilégiée. Bâti sur les hauteurs de la station (à Plans-Mayens), ce chalet de luxe jouit d’une tranquillité absolue. C’est ensuite une vue imprenable sur les sommets alpins, parmi lesquels le Mont-Blanc, nom du restaurant dirigé de main de maître par Yannick Crepaux. C’est enfin et surtout la cuisine impeccable du chef de Seine-et-Marne qui, tout en respectant les codes de la gastronomie française, s’autorise quelques détours en Asie.
Tiré du proverbe japonais «Une demi-heure d’un soir de printemps vaut mille pièces d’or», le menu dégustation en est le parfait exemple. Les mises en bouche vont de la panna cotta au céleri et poivre de Tasmanie aux rillettes de truite, betterave jaune et tapioca, en passant par la burrata, coulis de betteraves et éclats de noisettes. C’est fin, vif, coloré, harmonieux, juste de quoi éveiller les papilles. Un beurre traditionnel ainsi que quelques ballons blancs, curcuma-carottes et abricots-noisettes viennent accompagner le repas. Arrive alors une éprouvette remplie d’un coulis beige dont on doit démasquer les ingrédients. Verdict? Une association céleri-citron-pomme, agréable mais sans véritable valeur ajoutée.
Les choses sérieuses démarrent avec un délicat tartare de langoustines présenté dans une tartelette de pâte sablée (trop) salée. Bien que l’on perde quelque peu la saveur du crustacé, l’idée de l’associer à de l’orange, à de la verveine et à des petits pois s’avère payante. Idem avec l’omble chevalier fumé. Plus marqué en goût, il se marie à merveille avec la douceur et l’acidité de la framboise, du sakura et de la mélisse. Un régal! Des asperges blanches croquantes à souhait, de belles morilles et une touche d’estragon assurent la transition jusqu’à l’arrivée du filet de sandre. Bénéficiant d’une cuisson idéale et d’une peau bien croustillante, il est relevé par du vadouvan (mélange d’épices et de condiments indiens) justement dosé. Un sorbet citron-estragon-framboise – dont la composition est également à deviner – et voici le jarret de veau qui apparaît. Magnifique de tendreté, il est sublimé par de l’ail des ours et du poivre sansho. Quelques asperges vertes et un pain perdu tout sauf indispensable jouent les accompagnements.
Les estomacs XXL se laisseront tenter par un brie de Meaux alors que les autres passeront directement au dessert signature du chef pâtissier Antoine Idenn. Baptisé «LeMontBlanc» et servi dans une assiette creuse en ardoise, il se compose d’un dôme à la meringue entouré d’une émulsion au citron. Un coup de cuillère pour briser la coque et ce sont des senteurs de fève tonka et de vanille ainsi que des morceaux de poire pour le jeu des textures qui surgissent. Réalisation devant laquelle on ne peut que rester bouche bée par le design, le travail et le goût! Les traditionnelles barbes à papa de la maison, escortées de mini-nougats et de pâtes de fruits à l’ananas, viennent clore un repas d’une grande justesse.