LeCrans Hotel & Spa
LeCrans est un chalet de grand luxe dans une situation extraordinaire. Ce membre des Swiss Deluxe Hotels est un nid de coucou de 13 chambres, avec un spa et quelques suites de prestige, le tout serti dans la nature et offrant un panorama grandiose. Sur le Mont-Blanc, notamment. D’où le nom de son restaurant qui se profile en étape gastronomique. Il y a deux ans, Yannick Crepaux, jeune chef originaire de Meaux, en a repris les fourneaux et il ne se laisse pas freiner par le covid. On ne peut pas voyager? Alors il emmène ses convives au Japon avec du miso, des nashis et du ponzu, ou ailleurs en Asie avec du yuzu, de la citronnelle et du gingembre. Le tout en plats dressés avec art et adresse, qui rappellent parfois l’avant-garde nordique, mais dans le respect de la tradition française de haut vol.
Sablés au parmesan, croustillant de tapioca, tartelette et mini-croque-monsieur ouvrent le bal en bouchées apéritives luxueusement garnies de truffe, de homard, de chèvre, de coing et de cham
pignons en diverses textures. Et d’emblée, Antoine Lejeune, le sommelier à la curiosité affûtée, explore la cave de la maison pour y dénicher des perles comme ce magnifique Clos Tsampéhro VI, remarquable assemblage de rèze et de heida, ou ce Lafnetscha de la cave Chanton, suivis par des découvertes autrichiennes ou bourguignonnes.
Voici qu’arrive la sphère de foie gras laquée de rouge, accompagnée de courge en pickles et d’une mousse au pain d’épices, magnifique et hivernal. Ensuite, c’est le printemps avec le king crab en harmonie blanche et vert tendre. La feuille de bourrache et le babeurre lui donnent la réplique. Losanges de nashi et sphérifications de yuzu tonifient le tout. Puis viennent la bonite et le caviar en bouillon miso en chaud-froid qui déconcerte un peu: devait-il être chaud ou froid? Le pain perdu est une ode à la volupté, généreusement garni de truffe odorante, d’une purée d’échalotes et d’un sirop d’érable inédit aux notes fumées. On salue encore la poitrine de veau hyper-fondante aux endives, ponzu et miso: une délectation absolue! Après le brie de Meaux (incontournable clin d’œil à la patrie du chef) généreusement truffé, un dessert graphique et délicat à la carotte (!) et au calamansi ou un autre à la banane, au chocolat et aux noisettes mettent un terme au voyage.
Récemment racheté par une famille de Dubaï, le LeCrans Hôtel & Spa va être agrandi avec pour ambition de se profiler en palace alpin d’exception au vaste spa panoramique et aux restaurants de haut vol.


LeCrans est un chalet de grand luxe dans une situation extraordinaire. Ce membre des Swiss Deluxe Hotels est un nid de coucou de 13 chambres, avec un spa et quelques suites de prestige, le tout serti dans la nature et offrant un panorama grandiose. Sur le Mont-Blanc, notamment. D’où le nom de son restaurant qui se profile en étape gastronomique. Il y a deux ans, Yannick Crepaux, jeune chef originaire de Meaux, en a repris les fourneaux et il ne se laisse pas freiner par le covid. On ne peut pas voyager? Alors il emmène ses convives au Japon avec du miso, des nashis et du ponzu, ou ailleurs en Asie avec du yuzu, de la citronnelle et du gingembre. Le tout en plats dressés avec art et adresse, qui rappellent parfois l’avant-garde nordique, mais dans le respect de la tradition française de haut vol.
Sablés au parmesan, croustillant de tapioca, tartelette et mini-croque-monsieur ouvrent le bal en bouchées apéritives luxueusement garnies de truffe, de homard, de chèvre, de coing et de cham
pignons en diverses textures. Et d’emblée, Antoine Lejeune, le sommelier à la curiosité affûtée, explore la cave de la maison pour y dénicher des perles comme ce magnifique Clos Tsampéhro VI, remarquable assemblage de rèze et de heida, ou ce Lafnetscha de la cave Chanton, suivis par des découvertes autrichiennes ou bourguignonnes.
Voici qu’arrive la sphère de foie gras laquée de rouge, accompagnée de courge en pickles et d’une mousse au pain d’épices, magnifique et hivernal. Ensuite, c’est le printemps avec le king crab en harmonie blanche et vert tendre. La feuille de bourrache et le babeurre lui donnent la réplique. Losanges de nashi et sphérifications de yuzu tonifient le tout. Puis viennent la bonite et le caviar en bouillon miso en chaud-froid qui déconcerte un peu: devait-il être chaud ou froid? Le pain perdu est une ode à la volupté, généreusement garni de truffe odorante, d’une purée d’échalotes et d’un sirop d’érable inédit aux notes fumées. On salue encore la poitrine de veau hyper-fondante aux endives, ponzu et miso: une délectation absolue! Après le brie de Meaux (incontournable clin d’œil à la patrie du chef) généreusement truffé, un dessert graphique et délicat à la carotte (!) et au calamansi ou un autre à la banane, au chocolat et aux noisettes mettent un terme au voyage.
Récemment racheté par une famille de Dubaï, le LeCrans Hôtel & Spa va être agrandi avec pour ambition de se profiler en palace alpin d’exception au vaste spa panoramique et aux restaurants de haut vol.