Le Rive Sud
Il règne une belle atmosphère au Rive Sud grâce à des tables de bois brut et à une décoration épurée, un brin jazzy. Mais aussi par la présence agréable de son chef, Bertrand Chardonnens, qui n’hésite pas à venir commenter sa carte d’été et sa découverte récente des herbes grâce à la rencontre d’une cueilleuse. Les ravioles de cuisses de grenouilles de l’élevage de la famille Fivaz, à Vallorbe, se démarquent: la cuisson impressionne et se marie idéalement avec le bouquet de crème et de racine de persil qui électrise la bouche. Dommage que le gaspacho de tomates du coin, accompagné de sérac et d’un pesto très classique, ne suive pas la même voie. Malgré un jeu de textures grâce à une tuile d’olives, le voyage manque de fantaisie. Encore une proposition originale que ce canard d’Appenzell en deux cuissons, aux baies de Timut et aux fruits secs. On déguste avec un grand plaisir cette cuisse confite effilochée, longuement mijotée. On résiste davantage au magret, trop sec, manquant de jus et ne profitant pas assez de la folie du poivre de Timut utilisé avec trop de parcimonie. Là aussi, l’association avec un houmous tiède et un chou-fleur grillé fonctionne. Belle cuisson de la bondelle accompagnée de jus de cresson, de tagliatelles de courgette et de lentilles corail. Mais l’excès de sel empêche d’en découvrir toutes les saveurs. Au dessert, on apprécie l’originalité orientale d’un riz au lait à la fève tonka accompagné d’une petite brick à l’œuf avec un délicieux caramel.


Il règne une belle atmosphère au Rive Sud grâce à des tables de bois brut et à une décoration épurée, un brin jazzy. Mais aussi par la présence agréable de son chef, Bertrand Chardonnens, qui n’hésite pas à venir commenter sa carte d’été et sa découverte récente des herbes grâce à la rencontre d’une cueilleuse. Les ravioles de cuisses de grenouilles de l’élevage de la famille Fivaz, à Vallorbe, se démarquent: la cuisson impressionne et se marie idéalement avec le bouquet de crème et de racine de persil qui électrise la bouche. Dommage que le gaspacho de tomates du coin, accompagné de sérac et d’un pesto très classique, ne suive pas la même voie. Malgré un jeu de textures grâce à une tuile d’olives, le voyage manque de fantaisie. Encore une proposition originale que ce canard d’Appenzell en deux cuissons, aux baies de Timut et aux fruits secs. On déguste avec un grand plaisir cette cuisse confite effilochée, longuement mijotée. On résiste davantage au magret, trop sec, manquant de jus et ne profitant pas assez de la folie du poivre de Timut utilisé avec trop de parcimonie. Là aussi, l’association avec un houmous tiède et un chou-fleur grillé fonctionne. Belle cuisson de la bondelle accompagnée de jus de cresson, de tagliatelles de courgette et de lentilles corail. Mais l’excès de sel empêche d’en découvrir toutes les saveurs. Au dessert, on apprécie l’originalité orientale d’un riz au lait à la fève tonka accompagné d’une petite brick à l’œuf avec un délicieux caramel.