Le Petit
Ce Petit est une gloire locale. Après André Minder, c’est Cyril Daellenbach qui l’a ancré dans le paysage gastronomique des hauts de la Riviera. Depuis deux ans, c'est Philippe Patruno qui est aux fourneaux. Mais ce chef révélé à l’Auberge de Rivaz, puis au Mirador du Mont-Pèlerin, s’est fait rattraper par le covid, d’abord, qui l’a obligé à fermer. Puis le plafond de l’auberge s’est affaissé. Heureusement, ces soucis paraissent à présent oubliés et il peut enfin donner libre cours à son talent dans une auberge pimpante, refaite à neuf: 22 places à l’intérieur, rustique, et autant sur la petite terrasse nichée dans une courette abritée du bruit et du vent. C’est juste ce qu’il faut pour le chef, qui œuvre seul en cuisine. Une cuisine dont sortent de bien jolies choses. Ces croustilles de poulpe, huile de chorizo et câpres servies en mises en bouche, par exemple.
Suit un ceviche croquant agrémenté de plein de légumes colorés, d’une huile exquise et d’agrumes pour le peps. Le pâté en croûte est l’un des meilleurs de Suisse romande, avec sa pâte merveilleusement sablée et goûteuse, irrésistible comme un biscuit. Le ris de veau est impeccablement saisi et voluptueux dans sa sauce au cerfeuil et aux épinards. Il arrive accompagné d’une purée hyper-gourmande. Le filet de bœuf est tout simplement d’anthologie: entendons-nous, il est simple, mais la qualité de la viande est extraordinaire, sa saveur d’une rare gourmandise et les pommes de terre en épaisses galettes qui lui donnent la réplique rendent ce plat inoubliable. Les desserts sont bien faits, comme cette pavlova aux fruits décorée de fleurs de bourrache ou cette originale glace au chocolat et à l’huile d’olive et gros sel.


Ce Petit est une gloire locale. Après André Minder, c’est Cyril Daellenbach qui l’a ancré dans le paysage gastronomique des hauts de la Riviera. Depuis deux ans, c'est Philippe Patruno qui est aux fourneaux. Mais ce chef révélé à l’Auberge de Rivaz, puis au Mirador du Mont-Pèlerin, s’est fait rattraper par le covid, d’abord, qui l’a obligé à fermer. Puis le plafond de l’auberge s’est affaissé. Heureusement, ces soucis paraissent à présent oubliés et il peut enfin donner libre cours à son talent dans une auberge pimpante, refaite à neuf: 22 places à l’intérieur, rustique, et autant sur la petite terrasse nichée dans une courette abritée du bruit et du vent. C’est juste ce qu’il faut pour le chef, qui œuvre seul en cuisine. Une cuisine dont sortent de bien jolies choses. Ces croustilles de poulpe, huile de chorizo et câpres servies en mises en bouche, par exemple.
Suit un ceviche croquant agrémenté de plein de légumes colorés, d’une huile exquise et d’agrumes pour le peps. Le pâté en croûte est l’un des meilleurs de Suisse romande, avec sa pâte merveilleusement sablée et goûteuse, irrésistible comme un biscuit. Le ris de veau est impeccablement saisi et voluptueux dans sa sauce au cerfeuil et aux épinards. Il arrive accompagné d’une purée hyper-gourmande. Le filet de bœuf est tout simplement d’anthologie: entendons-nous, il est simple, mais la qualité de la viande est extraordinaire, sa saveur d’une rare gourmandise et les pommes de terre en épaisses galettes qui lui donnent la réplique rendent ce plat inoubliable. Les desserts sont bien faits, comme cette pavlova aux fruits décorée de fleurs de bourrache ou cette originale glace au chocolat et à l’huile d’olive et gros sel.