Le Mirador Resort & Spa
Il y a d’abord la vue. Lointaine, sublime et envoûtante, depuis les reflets bleutés du Léman jusqu’aux cimes grisées des Alpes. Il y a ensuite le bien-être. Que ce soit sur la belle et grande terrasse végétalisée ou dans la salle moderne aux tons épurés, les tables sont espacées et l’intimité préservée. Il y a enfin et surtout la cuisine de Thomas Perez. Précise, inventive et colorée, avec une maîtrise et une régularité tant dans les mets salés que sucrés. Chef du Patio depuis deux ans, le Toulousain a incontestablement gagné en assurance, jusqu’à étoffer sa carte notamment de propositions végétariennes.
La mise en bouche enchante d’entrée les papilles. Une verrine de mousse de carottes aérienne et bien assaisonnée, agrémentée de poudre d’olives. Simple mais efficace. La panna cotta d’aubergine au miso, elle, est un bijou de saveurs et de textures. Ferme et pas trop salée, elle se marie avec des nectarines pochées, un disque gélifié à la tomate verte, un vinaigre d’umeboshi (prunes japonaises) et des chips d’aubergine pour le côté croustillant. On salue l’audace, le travail et la réalisation. Autre plat signature du chef, le marbré de foie gras du Périgord est transcendé par des framboises marinées à la damassine (on croirait manger un sorbet!), une gelée de cassis et un praliné à la pistache. Quant à la purée de citrons noirs de M. Eddy – ancien cuisinier basé à Villeneuve reconverti dans l’élevage de canes –, elle déroute un peu. Arrivent alors les filets de rouget sitôt
engloutis par une bouillabaisse dorade-perche-rouget relevée à souhait. Les pois mange-tout et les cœurs d’artichaut barbotent, la focaccia à la rouille croustille sous la dent et une chips de tapioca soufflé apporte la touche de déco. Un sans-faute! Tendre et parfaitement cuit, le filet de bœuf de la maison Suter se pare d’une croûte aux herbes bien épicée. Excellentes courgettes laquées au barbecue et pommes grenailles confites à la graisse de canard, alourdissant certes l’ensemble mais avec volupté.
Le repas se termine comme il a commencé: en beauté! Avec cette coque de chocolat noir en forme de cerise géante renfermant une crème pâtissière parfumée à la verveine. Ajoutez-y un crumble aux spéculos et des cerises confites sur le côté et vous obtiendrez un dessert de haut vol! La carte des vins, elle, fait le tour du monde et bien que le service soit quelque peu approximatif, le panorama jumelé à la cuisine de Thomas Perez vous le fera vite oublier.


Il y a d’abord la vue. Lointaine, sublime et envoûtante, depuis les reflets bleutés du Léman jusqu’aux cimes grisées des Alpes. Il y a ensuite le bien-être. Que ce soit sur la belle et grande terrasse végétalisée ou dans la salle moderne aux tons épurés, les tables sont espacées et l’intimité préservée. Il y a enfin et surtout la cuisine de Thomas Perez. Précise, inventive et colorée, avec une maîtrise et une régularité tant dans les mets salés que sucrés. Chef du Patio depuis deux ans, le Toulousain a incontestablement gagné en assurance, jusqu’à étoffer sa carte notamment de propositions végétariennes.
La mise en bouche enchante d’entrée les papilles. Une verrine de mousse de carottes aérienne et bien assaisonnée, agrémentée de poudre d’olives. Simple mais efficace. La panna cotta d’aubergine au miso, elle, est un bijou de saveurs et de textures. Ferme et pas trop salée, elle se marie avec des nectarines pochées, un disque gélifié à la tomate verte, un vinaigre d’umeboshi (prunes japonaises) et des chips d’aubergine pour le côté croustillant. On salue l’audace, le travail et la réalisation. Autre plat signature du chef, le marbré de foie gras du Périgord est transcendé par des framboises marinées à la damassine (on croirait manger un sorbet!), une gelée de cassis et un praliné à la pistache. Quant à la purée de citrons noirs de M. Eddy – ancien cuisinier basé à Villeneuve reconverti dans l’élevage de canes –, elle déroute un peu. Arrivent alors les filets de rouget sitôt
engloutis par une bouillabaisse dorade-perche-rouget relevée à souhait. Les pois mange-tout et les cœurs d’artichaut barbotent, la focaccia à la rouille croustille sous la dent et une chips de tapioca soufflé apporte la touche de déco. Un sans-faute! Tendre et parfaitement cuit, le filet de bœuf de la maison Suter se pare d’une croûte aux herbes bien épicée. Excellentes courgettes laquées au barbecue et pommes grenailles confites à la graisse de canard, alourdissant certes l’ensemble mais avec volupté.
Le repas se termine comme il a commencé: en beauté! Avec cette coque de chocolat noir en forme de cerise géante renfermant une crème pâtissière parfumée à la verveine. Ajoutez-y un crumble aux spéculos et des cerises confites sur le côté et vous obtiendrez un dessert de haut vol! La carte des vins, elle, fait le tour du monde et bien que le service soit quelque peu approximatif, le panorama jumelé à la cuisine de Thomas Perez vous le fera vite oublier.