Le Cerf
Cette auberge de village au décor rustique et chic est prisée des hôtes de marque de l’Oberland bernois. Ils croisent ici les locaux, aux bons soins d’une équipe de salle conviviale et affable. La carte est signée Edgard Bovier (ex Lausanne Palace, 18/20) mais, aux fourneaux, c’est désormais Yanick Poidevin qui prépare des plats classiques et régionaux.
Ainsi ce choix de viandes séchées des montagnes à déguster à l’apéritif. Puis l’énoncé prometteur des malakoffs au fromage AOP (une recette élaborée pour la Maison suisse des Jeux olympiques d’été de Pékin!) fait saliver. La déception n’en est que plus grande lorsque quatre beignets séchards et coriaces arrivent. La tarte aux blettes, par contre, plaît: la pâte est fine et croustillante, la garniture fondante et parfumée au fromage de L’Etivaz. Tout aussi savoureux, l’émincé de veau minute aux röstis convainc par la tendreté de la viande, la rondeur de la sauce maison et la croustillante galette de pommes de terre. Cette fois, on chavire. Le filet d’omble en papillote parfaitement cuit cache quelques fines lamelles de champignons. Un savoureux beurre blanc au vin de Lavaux l’accompagne. Raclette, croûte au fromage et fondue signée Edgard Bovier figurent naturellement à la carte. Le choix de desserts nous laisse sur notre faim. Si la tarte du jour, aux pommes cette fois-là, est bien réalisée et savoureuse, le choix se limite à une collection de sorbets arrosés d’eau-de-vie. Il reste bien sûr le fameux café glacé du Cerf, mais il manque cruellement d’élégance: la meringue cuite au feu de bois arrive plantée verticalement dans la crème double d’alpage qui nappe la glace; ne confondons pas rustique et simplet!
Cette auberge de village au décor rustique et chic est prisée des hôtes de marque de l’Oberland bernois. Ils croisent ici les locaux, aux bons soins d’une équipe de salle conviviale et affable. La carte est signée Edgard Bovier (ex Lausanne Palace, 18/20) mais, aux fourneaux, c’est désormais Yanick Poidevin qui prépare des plats classiques et régionaux.
Ainsi ce choix de viandes séchées des montagnes à déguster à l’apéritif. Puis l’énoncé prometteur des malakoffs au fromage AOP (une recette élaborée pour la Maison suisse des Jeux olympiques d’été de Pékin!) fait saliver. La déception n’en est que plus grande lorsque quatre beignets séchards et coriaces arrivent. La tarte aux blettes, par contre, plaît: la pâte est fine et croustillante, la garniture fondante et parfumée au fromage de L’Etivaz. Tout aussi savoureux, l’émincé de veau minute aux röstis convainc par la tendreté de la viande, la rondeur de la sauce maison et la croustillante galette de pommes de terre. Cette fois, on chavire. Le filet d’omble en papillote parfaitement cuit cache quelques fines lamelles de champignons. Un savoureux beurre blanc au vin de Lavaux l’accompagne. Raclette, croûte au fromage et fondue signée Edgard Bovier figurent naturellement à la carte. Le choix de desserts nous laisse sur notre faim. Si la tarte du jour, aux pommes cette fois-là, est bien réalisée et savoureuse, le choix se limite à une collection de sorbets arrosés d’eau-de-vie. Il reste bien sûr le fameux café glacé du Cerf, mais il manque cruellement d’élégance: la meringue cuite au feu de bois arrive plantée verticalement dans la crème double d’alpage qui nappe la glace; ne confondons pas rustique et simplet!