Le Cerf
L’endroit a ce côté «exotique» qui plaît aux people descendus de Gstaad ou de Saanen. Ici, le bois est à l’honneur dans le décor, l’accordéon vient de temps en temps rythmer la soirée et Edgard Bovier, qui signe la carte, y fait hôte de luxe en cuisine. Mais c’est bien Yanick Poidevin qui l’exécute, avec constance. Il faut dire que les plats ne changent guère, proposés à des prix honnêtes.
On attaque par de jolis malakoffs tout élégants et bien dorés, créés à l’époque par le chef du Lausanne Palace pour la Maison suisse aux Jeux olympiques de Pékin. Les petits beignets reposent sur une fine tranche de pain et se décorent d’un choix d’herbes et de fleurs séchées qu’on retrouvera tout au long des plats. Ils sont faits du fromage du vieux fort de la vallée, ce qui les rend locaux. Le Pays-d’Enhaut est bien mis à l’honneur, comme dans ce choix de viandes séchées qu’accompagne un beurre salé de la fromagerie voisine ou dans cette tarte aux blettes sauvages cueillies dans les pâturages.
Côté plats, la traditionnelle papillote d’omble chevalier est cette fois-ci arrivée trop cuite pour un poisson aussi fin et délicat. Il est parfumé au sapin, posé sur quelques champignons, alors qu’un joli beurre au chasselas de Lavaux sauve l’ensemble. On continue avec cet émincé de veau de la région, tendre et bien cuit, qu’accompagnent quelques champignons dans une sauce crémeuse. Le rösti lui amène son croquant, bien doré.
Bien sûr, les spécialités fromagères sont au rendez-vous, croûtes, raclette au poêlon ou fondues, dont une garnie de truffe et de champagne. Gstaad n’est pas très loin.
Les desserts sont rustiques, sorbets, tartes, meringues ou café glacé. Le service est aussi efficace que chaleureux et la carte des vins propose de jolies choses suisses ou étrangères.
L’endroit a ce côté «exotique» qui plaît aux people descendus de Gstaad ou de Saanen. Ici, le bois est à l’honneur dans le décor, l’accordéon vient de temps en temps rythmer la soirée et Edgard Bovier, qui signe la carte, y fait hôte de luxe en cuisine. Mais c’est bien Yanick Poidevin qui l’exécute, avec constance. Il faut dire que les plats ne changent guère, proposés à des prix honnêtes.
On attaque par de jolis malakoffs tout élégants et bien dorés, créés à l’époque par le chef du Lausanne Palace pour la Maison suisse aux Jeux olympiques de Pékin. Les petits beignets reposent sur une fine tranche de pain et se décorent d’un choix d’herbes et de fleurs séchées qu’on retrouvera tout au long des plats. Ils sont faits du fromage du vieux fort de la vallée, ce qui les rend locaux. Le Pays-d’Enhaut est bien mis à l’honneur, comme dans ce choix de viandes séchées qu’accompagne un beurre salé de la fromagerie voisine ou dans cette tarte aux blettes sauvages cueillies dans les pâturages.
Côté plats, la traditionnelle papillote d’omble chevalier est cette fois-ci arrivée trop cuite pour un poisson aussi fin et délicat. Il est parfumé au sapin, posé sur quelques champignons, alors qu’un joli beurre au chasselas de Lavaux sauve l’ensemble. On continue avec cet émincé de veau de la région, tendre et bien cuit, qu’accompagnent quelques champignons dans une sauce crémeuse. Le rösti lui amène son croquant, bien doré.
Bien sûr, les spécialités fromagères sont au rendez-vous, croûtes, raclette au poêlon ou fondues, dont une garnie de truffe et de champagne. Gstaad n’est pas très loin.
Les desserts sont rustiques, sorbets, tartes, meringues ou café glacé. Le service est aussi efficace que chaleureux et la carte des vins propose de jolies choses suisses ou étrangères.